À Boire Et à Manger

3 mars 2009

Il y a environ dix ans que les Vodkas à base de vin ont fait leur apparition sur le marché international. Elles connaissent un certain développement sur le créneau des Vodkas dites « de luxe », pour des raisons essentiellement marketing.

Traditionnellement, en Pologne, creuset de la production, la Vodka était élaborée à partir de pommes de terre. Le tubercule cher à Parmentier reste toujours l’une des matières premières de la « petite eau » (diminutif russe de Vodka). Un processus de transformation fait évoluer successivement l’amidon en sucre puis en alcool avant distillation. Si, aujourd’hui, les Vodkas à base de céréales (seigle, blé…) représentent le gros des volumes, les Vodkas se distinguent toujours par des origines diverses : betterave, mélasse, pomme de terre, céréales… et vin. Au sujet de la Vodka, le règlement européen 1576/89 sur les spiritueux ne précise qu’une condition : que la boisson spiritueuse soit obtenue à partir d’un alcool éthylique d’origine agricole. L’éventail des produits agricole pouvant se transformer en alcool est donc large. La Vodka à base de vin a fait son apparition sur les marchés mondiaux il y a une dizaine d’années. Cependant, elle existait depuis bien plus longtemps dans un pays comme la Turquie.

En Europe et aux Etats-Unis, c’est la « noblesse » du vin que les metteurs en marché ont voulu mettre en exergue. Une démarche avant tout marketing. « Le principe même de la Vodka est d’être un produit neutre » explique un bon spécialiste des boissons spiritueuses. « La vodka ne véhicule aucune caractéristique liée à la matière première. Rectifié à plus de 95 % vol. (généralement à 96,3 % vol.), l’alcool contient moins de 5 g par hl AP d’éléments tirés de sa base. » Pour lui donner du « peps », on lui rajoute ici un peu de coriandre, là cannelle, cardamome et autre « herbe à bison », quand on ne produit pas des Vodkas aromatisées. Avec une matière première légèrement plus chère, les Vodkas à base de vin participent clairement à une stratégie de différenciation. C’est pourquoi on les retrouve plutôt sur les segments haut de gamme, là où la Vodka se vend 30 $ et plus la bouteille. « Les marqueteurs ont toujours besoin d‘idées nouvelles pour nourrir leur discours » note un vieux routier du secteur. « C’est un peu comme de dire que des Vodkas sont distillées 6 ou 7 fois. Dans tout cela, il y a « à boire et à manger », surtout pour ceux qui aiment bien avaler des couleuvres. » Il n’empêche ! tout en restant éminemment marginale, la Vodka à base de vin progresse. De grands groupes, dans des pays comme les Etats-Unis ou l’Australie, élaborent de plus en plus de Vodkas de ce type. Même la France s’y est mise. Une nouvelle diversification pour les alcools d’origine vinique ?

Cfppa de l’oisellerie

session 2006-2007 : des formations qualifiantes pour adultes

Pour les salariés, futurs salariés, candidats à l’installation, le Centre de formation pour adultes de l’Oisellerie propose des parcours qualifiants sur un an en polyculture-élevage et en viticulture-œnologie, à des niveaux différents.

Comme leur nom l’indique, les formations pour adultes s’adressent à des adultes ou, plus exactement, à des personnes sorties du système scolaire depuis plus d’un an. Le CFPPA de l’Oisellerie propose trois types de formation, correspondant à trois niveaux : un BPA (brevet professionnel agricole) polyculture-élevage ou viticulture-œnologie de niveau V ; un BP REA (brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole) polyculture-élevage (agriculture conventionnelle ou biologique) ou viticulture-œnologie de niveau IV ; un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) viticulture-œnologie. Toutes ces formations sont délivrées en un an, à plein temps (possibilité d’hébergement sur le site) avec, sous certaines conditions, le soutien financier du Conseil régional. Le BPA s’adresse principalement aux futurs salariés agricoles ou aux ouvriers déjà en place, à la recherche d’une qualification. Le BP REA peut répondre au même objectif (ouvriers hautement qualifiés) mais permet aussi aux candidats à l’installation de postuler aux aides à l’installation en obtenant la capacité professionnelle. Si la capacité professionnelle est également attachée au BTS, le diplôme débouche sur des profils de cadres en agriculture. L’orientation des candidats dans les différentes filières s’appuie sur leurs vœux mais aussi sur leurs formations initiales corrélées à des tests (exemple : une personne sans le bac mais pouvant justifier de trois années d’activité professionnelle et d’un bon niveau validé par les tests pourra suivre un parcours BTS). Début des formations BPA et BP REA le 4 septembre prochain.

Contact : CFPPA de la Charente – Site de l’Oisellerie – 16400 La Couronne – Tél. 05 45 61 90 00 – Fax : 05 45 67 14 37 – E-mail : cfppa.angouleme@educagri.fr

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