La société Kirogn, à Villexavier, s’est forgée une image de constructeur sérieux grâce à ses fabrications de rogneuses dans le courant des années soixante, et, depuis cette époque, cette famille d’équipements représente toujours le cœur de métier de l’entreprise.
Actuellement, l’activité de la société se répartit de manière égale entre deux secteurs, la viticulture et l’élagage des haies et des espaces verts. Dans l’univers viticole, les rogneuses Kirogn ont conquis des parts de marché dans toutes les régions viticoles grâce à une stratégie permanente d’adaptation de la conception des matériels à l’architecture des différents palissages. Un bureau d’étude de 3 personnes a été mis en place pour réfléchir à la mise au point de nouvelles technologies et à la conception de rogneuses « sur mesures ». Etre à l’écoute des besoins de chaque viticulteur et essayer de construire le matériel répondant aux attentes sont les priorités de l’entreprise.
La technologie de base des rogneuses Kirogn a profondément évolué au cours des dernières années avec l’introduction de nombreux systèmes de réglages hydrauliques (largeur et hauteur), d’essieux à bogies (améliorant la stabilité) et la mise au point des disques de coupe électro-magnétiques. Cette innovation permet aux couteaux de se replier sur les disques quand ils sont à l’arrêt grâce à des aimants. L’autre tendance forte au niveau des fabrications en Charentes est le développement de machines 2 rangs de plus en plus polyvalentes, dotées de systèmes d’élargissement de coupe assurant une utilisation dans les vignes larges, hautes palissées et dans les cordons hauts à port retombant. Depuis deux ans le constructeur a commercialisé plusieurs équipements de ce type qui ont fait leur preuve dans des exploitations de surfaces importantes.
L’autre innovation récente de la société Kirogn concerne la machine à tirer les bois. Le premier prototype présenté fin 2008, qui avait suscité beaucoup d’intérêt, continue d’évoluer. L’éjection des bois par le dessus du palissage s’avère efficace quand les sarments dépassent de 30 à 40 cm au-dessus le fil de tête de palissage. Au moment de la taille ou juste avant le passage de la machine, la base des bois au niveau du fil porteur doit être bien détaillée pour faciliter leur extraction. Les cépages dont les rameaux ont un port dressé se prêtent plus facilement à cette opération. La solidité et l’état de tension des fils de tête des palissages interfèrent fortement sur la qualité du travail.
Le constructeur ne cache pas que la phase de mise au point n’est pas terminée et des évolutions technologiques sont en cours. Des essais se déroulent actuellement dans la Vallée de la Loire sur plusieurs
cépages.
0 commentaires