Vins et spiritueux : la bouteille consignée, solution de demain ?

7 décembre 2022

Face à la sécheresse sans précédent enregistrée cet été, de nombreuses consciences se sont éveillées sur l’utilisation de l’eau en France, et les solutions pour la réduire.
Le secteur des vins et spiritueux est un très gros consommateur de ce précieux liquide; selon l’ONG Water Footprint Network, de la culture à la mise en bouteille, 120 litres d’eau sont nécessaires pour produire un seul verre de vin !
Quant à la mise en bouteille justement, l’ADEME estime que la production d’une bouteille en verre de 75cl émet 1,1 kg eq. CO2 (avec une marge de variance de +/- 50%). Et son recyclage, en sachant que 25% des bouteilles en verre produites ne retournent pas dans le circuit, produit lui aussi des rejets polluants lors de son traitement, sans compter l’utilisation d’eau afin de laver les bouteilles…
Quelles sont les solutions? Toujours selon l’ADEME, 88% des français seraient favorables au retour de la consigne. Un système bien ancré dans la mentalité de nos voisins, notamment en Belgique ou en Allemagne. En France, la consigne est appliquée de façon très sporadique, par des entreprises individuelles et uniquement dans le milieu CHR. Pourtant, selon une étude menée en Alsace et reprise par la fondation Nicolas Hulot, l’utilisation de la consigne permet d’économiser jusqu’à 75 % d’énergie et 33 % d’eau par rapport au recyclage.
En janvier 2018, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson faisait part de l’intention du gouvernement de réintroduire la consigne sur certains emballages. Si rien n’a été fait au niveau législatif dans ce sens depuis, il tient donc aux entreprise privées de montrer l’exemple afin d’entamer cette évolution.

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