Vignoble – Potentiel de production

11 juin 2014

Dans le cadre du Business Plan Cognac (l’étude prospective sur les 15 prochaines années), l’interprofession Cognac* se positionne sur un développement de sa zone plantée. Elle demande l’octroi de 8 000 ha nouveaux, sur 7 ans, avec indicateurs de pilotage à la clé, pour garantir la progressivité de la démarche. Quand pourrait s’enclencher le dispositif ? « Le plus tôt serait le mieux » indique Jean-Marc Morel, président du BNIC (Bureau national interprofessionnel du Cognac). Toutefois, le cadre réglementaire devra être précisé. Avant 2016, cela supposerait un changement de textes, vins sans IG obligent. Après 2016, les nouvelles règles d’autorisations des plantations sont à finaliser.

 

 

Ce jeudi 24 avril, l’initiative de la communication est très clairement revenue au BNIC. Si Christophe Forget, le président de l’UGVC – le syndicat viticole Cognac – assistait à la conférence de presse, Jean-Marc Morel et Jean-Bernard de Larquier, respectivement président et vice-président de l’interprofession Cognac, se sont partagés le temps de parole, dans un exercice de duettistes bien réglé. D’ailleurs, au sujet de la demande de plantation, J.-M. Morel a parlé « d’une vision vraiment partagée par les deux familles » (entendre familles de la viticulture et du négoce). Et d’insister, au risque d’être redondant :

« Aujourd’hui, nous partageons ensemble cette vision commune et cette vision passe par le développement de la zone plantée. »

Pourquoi avoir choisi la date du 24 avril pour communiquer sur le projet de plantation Cognac ? Les représentants professionnels ont évoqué une date butoir, celle du 30 avril. A cette date, tous les bassins viticoles de France et de Navarre devaient s’être prononcés sur leurs intentions de plantation (voir encadré sur le calendrier français et européen lié à la réforme du régime de plantations). D’ailleurs, dans cette perspective, le Conseil de bassin Charentes Cognac s’était réuni le vendredi 18 avril, en présence d’un représentant du ministère de l’Agriculture.

« Un enjeu fondamental »

Le président du BNIC a débuté son intervention en exposant « les tenants et les aboutissants » de la demande de plantation Cognac. « La gestion du potentiel de production, a-t-il dit, représente un enjeu fondamental pour toute filière viticole. Nous travaillons sur le sujet depuis 2011. Sachant que la réforme européenne du régime de plantation allait nous conduire à nous positionner, nous avons mené une démarche active de réflexion. S’y est associée une réflexion prospective sur le potentiel de vente à long terme du Cognac, le Business plan. » Jean-Marc Morel a parlé de ventes qui avaient augmenté, sur les dix dernières années, de 20 % en volume et de 90 % en valeur. « Les principaux moteurs de cette croissance furent les catégories VSOP et XO, en Asie mais pas seulement. Aussi sur la zone Alena (Amérique du nord). Avec un tiers de ses ventes sur les trois continents – Amérique, Europe, Asie – le Cognac n’a jamais connu une aussi bonne répartition de ses expéditions. Le Cognac est un produit à cycle long, une industrie capitalistique. La viticulture engage son vignoble sur 30 ans et le négoce achète des eaux-de-vie qu’il va élever durant pas mal d’années. Il s’agit d’un lourd investissement. Une situation de tension permanente de la production est compliquée pour bâtir des projets à très long terme. Notre conviction, c’est que nous allons tendre vers un accroissement de nos ventes à l’horizon des 15 prochaines années. En 2013, nous avons expédié 13,4 millions de caisses. Nous devrions atteindre les 21 millions de caisses d’ici à 2030, soit une hausse de 52 %, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen infé-rieur à 3 %. Il ne s’agit pas d’un rythme de croissance moyen trop élevé, sachant qu’il y aura des années où la progression ira plus vite et des années où elle ira moins vite. »

Une couverture cible de 1,19

Le président du BNIC a également parlé du niveau de stock Cognac. Il a cité un taux de couverture cible de 1,19. « Ce niveau prend en compte l’évaporation et également une certaine détente sur le marché des eaux-de-vie. » « Après, a-t-il dit, nous aurons besoin de nous poser ; de nous mettre d’accord ensemble, metteurs en marché et producteurs. Nous devrons regarder les tendances à long terme de façon à y aller ensemble. Les enjeux de cette démarche reposent sur un développement maîtrisé et piloté de la filière, tout en assurant une fluidité du marché au niveau de l’amont. »

S’exprimant à son tour, Jean-Bernard de Larquier a brossé l’état du vignoble. « Au 31 décembre 2014, le vignoble Vin blanc
Cognac représentait 73 802 ha. Dix ans plus tard (31 décembre 2013), il couvre 75 628 ha, soit une évolution de + 2,5 %. » « Aujourd’hui, a-t-il dit, le taux de renouvellement annuel, de 3,8 % en 2013 (avec entreplantation) est insuffisant pour satisfaire aux projections à 15 ans ainsi que la production cible de 11,60 hl AP/ha. Nous
devrions être proches d’un taux de renouvellement de 4,4 % l’an. Dans le même temps, la productivité de notre vignoble est en décroissance. A cause des différentes maladies du bois et de la flavescence dorée, sa productivité ne dépasse pas 86 %, non pas sur le nombre de pieds restants mais sur le nombre de pieds restants productifs. Le rattrapage se fera mais il faudra du temps. Pour retrouver rapidement de la productivité, nous devons augmenter la surface plantée. »

Des indicateurs de pilotage

Le représentant viticole a cité le chiffre retenu par l’interprofession : 8 000 ha de plantations nouvelles, probablement sur 7 ans. « Ce chiffre, a-t-il précisé, n’est pas à considérer brut mais entouré d’indicateurs de pilotage pour accélérer, réduire voire arrêter les plantations. »

Même tonalité chez Jean-Marc Morel : « Nous insistons beaucoup sur la notion de progressivité. Cela veut dire que s’il y avait une chute importante des ventes, nous pourrions stopper, retarder notre plan de plantation. A inverse, l’accélérer si la productivité du vignoble n’était pas au rendez-vous. » A cet égard, il n’a pas omis de parler du renouvellement « qui reste la première source d’amélioration de la productivité ».

De nouveau, le président de l’interprofession a insisté « sur une vision vraiment portée par les deux familles. Aujourd’hui, nous partageons cette vision et nous disons que cette vision passe par le développement de la zone plantée ».

Si plantations il devait y avoir, quel calendrier recueillerait les suffrages des représentants interprofessionnels ? « Dès 2016 répond tout de go J.-M. Morel. Plus nous attendrons, plus il faudra planter de surfaces. »

Vins sans IG

Sauf que dans la réglementation actuelle, applicable jusqu’au 31 décembre 2015, il n’existe pas de droits de plantation pour les vins sans IG. Les professionnels charentais ne l’ignorent pas. C’est pour cela qu’ils évoquent « une possibilité d’obtenir une modification réglementaire ». Ils ont rencontré le ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer, puis sont allés présenter leur projet aux autres régions viticoles en début d’année 2014. Là, ils ont essuyé une fin de non-recevoir, notamment des vins IGP, ex Vins de pays, dont la Confédération est présidée par Jacques Gravegeal. Décryptage de Jean-Bernard de Larquier. « Nos collègues ont peur que si l’on ouvre une porte pour le Cognac, les viticulteurs d’AOP/IGP s’y engouffrent. Car qui sont aujourd’hui, en France, les plus gros producteurs de vins sans IG ? Les producteurs d’AOP et d’IGP qui déclassent. Pas loin de 80 % des vins sans IG sont le fait des AOC. C’est parce qu’ils se défient d’eux-mêmes que nos collègues sont si réticents. » Le représentant viticole charentais fustige « des arguments sortis du passé » comme ceux qu’il a lus dans la presse du Langue-
doc-Roussillon récemment. « Nos collègues vont beaucoup trop loin » dénonce-t-il.

Pour étayer l’idée d’un démarrage des plantations nouvelles dès 2016, les Charentais évoquent les 14 000 ha de droits de plantation de la réserve nationale. « S’ils ne sont pas attribués d’ici le changement de régime, la bourse nationale emportera avec elle ses droits. Elle tombera à zéro le 31 décembre 2015. » Un autre argument est avancé : le temps de latence associé à la mise en place du nouveau régime. « L’année 2016 sera consacrée à une photographie de la situa-tion. Le nouveau système d’autorisation démarrera au mieux en 2017. » Les Charentais disent clairement mener les deux stratégies de front auprès du ministère de l’Agriculture : stratégie liée à l’ancien régime et stratégie liée au nouveau régime d’autorisation. « De toute façon, nous ne pouvons pas attendre la dernière minute pour nous positionner. »

Si d’ici à 2016, des possibilités venaient à s’ouvrir, les Cognaçais devraient discuter entre eux des conditions d’attribution des droits de plantation, sous la direction de leurs autorités de tutelles. Même chose plus tard d’ailleurs. Un chantier qui, vu les enjeux, devrait être tout sauf facile.

Encadrement des plantations : les différents rendez-vous

Mettre en musique le nouveau régime d’encadrement des plantations afin qu’il soit bouclé le 31 décembre 2015 suppose quelques « calages » pour ne pas dire plus. D’où plusieurs rendez-vous à l’agenda, en régions, à Paris, à Bruxelles.

Le rendez-vous des bassins viticoles
Le 30 avril, c’était la date butoir fixée par le ministère de l’Agriculture pour faire remonter des bassins viticoles français leurs positions sur différents sujets. Le conseil de bassin Charentes-Cognac s’est réuni le 18 avril en présence de Julien Turenne, de la DGPAAT (Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires au ministère de l’Agriculture). Dans la perspective du changement de régime des plantations, le ministère a confié la réalisation d’une étude prospective à un cabinet indépendant, AND international. Les quatre filières charentaises (Cognac, Pineau, Vins IGP, Vins « autres débouchés ») furent appelées à répondre à une série de questions sur l’économie du bassin. Elles se sont ensuite exprimées sur leurs attentes concernant l’acte délégué, du ressort de la Commission (voir plus loin). Enfin, chacune des filières a communiqué ses intentions de plantations nouvelles. Pour le Pineau, on sait ce qu’il en est (un peu plus de 400 ha sur 4 ans, programme déjà enclenché depuis 1 an). Pour le Cognac aussi (voir article ci-contre). L’IGP charentais (ex-Vin de pays) a demandé 400 ha sur 4 ans, avec une fourchette annuelle par dossier de 50 ares au minimum et 2 ha au maximum. Objectif : retrouver le niveau d’il y a dix ans, tant en termes de surfaces – 2 000 ha – que de production (autour de 120 000 hl vol.). A titre indicatif, l’attribution, en 2013-2014, d’un contingent de 50 ha (déconnecté de la demande actuelle), a été entièrement consommée.

Le Syndicat des vins, présidé par Xavier Latreuille et le CIMVC (Comité interprofessionnel des moûts et vins du bassin viticole des Charentes) se sont positionnés, quant à eux, sur une enveloppe de 3 500 ha de plantations nouvelles sur les 10 prochaines années. Issue d’une étude réalisée pendant un an, de 2012 à 2013, la demande vise uniquement la production de Vins de base mousseux, avec des vignes capables de produire entre 200 et 250 hl vol./ha. Pourquoi ce niveau de rendement ? « Pour que le vigneron gagne sa vie et que le vin de base n’arrive pas trop cher sur le marché. » Le volume estimé, de 800 000 hl vol., est qualifié à la fois de « significatif et de réaliste vis-à-vis de la demande. » Pour conforter le caractère de « filière », le cahier des charges de ces nouveaux ha pourrait prévoir un certain nombre de critères : que les vins ne soient pas vinifiés dans le même chai que les vins Cognac mais livrés à une unité de vinification ; que l’acheteur décide de la date de récolte ; qu’il y est sulfitage des bennes à vendanges.

Le rendez-vous du Plan stratégique de la filière vitivinicole
En même temps que le ministère de l’Agriculture procède à son enquête, FranceAgriMer a conduit la sienne. C’est le Plan stratégique de la filière vinicole. Parmi les nombreux points abordés par la projection à 25 ans, quatre ont plus particulièrement focalisé les discussions : la gouvernance du potentiel de production, la gestion de la gouvernance de la filière, l’enrichissement des vins et la R&D (Recherche et développement). Adopté lors du dernier Conseil spécialisé de France-AgriMer, le mercredi 14 mai, le rapport sera remis au ministre de l’Agriculture le
4 juin prochain. Toutefois, sur les questions de gouvernance (qui gère le potentiel de production entre les ODG et les interprofessions ?) un consensus n’a pu être trouvé entre négoce et viticulture. Il a finalement été décidé de geler cette question et de la réexaminer lors du Conseil spécialisé de juillet. Entre-temps, les échanges vont se poursuivre. « A ce moment-là, une position devra se dégager, coûte que coûte » a indiqué Jérôme Despey, président du Conseil spécialisé Vins et Eaux-de-vie.

Le rendez-vous de l’acte délégué
Le traité de Lisbonne, en 2007, a créé une nouvelle catégorie d’acte européen, celui de l’acte délégué. En contrepartie du mécanisme de la codécision dont a hérité le Parlement européen vis-à-vis du Conseil des ministres (décision a égalité avec le Conseil), la Commission européenne bénéficie d’une prérogative, celle de l’acte délégué. En clair, les mesures d’application de certains textes relèvent de son pouvoir. Certes, la Commission doit soumettre l’acte délégué aux votes du Conseil et du Parlement mais n’empêche ! Avec l’acte délégué, s’ouvre une nouvelle zone de négociation. La vigilance est de rigueur. Il ne faudrait pas qu’au détour de l’écriture des règles d’application, le texte se retrouve dévoyé de son objectif initial : l’encadrement des plantations, pour tous les segments de vins. Comme souvent dit, « le diable
se cache dans les détails ».

En ce qui concerne le dépôt de son projet d’acte délégué, la Commission a pris un peu de retard. En cause, les élections européen-
nes et la « mise à niveau » des prochains députés européens. Tiendra-t-elle son calendrier qui était de soumettre au vote du Parlement européen son acte délégué en octobre ou novembre 2014, pour une publication début janvier 2015 ? Quoi qu’il en soit, après traduction dans les législations nationales, le nouveau régime d’encadrement s’appliquera bien le 1er janvier 2016.

Regard de Mémoire

Oui, l’histoire ne se reproduit jamais à l’identique. Non il ne faut pas être timoré et passéiste. Oui, il faut y croire. Mais cela n’interdit pas d’avoir de la mémoire. Car, pour écrire l’avenir, on ne peut pas faire table rase du passé, faire semblant d’avoir tout oublié. Christian Baudry fait partie de ces hommes (et femmes) de mémoire qui, avant d’avoir de la mémoire, ont participé activement au projet professionnel de leur région.

Que pensez-vous de la proposition e planter 8 000 ha de vignes Cognac en 7 ans ?

Pourquoi pas mais en se mettant des garde-fous. Planter 8 000 ha sur 7 ans, cela revient à planter 1 000 ha par an, en se réservant la possibilité, année après année, d’arrêter, de retarder, selon l’évolution réellement constatée. C’est le premier garde-fou. Le second point qui m’interpelle a trait à l’hypothèse basse retenue par le Business plan : une progression annuelle des ventes de Cognac de + 1,5 %. Or, sur 25 ans, de 1989 à 2014, que constatons-nous ? L’évolution a été de 0 %. Il y a une stagnation des ventes. Dire que, à l’avenir, l’hypothèse basse se résumera à + 1,5 % me paraît un peu léger. On pourrait au moins retenir ce qui s’est passé depuis 25 ans.

Ces projections ne sortent pas de nulle part.

C’est vrai mais, il y a 40 ans, il avait été fait appel à un organisme que s’appelait la Sares. Il avait la réputation d’être ce qui se faisait de mieux comme société de prospective, quasi au niveau mondial. De ma vie, je n’ai vu une prévision à moyen terme du négoce se réaliser et je suppose que, pour apprécier l’évolution des ventes, l’étude d’Eurogroup se fonde pas mal sur les projections du négoce. Un négoce qui s’est révélé ou bien trop optimiste dans les années soixante-dix ou bien trop pessimiste dans les années quatre-vingt-dix. Je me souviendrais toujours quand le négoce nous expliquait que la bonne surface pour le Cognac se situait entre 55 et 60 000 ha. Que c’était une bêtise d’en avoir 75 000 ha. Des rendements trop bas fragilisaient les exploitations. Avec 60 000 ha, on pourrait avoir une production plus abondante et donc rentable. Et ça, c’était il y a dix ans. A l’époque, la prudence était peut-être du côté de ceux qui soutenaient : « Nous avons 75 000 ha de vignes. Conservons le potentiel. Cela pourra peut-être servir un jour. » Les mêmes qui pensaient, il y a dix ans, qu’il y avait 15 000 ha de trop prétendent aujourd’hui qu’il manque 10 000 ha.

Les représentants professionnels soutiennent le projet de plantation. Ils ne sont pourtant pas tous nés de la dernière pluie.

Vous n’empêcherez jamais les gens d’avoir la mémoire courte. Aujourd’hui nos représentants voient que la situation va bien dans l’ensemble et sont tentés – c’est humain – de penser que c’est grâce à eux. Moi, j’estime plutôt que c’est le résultat du serrage de boulons que la génération d’avant a fait. Nous avons diminué les rendements tout en conservant nos vignes. Et ça, avec quelques autres, j’ai la modestie de le revendiquer.

Un des arguments clés en faveur des plantations consiste à dire « qu’on ne peut pas vendre ce que l’on n’a pas produit ». Concrètement, pour se développer, il faut produire.

Oui mais, en 2004, le négoce mettait du compte 6 dans ses VS parce qu’il estimait avoir de la marchandise qu’il ne vendrait jamais. Le négoce ne travaille jamais à long terme, en tout cas tel que nous le conce-vons, nous, viticulteurs. Le négoce, surtout aujourd’hui, se projette à long terme avec des objectifs d’au mieux 5 ans, une durée qui s’assimile vraiment à du très long terme pour le négoce. Or qu’est-ce que 5 ans pour la viticulture ? Quand on met un pied de vigne en terre, dans 5 ans, sortira à peine la première bouteille de trois étoiles.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Si la discussion sur les plantations nouvelles étaient arrivées il y a deux ans, ce n’est pas 1 000 ha par an que nous aurions demandés mais peut-être quatre fois plus. Ainsi, la temporisation actuelle, avant que des positions irrévocables soient prises, nous sauve peut-être d’une situation catastrophique. C’est pour cela que je suis assez optimiste.

 

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