Sérénité retrouvée en Charentes. L’affaire des transferts litigieux d’autorisations de replantation hors bassin Charentes-Cognac a été jugulée.
Un « happy end » à mettre au crédit d’une mobilisation générale, qui a largement dépassé le périmètre de la région et de son syndicat viticole UGVC : négoce, interprofession, syndicalisme agricole jeune et aîné, administration, ministère de l’agriculture, parlementaires, réseau viticole national et communautaire…
Un arrêté du ministère de l’agriculture, paru fn février, instaure un contrôle plus resserré des conditions d’exploiation, pour avoir droit de transférer des autorisations de replantation.
Si environ 300 ha sont passés au travers « des trous de la raquette » – la faille juridique que personne n’avait identifiée à temps, sauf les contrevenants – c’est un moindre mal par rapport à la traînée de poudre qui aurait pu s’embraser.
Prochaine étape ! Sécuriser le cadre juridique du vin Cognac, en lui permettant de retrouver un statut propre, celui de vin apte à la production d’une eau-de-vie sous signe de qualité. Une démarche en cours à Bruxelles.
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