Le 10 juillet dernier, lors de l’assemblée générale annuelle de l’ADG Cognac – composée à parité de représentants de la viticulture et du négoce – une majorité des voix s’est finalement dégagée pour que l’interprofession soit reconnue Organisme de défense et de gestion (choix qui devra, pour s’appliquer, être validé par l’INAO). Le dernier éditorial de la revue relatait ce chapitre de la saga régionale. Le SVBC a souhaité réagir à une présentation des faits qu’il estime « tendancieuse ». « Par définition, le vote est secret. Or l’article semblait imputer à notre seul syndicat la désunion affichée par la viticulture. De tels propos ne peuvent relever que d’hypothétiques suppositions. Nos adhérents ont pu s’en trouver à juste titre émus. En créant avec le SGV la FVPC (Fédération des viticulteurs producteurs de Cognac), notre syndicat a participé à la fondation d’une nouvelle forme d’unité viticole, respectueuse de l’expression de nos deux syndicats. Tout en réaffirmant notre confiance en la FVPC, nous pensons qu’il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer le mode décisionnel au sein de la famille viticole, afin que de telles situations ne puissent pas se reproduire à l’avenir. »
Concrètement, le SVBC propose que la majorité des deux tiers déjà à l’œuvre pour les votes à la FVPC (en vue de décisions interprofessionnelles) s’applique aussi aux votes de la famille viticole dans une perspective ODG. « Ce décompte des voix qui oblige à s’entendre clarifierait d’emblée les choses et éviterait ce genre de cafouillage. »