Utilisation de produist phytosanitaires : Comment se protéger au mieux

7 juin 2011

A 95 % les produits de traitements pénètrent par la peau. Se protéger et se laver après contact font donc partie de la prévention de base. Après les céréales, la viticulture est le deuxième secteur d’activité à connaître le plus de problèmes de santé.

 

 

tablier_phyto.jpgLe magasinier d’un entrepôt agro-phyto, situé au cœur du vignoble charentais, confirme la sensibilité accrue de ses clients à la problématique santé. « Depuis deux ou trois ans, l’on assiste à une véritable prise de conscience. Les mentalités évoluent, surtout de la part de la jeune génération : peur de la maladie incurable, responsabilité vis-à-vis du personnel. Et la formation Certiphyto n’a fait que renforcer le processus. » Aujourd’hui, un rayon entier du magasin est consacré aux équipements individuels de protection (EDI) : masques à cartouches filtrantes, combinaisons jetables, tablier phyto, gants spécifiques, lunettes anti-buée…Ces équipements visent essentiellement la phase de préparation de la bouillie ainsi que le nettoyage du pulvérisateur, voire les interventions sur le pulvé, en cas d’incidents à la vigne. Souvent considérée comme moins dangereuse que la phase de traitement, l’étape de la préparation de la bouillie est pourtant loin d’être anodine. L’opérateur manipule des produits concentrés. Il s’expose à des risques d’éclaboussures, notamment sur les mains et les yeux. Ainsi, est-ce une phase à risque, repérée comme telle par les techniciens prévention. Pour le traitement des vignes proprement dit, beaucoup de viticulteurs possèdent une cabine climatisée équipée d’un filtre à charbon actif. Mais cette protection peut s’avérer illusoire ou carrément piégeante quand le filtre à charbon actif ne joue plus son rôle (voir article pages 32-33). Pour les viticulteurs qui ne possèdent pas de cabine – il y en a encore – ils ont intérêt à bien se protéger : masque à charbon actif, combinaison et gants adaptés. Enfin, il y a le personnel, saisonnier ou non, qui travaille dans les vignes. Pour lui aussi, la vigilance est de rigueur. Le conseil de base : se laver dès que l’on sort des vignes.

se laver, le plus vite possible

Sur le court terme, le contact avec les produits phytosanitaires peut entraîner problèmes cutanés, digestifs, oculaires, respiratoires. Sur le long terme, on pense bien sûr aux cancers ainsi qu’aux maladies neurologiques. La maladie de Parkinson est souvent citée en viticulture. Outre les protections individuelles (masques, gants, lunettes, combinaisons), la précaution numéro un consiste à se laver le plus rapidement possible après contact avec le produit : lavage des mains, des avant-bras mais aussi douche, quand c’est possible. « Si on ne se lave pas, le produit continue à pénétrer dans la peau » note Bruno Farthouat, technicien prévention à la MSA des Charentes. Le spécialiste de la prévention ne voudrait plus voir de travailleurs sortir des vignes et monter dans leurs voitures sans s’être lavés auparavant les mains. Il conseille aux personnes – exploitants comme salariés – de penser à mettre une réserve d’eau dans leur véhicule, ne serait-ce qu’un simple jerricane. « C’est la chose minimale à faire. » Evidemment, le must consiste à prendre une douche dans la foulée. « Dois-je prendre une douche à midi ? » interroge un salarié viticole. « C’est ce qu’il faudrait faire en effet répond B. Farthouat, mais pensez au moins à vous doucher juste après la journée de travail, sans attendre le soir. »

farthouat.jpgNormalement, les employeurs de main-d’œuvre ont l’obligation de mettre à disposition des salariés une douche, dès lors que le personnel utilise les produits de traitement. Car l’emploi des produits phyto appartient à la nomenclature des travaux insalubres. A ce titre, l’équipement de douche (avec eau chaude) sur le lieu de travail est obligatoire, en sachant que le temps de la douche fait normalement parti du temps de travail. A l’évidence, il y a de la marge entre la théorie et la pratique. Quant aux aides financières pour construire un local sanitaire sur l’exploitation, elles n’existent pas. « Puisque c’est obligatoire, il n’y a pas d’aide. »

 

 

 

 

bien lire l’étiquette

Comment bien se protéger ? Damien Roy, technicien à la Chambre d’agriculture de la Charente, spécialiste des questions d’environnement, met l’accent sur un préalable : bien lire l’étiquette. « Il ne sert à rien de se protéger pour tout, tout le temps. Si l’étiquette signale un danger pour les yeux, il ne sera peut-être pas nécessaire de prendre un masque. Il suffira de s’équiper de lunettes. Si, par contre, c’est l’inhalation qui pose problème, ce sera le masque à charbon actif, en sachant que, dans certains cas, il faudra les deux. » Le jeune technicien appelle de ses vœux un utilisateur responsable, qui prenne en main sa sécurité et s’adapte à la situation. « Dans un local fermé, il faudra peut-être mettre un masque pour manipuler des produits en poudre, même si, sur le papier, ces produits sont réputés peu dangereux. »

des gants protecteurs

Pendant la phase de manipulation des produits ainsi que pendant le remplissage du pulvérisateur, le port des gants est indispensable. Comme déjà dit, la main est un organe particulièrement exposé. Mais on ne choisira pas n’importe quels gants. Sur le marché, existe deux grandes familles de gants compatibles aux produits chimiques : les gants Néoprène et les gants Nitrile. Aujourd’hui, les gants Nitrile, plus souples, ont tendance à l’emporter sur les gants Néoprène, plus épais et donc moins pratiques (sans être plus protecteur). David Bec, de la société Securama (voir encadré), décrit les gants Nitrile qu’il commercialise. « Ce sont des gants haut de gamme, fabriqués en Allemagne. Leur triple couche offre une très bonne protection. La doublure coton permet de les enfiler et de les retirer facilement. Elle améliore aussi le confort d’utilisation. » Quelle est la durée de vie d’un gant Nitrile ? Tout dépendra de l’emploi que l’on en fait. Un céréalier qui effectue 4 traitements par an, ramassés sur une période de 8 jours, pourra peut-être les conserver deux ou trois ans. Par contre un viticulteur réalisant 10 ou 11 traitements aura sans doute intérêt à redémarrer la campagne avec une paire de gants neufs. A côté du gant réutilisable, existe aussi les gants Nitrile jetables. Ils présentent une caractéristique intéressante, celle d’être équipés d’une manchette de 10 cm de long, qui protège le poignet. « Quand les utilisateurs y ont goûté, ils ne veulent plus autre chose » commente le responsable commercial de Securama. Pour manipuler des produits de traitements, les gants fins jetables classiques sont à bannir. Pas assez protecteurs.

tablier et combinaison jetable

En phase de préparation de la bouillie, il convient aussi de se protéger le corps, contre les gaz vapeurs mais surtout contre les éclaboussures. Depuis quelque temps, est apparu sur le marché le tablier phytosanitaire, un produit qui connaît un certain succès. En polyéthylène, il se présente sous la forme d’un tablier type « tablier de salle de traite ». Pourvu de manches, il s’enfile par la tête. Fabriqué par Manulatex, une société du Maine-et-Loire spécialisée dans les tabliers de travail, c’est la société Syngenta qui fut à l’initiative de son développement. La société phytosanitaire s’était aperçue qu’au stade de la préparation de la bouillie, les agriculteurs faisaient parfois l’impasse sur la protection, compte tenu de la difficulté à s’équiper d’une combinaison. Se dévêtir sans se souiller les mains avec les projections de produits posait problème. Syngenta a donc suggéré à la société Manulatex de réfléchir à la conception d’un tablier adapté à la protection phyto. Ce tablier, baptisé S. Protec (S pour Syngenta), est certifié EPI catégorie 3. Le tablier phyto se rince à grande eau après utilisation et doit être stocké dans un endroit sec.

En matière de protection du corps, les autres alternatives sont, classiquement, les combinaisons spécifiques, jetables ou réutilisables et, à la marge, les combinaisons de travail normales, en coton. Réalisées en « non tissé » – à base de microfibres revêtues d’une couche de colle – les combinaisons jetables procurent une bonne protection. Même chose pour les combinaisons réutilisables, normées « produits chimiques ». Elles sont lavables en machine. Leur limite d’utilisation ? La limite d’usure, autrement dit la déchirure. Quant à la combinaison de travail classique, elle doit être perçue comme un pis-aller. Le coton respire. Il est donc perméable aux gaz-vapeur. Par ailleurs, il faut penser au nettoyage de la cote. « La laver avec d’autres linges, ce n’est pas terrible ! » glisse le technicien prévention MSA. S’il est très rare que les viticulteurs se chaussent de bottes « chimie » quand ils préparent leur bouillie, ils portent fréquemment des lunettes anti-buée, pour se protéger les yeux. Il en existe de très performantes. « Placer au-dessus d’une tasse de café très chaude, elles ne se fardent pas » rapporte David Bec. Sa société distribue les lunettes de la société Huvex, celle qui fournit l’équipe de France de ski.

masque à cartouche filtrante

Dans la panoplie de la prévention aux risques phytosanitaires, le masque à cartouches filtrantes A2P3 (voir page 26 « Nomenclature DPI ») fait partie des incontournables. Matériel bien connu des viticulteurs, il existe dans la version « pression négative » – la plus courante – ou dans la version « pression positive ». Dans ce cas-là, un moteur conduit l’air filtré dans une cagoule ou dans un masque. Ce type d’appareil répond davantage à des situations de traitement sans cabine. En « pression négative », les masques se présentent sous la forme « demi-masque » ou « masque complet ». Ils seront équipés, selon les cas, d’une à deux cartouches filtrantes au charbon actif. Les deux cartouches permettent de mieux équilibrer le poids de chaque côté du visage. De nouveaux matériaux arrivent sur le marché, comme le silicone (utilisé jusqu’à présent dans l’industrie). De 550 g, le poids d’un masque tombe à 350 g. Existe aussi un demi-masque jetable, à la cartouche solidaire.

Quelle est la durée de vie des cartouches filtrantes utilisées dans les masques ? David Bec explique qu’il y a trois notions à prendre en compte : la limite d’utilisation avant ouverture, de 3 ou 4 ans en général ; la durée d’utilisation après ouverture, qu’il chiffre, pour ses produits, à environ 6 mois. Quant au dernier critère, il est lié à la notion d’utilisation. « Et là, nous sommes un peu dans le flou » reconnaît le technicien. Il estime qu’au bout de 25-30 h d’utilisation, « il faut être vigilant ». Sur ce type d’équipement, l’odeur peut jouer comme un signal d’alerte. « Quand les gens sentent l’odeur dans le masque, en général ils le changent. » La détection par l’odeur est beaucoup plus difficile dans une cabine de tracteur, où l’air est plus dilué. D’où un risque accru. « Quand une cartouche est “claquée” – le terme usuel pour désigner une cartouche usée – elle va relarguer, relâcher une partie des produits qu’elle a capturée. C’est vrai pour les masques individuels comme pour les cabines climatisées équipées de filtres à charbon actif. » Petit détail qui a son importance : ne pas oublier de fermer la porte de la cabine de tracteur quand on prépare la bouillie.

l’incorporateur de produit

Toujours au stade de la préparation de la bouillie, Bruno Farthouat, le conseiller prévention de la MSA des Charentes, insiste sur un équipement qui lui semble présenter un réel intérêt : l’incorporateur de produit. Encore très peu répandu en viticulture, il permet de préparer la bouillie à hauteur d’homme, sans être obligé de grimper sur le pulvérisateur. Il évite entre autres que le préparateur « ait le nez sur le sac de produit ». Sur les pulvérisateurs céréaliers, le bac d’incorporation figure d’origine, sur le côté de l’appareil. C’est au moins vrai pour les matériels moyen/haut de gamme. Rien de tel pour les pulvérisateurs viticoles, qui n’en sont pas équipés. La solution ? Bricoler soi-même un incorporateur de produit, à partir d’un vieux tank à lait, que l’on équipera d’une pompe, d’un jeu de vannes et d’une télécommande pour remplir le pulvérisateur sans débordement. On peut aussi se procurer en kit l’appareil. Les concessions agricoles vendent des incorporateurs de produits, avec agitateur et pompe de relevage. Leur prix : entre 700 et 800 €. Aujourd’hui, rares sont les exploitations viticoles à en être équipées. « En général, les exploitants préfèrent mettre leur argent ailleurs » constatent les techniciens. On en trouve quelquefois sur les grosses exploitations, quand le personnel effectue les traitements.

les dépannages au champ

Pendant la phase de traitement, des pannes ou des dysfonctionnements peuvent survenir. Pour les techniciens prévention, ces incidents au champ font même partie des risques majeurs d’accidentologie, avec la préparation de la bouillie. Pour effectuer le dépannage, le conseil de bon sens sera, avant toute chose, d’avancer le couple tracteur/pulvérisateur hors de la zone de traitement. « Cela évite de se mettre du produit dessus. » Autres recommandations pratico-pratiques : disposer d’une paire de gants jetables pour effectuer la réparation ainsi que de petits accessoires pour déboucher les buses. Et bien sûr, il faudra penser à se laver les mains après intervention… ainsi qu’à fermer sa porte de cabine. Des kits d’intervention plein champ sont proposés. Ils comportent des paires de gants jetables, une brosse à buses, une bouteille d’air sec pour souffler dans les buses. Leur prix ? Environ 25 €.

Après le traitement, vient le nettoyage du matériel. A cette occasion, on ne portera que des vêtements de pluie et non une simple combinaison de protection, non imperméable. Egalement de rigueur les gants – les mêmes que ceux qui servent à la préparation – ainsi que des lunettes, contre les risques de projection.

le pallisage

Si le palissage de la vigne (le relevage) semble une phase moins exposée, elle comporte elle-même des risques, risques notamment liés aux conditions dans lesquelles s’exercent ces travaux. En général, il fait chaud. Et quand il fait chaud, les pores de la peau sont largement dilatés, comme autant de portes d’entrée aux résidus de produits. La préconisation d’usage est d’éviter de relever aux heures de trop fortes chaleurs. Plus facile à dire qu’à faire. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut se protéger la peau. Relever torse nu est absolument à proscrire. « Cette pratique ne devrait plus exister » s’insurge le technicien prévention de la MSA. Les jeunes surtout ont tendance à se vêtir légèrement, avec juste un débardeur. Normalement, il faudrait relever avec des manches longues et, pourquoi pas, porter des gants. Mais là, il ne faut pas rêver ! A l’optimum, il serait également souhaitable de se changer avant de monter en voiture (revêtir des vêtements propres). On n’insistera pas sur la nécessité de se laver les mains et les avant-bras juste après la fin de travail, sans oublier la douche, le plut tôt possible. Naturellement, l’employeur doit veiller aux délais d’entrée à la parcelle, variable selon les produits (48 h pour le Folpel…).

Dans le cadre de la démarche Certiphyto, pas mal de chefs d’exploitation se sont frottés aux discours sur la prévention. Comment ont-ils réagi ? « Ils n’arrivaient pas en terrain inconnu » racontent les intervenants. « Ils possèdent pratiquement tous des équipements de prévention mais l’usage qu’ils en font laisse parfois à désirer. » Un gros point noir concerne les filtres à charbon actif des cabines de tracteur. Manifestement, c’est la bouteille à l’encre. Les messages d’utilisation passent mal. L’autre point névralgique concerne les salariés. Beaucoup ne respecteraient pas les consignes de prévention. Face à ce type de comportement, des employeurs se sentiraient démunis. La protection ne se décrète pas. Elle vient d’une prise de conscience individuelle. Mais il revient à tous de créer les conditions de cette prise de conscience.

Certiphyto
Une piqûre de rappel, en accéléré
La première phase expérimentale de Certiphyto se termine le 31 juillet 2011. De nombreux chefs d’exploitation ont suivi le programme – volontaire et gratuit – de certification. Ils ont bénéficié au passage d’une « piqûre de rappel », sur la prévention des risques phytosanitaires.
Certiphyto, la certification qui découle d’une directive européenne, sera obligatoire à partir de 2014, pour tous les professionnels voulant acheter des produits phytosanitaires. Dans une phase expérimentale, ouverte jusqu’au 31 juillet aux seuls chefs d’exploitation, ces derniers ont pu obtenir la certification en suivant un stage de deux jours (voie D) ou en passant un test (voie C), à base de QCM (questionnaires à choix multiple), option beaucoup moins suivie et qui s’est révélée, au final, beaucoup plus compliquée. La formation de deux jours reposait sur quatre modules : santé, sécurité, connaissance et mise en œuvre des produits. La démarche, volontaire et gratuite, s’assortissait d’une incitation : la certification obtenue avant le 31 juillet 2011 sera valable 10 ans, au lieu de 5 ans par la suite. D’où une bonne adhésion des exploitants à la formule. Que se passera-t-il après le 31 juillet 2011 ? Nul ne le sait encore car les textes officiels ne sont pas sortis.

 

 

 

 

 

 

 

Securama
Un distributeur spécialisé dans l’agriculture
Les EPI (équipements de protection individuelle) sont le créneau d’activité de Securama, société créée en 1987, dans le sillage de Groupama. Aujourd’hui, l’entreprise est un distributeur reconnu dans le monde agricole.
Garder une longueur d’avance, référencer les bons produits, ceux qui apportent un « plus » en terme de sécurité et de practicité… David Beck, ancien conseil prévention de la MSA 17, a quitté son entreprise en 2003 pour rejoindre la société Securama. Créée en 1987 par un cadre de Groupama Centre-Est, Securama eu, dès le départ, le projet de distribuer les EPI (équipements de protection individuelle) et d’accompagner leur mise en place par un discours technique (information régulière…). Son circuit de commercialisation passe essentiellement par un réseau de revendeurs (coopératives, négociants). Si la société est présente dans le secteur des routes, des collectivités territoriales, son domaine d’intervention privilégiée est l’agriculture. La société emploie 8 personnes sur la France et réalise un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’€. David Beck est responsable du secteur agricole France de Securama.

La nomenclature DPI
Le masque filtrant à charbon actif/particules répond à la nomenclature AP, complété de chiffres (A1, A2, A3, P1, P2, P3, avec plusieurs combinaisons possibles, A2P3…). Selon la nomenclature officielle des DPI, la lettre A signifie qu’il s’agit d’un filtre adapté « aux gaz organiques et vapeurs dont le point d’ébullition est supérieur à 65° », catégorie dans laquelle se rangent les pesticides. La lettre P vise, elle, la protection contre les particules (poussières). Quant aux chiffres, ils font référence à la notion d’efficacité. Plus ils augmentent, meilleure est censée être la protection. En ce qui concerne le charbon actif (la lettre A), ce qui va varier, ce n’est pas tant la qualité du charbon actif que la quantité de charbon dans le filtre. Pour ce qui est des particules, c’est la finesse du filtre qui est en jeu. Un filtre classé P3 offre une très faible porosité, de l’ordre de 0,5 micron.

Phyt’attitude : Le Numéro Vert De La MSA
Un incident survient au cours de la préparation ou de l’application des produits de traitement : irritations, maux de tête, vomissements…Vous pouvez vous signaler, même de manière anonyme, auprès de la MSA, en appelant le numéro vert de Phyt’attitude (0 800 887 887). Ce n° national, créé par la MSA au début des années 90, permet de tomber directement sur le service Phyt’attitude de votre département d’origine. On vous demandera le produit utilisé, les manifestations ressenties, si vous étiez protégé au moment de l’incident ? c’était la première fois ou pas ? Basée sur une démarche de déclaration strictement volontaire, l’enquête a pour finalité d’alimenter une base de donnée. Les informations ainsi recueillies remonteront au ministère de l’Agriculture ainsi qu’aux fabricants de produits. La MSA n’assure pas de prise en charge médicale particulière. L’esprit se rapproche d’une enquête épidémiologique.

 

 

 

 

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