Vignerons de l’île de Ré : le terroir rhétais pour valeur ajoutée

10 avril 2018

Vu du continent, la SCA Uniré est un exemple de réussite dans le giron des coopératives charentaises. Elle est reconnue pour l’unité de son modèle, la performance de son outil et le bon niveau de rémunération de ses adhérents. Pour préserver le tissu agricole Rhétais, la structure capitalise sur son terroir et l’identité des productions qui en sont issues, des arguments qui ont toujours fait sa force, tant sur le plan économique, qualitatif qu’environnemental, ses dirigeants en sont convaincus.

Tous les agriculteurs de l’île de Ré, ou presque sont convaincus du rôle structurant qu’a eu la coopérative pour leur territoire. Sans cette unité, les productions emblématiques de la pomme de terre primeur, des vins de pays, du Pineau et du Cognac n’auraient probablement pas permis de maintenir en place cette agriculture traditionnelle qui contribue à la richesse du patrimoine insulaire. Mais les temps changent et la coopérative doit relever de nouveau défis. L’année 2016 avait été marquée par le départ historique de l’un des apporteurs de la cave. Ce viticulteur de vocation tardive issu du secteur de la grande distribution a voulu tenter en solo l’aventure de la production et de la vente directe. Sur l’activité maraîchère, les initiatives de commercialisation au détail, concurrentes de la coopérative, existent déjà de longue date. Elles concernent des pommes de terre primeurs issues de l’île (mais pas toujours reconnue d’AOC) qui viennent perturber l’économie bien huilée de la filière à forte valeur ajoutée qu’est l’AOC. « Nous sommes engagés à l’apport total pour tout ce qui concerne les productions de pommes de terre primeur, des raisins mais aussi de l’achat à notre coopérative d’approvisionnement de l’agrofourniture nécessaire à nos activités, rappelle, lors de l’assemblée générale, le président Jean-Jacques ENET, notre coopérative a toujours respecté ses engagements et sans elle, l’agriculture rhétaise aurait une tout autre image ».

 

Beau millésime 2016, excellent en 2017

 

Pour le Cognac, le millésime 2 016 s’est caractérisé par un volume de récolte moyen (-12 % par rapport à 2015) et des degrés plutôt élevés (11,26 % vol). Comparée à 2015, la production de Cognac issue de la récolte 2 016 (2 009 hl ap) s’est donc maintenue à quelques hectolitres d’alcool pur près. Coté vins de pays, l’abondance et le potentiel de garde des volumes issus de cépages rouges ont permis de reconstituer les stocks de ces produits victimes de leurs succès. En revanche, la production des vins de pays de cépage chardonnay fut faible. La production a peiné à couvrir les besoins de la gamme mono cépage « soif d’évasion ». Pour compenser ce déficit, les belles qualités récoltées en ugni-blanc ont été travaillées en assemblage. La récolte de 2016 a également profité à reconstitution des stocks de Pineau des Charentes, plus profitables à la qualité et à la constance du produit.

En 2017, le vignoble de l’île de Ré n’a pas du tout été touché par l’épisode de gel de printemps. Les belles conditions estivales en ont donc fait un millésime en tous points exceptionnel (+57 % sur les cépages blancs autres, + 20 % sur les cépages rouges et + 25 %, en alcool pur, sur les cépages blancs Cognac).

 

Les ventes de vins et de Pineau ont le vent en poupe

 

Tous les indicateurs de progression des ventes sont au beau fixe puisqu’avec 11,82 % de progression, les ventes de vins de pays ont dépassé le million d’équivalents cols au cours de l’exercice 2016-2017. Les vins rosés qui représentent plus de la moitié de la gamme progressent à eux seuls de plus de 18 % sur l’exercice, profitant notamment de l’effet d’aspiration liée au lancement de nouveaux produits tels que l’Azuré rosé (Gamme spécifique grande et moyenne surface) et la cuvée du stade rochelais (12 600 cols vendus l’année du lancement). Les vins de la gamme « soif d’évasion », la qualité prémium représentent 200 000 bouteilles et progressent aussi très rapidement. Selon la coopérative, cet intérêt croissant pour les belles qualités de vins mieux valorisés est la preuve du bien-fondé de la politique qualité exigeante sur la matière première. Les ventes de Pineau des Charentes conditionné ne sont pas en reste. Malgré un marché global en récession les ventes de blanc et rosé progressent de façon équitable à 3,07 %).

 

Pineau : le rendement qui fâche

 

Face aux rendements plutôt attractifs des vins de Pays et du Cognac, la baisse du rendement du Pineau des Charentes fut une pilule difficile à avaler pour les adhérents : « Je ne comprends pas, vous nous dites que les ventes de Pineau progressent et on nous baisse brutalement le rendement sans que nous puissions corriger nos superficies. Ce manque de souplesse dans l’affectation pénalise les bons vendeurs. Il revient à nous interdire de produire les volumes que nous sommes capables de vendre par nous-même ! » s’insurge un livreur au fond de la salle. Interpellée sur le sujet, Émilie Billotte, directrice du syndicat des producteurs de Pineau des Charentes, explique que cette décision collégiale visait à assainir la dégradation inquiétante des cours du vrac et des prix de la bouteille constatée sur l’ensemble du marché.

 

Dénomination spécifique pour terroirs spécifiques

 

Jean-Jacques ENET confirme que la décision syndicale pénalise la coopérative dont les ventes progressent continuellement en volume et en valeur et dont produits jouissent d’une belle notoriété aux yeux des consommateurs. Il souhaite à ce titre que les discussions en cours pour la reconnaissance des dénominations géographiques complémentaires « Île de ré » et « Île d’Oléron » puissent enfin aboutir à une reconnaissance dans le cahier des charges de l’appellation d’origine, comme c’est déjà le cas pour l’IGP Charentais (cf. encadré ci-joint).

« Les ventes de notre Pineau Ilrhéa progressent de 3 % dans un marché du Pineau qui baisse de 5 %. C’est bien la preuve que certains clients sont très attachés à la consommation de productions issues de nos îles avec tout ce que cela induit pour notre territoire. Il est donc normal que nous puissions continuer d’y faire référence » indique-t-il devant son assemblée.

 


Dénomination géographique complémentaire : l’enjeu.

Tous les Pineaux des Charentes sont égaux devant leur cahier des charges. C’est du moins le cas tant qu’il n’est pas fait référence à des zones géographiques complémentaires dans les règles de production de l’AOC. Car en l’absence de principes clairs, les services chargés de la répression des fraudes estiment que toute évocation d’un terroir plus restrictif que l’aire d’AOC en complément du nom de l’appellation (exemple : Île de Ré ou Ilhéa) est de nature à tromper le consommateur. En effet, l’administration considère que cette mention portée sur l’étiquette sous-entend que le produit serait d’une qualité supérieure ou porterait des valeurs spécifiques d’un terroir. Si ce principe n’a pas fait l’objet d’un accord au sein de l’ODG, il induit une discrimination par rapport aux autres produits de l’appellation. L’IGP « vins charentais », a prévu, depuis son origine, cinq dénominations géographiques dans son cahier des charges : Île d’Oléron, Île de Ré, st Sornin, Charente et Charente-Maritime. Les producteurs des îles de Ré et de l’île d’Oléron souhaitent donc extrapoler cette logique à l’AOC Pineau dans un souci de cohérence vis à vis de leurs gammes. Jean-Jacques ENET, le président des vignerons Rhétais, considère que ce travail est aujourd’hui presque abouti pour passer le cap d’une validation en assemblée générale du Syndicat reconnu ODG : « D’abord, il y a notre terroir qui est unique, en raison de nos frontières naturelles sans équivoques, de nos sols à caractère filtrant et notre climat maritime et iodé. Ensuite vient le caractère historique puisque la création de nos marques remonte à plusieurs dizaines d’années. On peut d’ailleurs dire que les vignobles des îles, et de la côte en général, ont été des précurseurs dans le développement de l’appellation. Enfin, il y a la question économique. Le Pineau représente historiquement 30 % de la production des vignobles insulaires avec une commercialisation, pour la quasi-totalité, en vente directe. Il n’y a pas d’autres zones dans l’aire de production ou le Pineau des Charentes fait à ce point corps avec son terroir ». Mais la modification du cahier des charges n’est pas acquise puisqu’elle devra passer par les fourches caudines d’un vote à l’ODG. Et du côté du syndicat, certains s’interrogent sur l’intérêt le faire émerger des dénominations qui constituent un argument commercial pour des produits dont le positionnement se situe, selon eux, dans la moyenne basse des prix constatés en vente directe. « Faux » s’insurgent les viticulteurs concernés qui rappellent que bouteilles de Pineau sont généralement positionnés plus chers que celles issues du continent et vendues sur leur zone de chalandise (83 % des ventes de la coopérative se concentrent sur Ré et La Rochelle) pendant la période estivale. Si un terrain d’entente est trouvé dans les semaines à venir, la modification du cahier des charges du Pineau attendue en 2018 pourrait finalement proposer l’introduction des dénominations Île de Ré et Île d’Oléron.

 

La technicité au service du collectif

 

La coopérative veille à tenir son outil de vinification et de commercialisation à la pointe, de la technicité. À titre d’exemple, elle étendra à d’importants volumes un dispositif de bio protection de la vendange qui permet, par l’emploi de micro-organismes non-fermentaires, de réduire les doses de sulfites ajoutés tout en révélant la pleine complexité des vins. La question environnementale est prégnante dans l’île et les viticulteurs y sont sensibles. Le vignoble est cultivé à 11,5 % en agriculture biologique et la coopérative a fait, de longue date, le choix de financer, à l’échelle de l’intégralité de son vignoble, un réseau de confusion sexuelle qui permet d’éviter la pulvérisation de traitements insecticides contre le ver de la grappe. À l’échelle de la coopérative, l’indice de fréquence de traitement (IFT) est de 12 pour une moyenne à 18 à l’échelle du vignoble de Cognac.

 

Le vignoble vieillissant suscite des inquiétudes.

 

35 % du vignoble d’ugni blanc a plus de 25 ans et 37 % des merlots ont plus de 30 ans. La productivité du vignoble Rhétais est faible (72 hl/ha en moyenne sur ugni blanc) et les producteurs les plus âgés ne sont pas toujours enclins à renouveler leur vignoble (2,8 % de renouvellement annuel). Un groupe de coopérateurs a pris l’initiative d’éditer de façon régulière un document de synthèse qui présentera les objectifs à moyen terme que la coopérative se fixe. Une manière de fédérer les ambitions sous une bannière commune. Le premier volet concernait le renouvellement des générations. Michel Pelletier, ancien président et jeune retraité a fait part de son expérience de transmission à un jeune exploitant hors cadre familial. « Cette question ne s’improvise pas, assène-t-il, il faut plusieurs années pour recruter et installer un successeur et j’invite mes collègues qui n’ont pas, à ce jour de succession à entretenir leur outil de production et à s’inscrire au plus vite au répertoire des installations ».

 

Pomme de terre primeur : Unir les forces vente avec Noirmoutiers

 

Les mêmes clients, les mêmes problèmes, les mêmes cibles… a priori voici la définition exacte de ce que sont deux concurrents. Et pourtant… Les deux coopératives maraîchères de noirmoutiers et de Ré ont fait le choix stratégique de s’associer au sein d’une même entité commerciale pour unir leurs forces. Une alliance de raison pour faire front face à une distribution particulièrement rude qui savait jusqu’ici profiter de leur désunion. « L’objectif ultime est de toujours mieux rémunérer nos adhérents » argumente Christophe BARTHERE, le directeur d’Uniré. Sur le papier, ce mariage va induire des synergies, l’Île de Ré bénéficie d’une reconnaissance AOP alors que Noirmoutier, vise prochainement l’obtention d’un label rouge. Par contre, en termes de volume, Noirmoutier représente 4 fois la production rhétaise. Son réseau de distribution est mathématiquement beaucoup plus vaste que celui de Ré ce qui représente une opportunité de développement pour cette dernière.

 

La pomme de terre de l’île de ré en quelques chiffres.

19 producteurs

130 ha en production sur 350 ha dans l’appellation (rotation 1 an/3)

2 000 tonnes produites à 16 t/ha

Distribution : GMS 75 %, restauration et grossistes 25 %

 

 

 

Cognac de l’Île de Ré

 

 

Comme aucun autre…

Voilà déjà 10 ans que la maison Camus a fait le pari d’une gamme de Cognac mono cru originaire à 100 % de l’Île de Ré. D’abord concentrée sur le XO, la gamme s’est petit à petit forgé une identité craft aux expressions « marines » pour se positionner sur le créneau prémium des Whiskies Écossais. Plutôt que de masquer ces caractères typés que d’autres considéraient comme atypiques, Patrick Léger, le maître de chai a cherché, par tous les moyens à révéler ces caractéristiques et à livrer une identité propre à chacun des trois produits de la gamme.

 

« Nous recherchons à mettre en valeur voire à exacerber la typicité marine de vos produits et en en aucun cas à l’écraser ». Voilà un langage nouveau pour les vignerons de l’île de Ré. Ces propos sont ceux de Patrick Léger, le directeur général Amont et maître de chai de la maison Camus à l’occasion de l’assemblée générale de la coopérative. Car depuis des décennies, les vignerons Rhétais étaient plutôt habitués à s’entendre dire que leurs eaux-de-vie étaient trop typées, iodées et présentaient même parfois des odeurs d’algues ou de varech. La cave coopérative qui avait pris acte de cet état de fait tentait par tous les moyens d’estomper voire de masquer cette fameuse typicité pour rentrer dans le standard Cognaçais.

C’est Camus qui, à la fin des années 2000, a eu suffisamment de « nez » pour repérer le potentiel que représentait la vente d’un Cognac monocru de l’île de Ré. « À l’origine, beaucoup ne comprenaient pas notre choix et certains même souriaient. Et puis, lorsque le projet a pris forme, nous avons senti que les opinions évoluaient… » Explique Patrick Léger.

 

Ce terroir si singulier

 

Il n’y a aucun doute, c’est le terroir insulaire qui confère au Cognac Rhétais son goût si spécifique. Et pour bien comprendre de quoi il s’agit, le maître de chai a détaillé une partie de l’étude que la maison a fait produire sur le sujet. D’abord, son climat, tellement océanique qu’on pourrait presque le qualifier de « marin » se caractérise par de fortes amplitudes thermiques, des nuits fraîches et des précipitations supérieures à celles du continent. Puis vient la spécificité des sols très filtrants et propices à la culture de la vigne. Mais ce qui marque le plus la typicité des raisins, c’est, leur teneur en sodium, conséquence directe des embruns marins et de la teneur naturelle des sols. « C’est précisément ce qui nous intéresse avec cette matière première car nous sommes en présence d’un style unique, caractéristique d’une île que nous essayons, à tous les stades de l’élaboration de mettre en valeur. » explique le maître de chai.

 

Un process réaménagé

 

Partant du principe qu’il est parfois plus simple d’exacerber un terroir que de le masquer la maison Camus a repris à la base l’ensemble du process de fabrication en expérimentant plusieurs pistes. La distillation des lies proscrite jusqu’à l’arrivée de Camus sur l’île de Ré pour des raisons de typicité fût encouragée et maitrisée avec, par exemple, un prélèvement plus réduit de têtes. Le parcellaire est aussi un élément de sélection avec la vinification et la distillation séparée des zones ou le sel a un impact important sur le terroir et la qualité. Le caractère iodé des eaux-de-vie jeunes est plus expressif dans ces conditions et confère aux eaux-de-vie des arômes délicats d’algues, de fleurs séchées ou de foin frais. Coté vieillissement, la maison a pris le parti de travailler les codes des Whiskies Islay dont les similitudes avec le Cognac de Ré semblent évidentes du fait de leur caractère tourbé, iodé et salé. La maison Camus a donc fait le choix d’inventer une méthode de vieillissement unique pour chacun des trois produits de sa gamme afin de leur offrir une identité et une histoire en phase avec leurs origines.

 

3 histoires originales pour 3 produits originaux

 

En termes de vieillissement, la gamme Île de Ré de la maison Camus est construite selon le schéma des scotchs 3-6-12 ans mais sans faire référence aux mentions traditionnelles de l’AOC Cognac (VS, VSOP, XO). La maison a fait le choix délibéré d’adopter ses propres codes plus en phase avec la culture des Whiskies Islay qui est sa cible. Mais dans les faits chacun de ces Cognacs a hérité d’une histoire de vieillissement originale dans tous les sens du terme :

Fine Island : C’est le produit le plus jeune, il est vieilli dans des fûts de Cognac roux qui lui confèrent plus de légèreté et un faible impact aromatique du chêne.

Double Matured : C’est un Cognac dont la base est comparable au fine Island mais qui a fait l’objet d’une finition dans les chais de Camus à Cognac. Cette dernière phase est assurée dans des fûts roux de Cognac qui ont été ouverts et brûlés et brûlés à la torche comme pour certains scotchs. Cette chauffe dite « crocodile » éclate et imprègne la surface de la douelle pour conférer, au cours d’un finishing de quelques semaines des notes délicates grillées et fumées.

Cliffside Cellar : C’est la qualité la plus vieille de la série. Cette eau-de-vie rassise sélectionnée dans le stock de la coopérative a été « délocalisée » pendant plusieurs mois dans le fort de la prée, un bâtiment emblématique de l’île construit en 1 626 à deux pas de l’océan. L’eau-de-vie est ainsi baignée durant de longs mois par les embruns salés qui lui donnent un caractère marin affirmé.

« Chaque fois que nous le pouvons, nous faisons en sorte que ces produits soient placés dans le même linéaire que les whiskies et le consommateur semble apprécier ce positionnement »  explique Patrick LEGER.

 

Une niche couronnée de succès.

 

Avec des progressions de 7 à 12 %, les Cognacs de l’île de Ré constituent, dans la gamme Camus, une sérieuse piste de croissance. Les produits sont distribués dans le monde entier avec en première ligne, la France (40 %), le Japon (17 %) et la Russie (10 %). « Personnellement, je crois beaucoup au marché français car ces produits correspondent en bien des domaines aux attentes des consommateurs de Whisky ». Et face aux perspectives de développement du produit, le maître de chai n’hésite pas à inciter les producteurs à planter en sollicitant de nouvelles autorisations de plantation.

Sur le plan qualitatif, les produits jouissent d’une belle reconnaissance et de récompenses internationales, particulièrement dans la catégorie des produits novateurs. « C’est la preuve que votre terroir est capable de grandes choses. Votre force réside avant tout dans l’identité de votre île. N’hésitez donc pas, pour tous vos produits, à la mettre en avant » affirme le maître de chai face aux vignerons de l’Île de Ré.

 

 

A lire aussi

Campagne PAC 2024 : Tout ce qu’il faut savoir 

Campagne PAC 2024 : Tout ce qu’il faut savoir 

Depuis le 1er avril et jusqu’au 15 mai 2024, les télédéclarations de demande d’aides au titre de la campagne 2024 sont ouvertes.Voici tout ce qu’il faut savoir pour préparer au mieux sa déclaration.

La Chine et le cognac : un amour inséparable

La Chine et le cognac : un amour inséparable

Avec plus de 30 millions de bouteilles officiellement expédiées en Chine en 2022, la Chine est le deuxième plus important marché du Cognac. De Guangzhou à Changchun, ce précieux breuvage ambré fait fureur. Plutôt que se focaliser sur les tensions actuelles, Le Paysan...

error: Ce contenu est protégé