Le DDCETA 17 : Un conseil d’avance

28 août 2018

La différenciation du conseil technique de la vente des intrants pour les productions agricoles et viticoles est un challenge que la F.D.C.E.T.A 17 « cultive » avec ambition, constance et discrétion. Les principes du travail technique de proximité effectué par cet organisme depuis plusieurs décennies n’ont pas changé et semblent mobiliser un public d’agriculteurs et de viticulteurs plus large. Le concept qui avait germé dans l’esprit de quelques agriculteurs précurseurs au début des années soixante, s’avère encore d’une pleine modernité. En effet, un des volets de la récente loi Agriculture et alimentation officialise la séparation des activités de conseils de la commercialisation des intrants agricoles ce qui représente un changement de cap important. Les modalités plus précises des conséquences de la loi ne seront apparemment pas connues avant l’automne et les coopératives d’approvisionnement et les négoces agricoles devront les mettre en application à partir de début 2019 que cette. L’activité du 100 % conseil indépendant de la F.D.C.E.T.A 17 qui répond à ce nouvel objectif depuis fort longtemps et est aujourd’hui, est plus que jamais dans « l’air du temps ».

 

La F.D.C.E.T.A de Charente Maritime est un organisme d’accompagnement technique des agriculteurs et des viticulteurs dont la philosophie d’origine est aujourd’hui plus que jamais d’actualité : L’apport d’un conseil technico-économique indépendant des fournisseurs. La structure dispose d’une cellule de travail bien organisée dont le siège est implanté au Gonds (à côté de Saintes). Les productions céréalières et viticoles représentent le cœur de métier de la F.D.C.E.T.A. La philosophie de travail repose sur l’apport de conseils techniques, économiques et réglementaires adaptés aux spécificités de petits groupes de 10 à 15 agriculteurs maximum.

 

Une mission de développement agricole privilégiant le concept du conseil indépendant

 

            Au cours des décennies, 60, 70 et 80, la F.D.C.E.T.A 17 a joué un rôle majeur dans le développement agricole en travaillant en partenariat actif avec la chambre d’agriculture de Charente Maritime. Une vision du fonctionnement bien différente des responsables de ces deux structures a conduit à une scission en 1991 entre les deux organismes. Les administrateurs de la F.D.C.E.T.A 17 ont choisi la voie de l’indépendance mais tous les groupes techniques n’ont pas suivi. Ce changement de cap a eu des conséquences dans un premier temps avec notamment la perte de plusieurs CETA viticoles importants. Néanmoins, ensuite, la philosophie du conseil indépendant a séduit de nouveaux agriculteurs soucieux de penser leur organisation de production différemment. Progressivement de nouveaux CETA se sont constitués au départ dans les zones céréalières et depuis 5 à 6 ans dans la Saintonge viticole. Au niveau des grandes cultures, les surfaces bénéficiant d’un un suivi sont passées 11 347 ha en 1992 à 29 210 ha en 2018 et en vigne de 624 ha à 2 089 ha sur la même période. La phase de développement en viticulture est plus marquée depuis le milieu des années 2000.

 

Un conseil détaché des contingences commerciales des fournisseurs

 

            Les échanges et les conseils apportés au sein de chaque CETA et de la fédération départementale sont abordés d’une manière complètement détachée vis-à-vis des fournisseurs et des contingences commerciales. L’indépendance de fonctionnement de la F.D.C.E.T.A. Représente son principal gage de crédibilité. Les cotisations payées par les adhérents pour bénéficier des prestations d’accompagnement techniques représentent plus de 70 % des ressources financières de cette PME de conseils. L’aire d’activité de la FDCETA de Charente Maritime couvre un vaste territoire qui va nord de la plaine de l’Aunis au sud d’Archiac. Au nord de la zone Saintes Matha, 8 CETA sont dédiés uniquement aux céréales et au sud, les 8 autres CETA ont une activité viticole souvent plus dominante. Le conseil d’administration constitué de 21 représentants issus des 16 CETA a confié à un bureau de 7 membres la gestion de la structure. Le président actuel de la F.D.C.E.T.A 17, Thierry Bouret, un céréalier implanté à Saint Pierre d’Amilly ; Bernard Guérin de Mortagne-sur-Gironde, le vice-président en vignes et Christophe Pacaud le vice-président en céréales sont les interlocuteurs privilégiés de l’équipe de 5 salariés permanents.            

 

Une stratégie d’accompagnement technico-économiques globale et locale

 

            La prise en compte de la notion de territoire agricole et viticole local représente une des problématiques déterminante de toute la démarche. Bien appréhender les spécificités des itinéraires culturaux propres à chaque territoire pour être en mesure d’apporter des conseils pertinents et en phase avec le contexte réglementaire et environnemental actuel est dans l’ADN de la F.D.C.E.T.A. La notion de conseil est abordée sous la forme d’une stratégie d’accompagnement globale qui va bien au-delà des seules préconisations ponctuelles, pour endiguer des affections liées à la pression parasitaire ou aux conséquences des aléas climatiques. L’objectif est de proposer une démarche de travail complète, construite et partagée au sein d’un petit groupe d’agriculteurs issus d’un même territoire. L’état d’esprit est d’adapter l’accompagnement aux spécificités sol-microclimat de chaque environnement. Par exemple, le comportement de parcelles de blé tendre dans la plaine de l’Aunis et à Saint fort sur Gironde s’avère très différents tout au long de l’année. Cela induit une modulation de la gestion des itinéraires culturaux. En vigne, ce constat est encore plus marqué. Des parcelles d’ugni blanc à Archiac et à Aubagne ont un développement végétatif très différent lié à des effets terroirs puissants qu’il convient de bien anticiper.

 

Deux ingénieurs chargés de faire « du conseil sur-mesure » pour chaque CETA

 

            Apprécier les spécificités agro-climatiques de chaque zone, se donner les moyens de les comprendre et d’anticiper certaines situations, tester l’intérêt et les limites de diverses solutions agronomiques, mettre en place des essais de variétés de céréales, des méthodes de protection des cultures (désherbages, fongicides en vignes et céréales, ….) fait partie du quotidien des deux ingénieurs de la FDCETA 17. Christophe Terrier, l’expert en vignes et Sylvain Pons, l’expert des céréales sont des hommes de terrains parcourent toute l’année les plaines céréalières et les vignes de Charente maritime. Cela leur permet d’acquérir des connaissances profondes de la diversité de l’évolution des productions agricoles et viticoles au sein des différents bassins de production et de faire du conseil « sur-mesure ».

 

Une prestation d’accompagnement globale à un coût maîtrisé depuis 1992

 

            Un véritable accompagnement technico-économique est mis en place toute l’année, avec des réunions de groupes régulières, des conseils de suivi des cultures, des analyses de synthèse d’essais, des bilans de campagnes et une écoute et un partage des expériences avec les adhérents. Cette prestation de conseil globale est facturée à partir d’une adhésion de base forfaitaire à l’exploitation à laquelle se rajoute  une cotisation à l’hectare. Par exemple, cela représente un coût de 874 € ht pour une propriété viticole de 30 ha et de 950 € ht pour une exploitation céréalière de 100 ha. Le fonctionnement financier  de la F.D.C.E.T.A est gérée par le conseil d’administration et les membres du bureau avec l’objectif prioritaire de rechercher une qualité de service optimum pour un coût accessible. Cette philosophie rationnelle  de travail a permis de ne pas augmenter le niveau des cotisations depuis 1992.

 

Des essais qui viennent « nourrir » la stratégie de conseil

 

            Toute la stratégie de conseil qui est développée repose en grande partie sur la mise en place de nombreux essais sur les céréales et la vigne concernant à la fois des problématiques formulées par les deux ingénieurs, les adhérents des CETA et aussi par l’apparition de solutions innovantes. Deux techniciens salariés ont la charge de réaliser la mise en place et la gestion durant toute la saison des essais dont les protocoles et l’encadrement sont définis par Ch Terrier et de Sylvain Pons. La F.D.C.E.T.A 17 s’est dotée de tous les équipements (de semis, de pulvérisation, de récolte, …) qui permettent de gérer dans de bonnes conditions les différentes plateformes d’expérimentation. La stratégie n’est pas de mettre en place des essais à caractère officiel de type BPE mais de tester l’utilisation des intrants phytosanitaires, des semences, des pratiques agronomiques et de mécanisation dans des contextes proches des réalités des agriculteurs et des viticulteurs. L’ensemble des notations en cours de saison et l’analyse des résultats sont réalisés par les deux ingénieurs. Les conclusions issues des différentes zones du territoire viennent nourrir la réflexion technique des deux ingénieurs. C’est un vivier d’information pour mieux appréhender les spécificités pédo-climatiques locales. Le travail d’expérimentation représente en quelque sorte, un « sourcing » unique et fondamental pour la F.D.C.E.T.A 17. Chaque année, plus de 50 essais sont mis en place sur les céréales et la vigne en micro-parcelles (70 %) et aussi en grandes parcelles.

 

Une diffusion des résultats exclusive auprès des adhérents des CETA, un choix assumé

 

            La finalité des expérimentations est de permettre aux ingénieurs de s’appuyer sur les résultats pour construire des stratégies d’accompagnement techniques et des préconisations adaptés au contexte local de chaque CETA. Les résultats de toutes les expérimentations sont communiqués exclusivement auprès du réseau des adhérents des différents CETA et aucunes publications extérieures ne sont effectuées. C’est un choix assumé par les responsables de la F.D.C.E.T.A : « Nous considérons que la mise en place de tous les essais représente un travail de fond que nous autofinançons totalement. Cela représente un véritable gage d’indépendance vis-à-vis des fournisseurs. Cela permet aussi de mettre en place des expérimentations répondant à des exigences concrètes des agriculteurs et des viticulteurs. Leurs idées sont souvent en mesure de faire progresser les choses en utilisant des axes de réflexions différents et rarement travaillé par d’autres structures de développement. Le fait de limiter la communication des résultats à nos seuls adhérents est un choix assumé ! La F.D.C.E.T.A travaille pour ses adhérents et leur réserve l’exclusivité des conclusions des essais. Nous sommes conscients que cela peut être perçu par des acteurs extérieurs comme une forme de rétention des informations mais ce n’est pas du tout le cas ! »

 

Des essais variétés diversifiés au niveau des céréales

 

            Ch Terrier et S Pons ont mis en place au cours de l’année 2018, une cinquantaine d’essais en grandes cultures et en vignes qui concernent à la fois la valorisation des pratiques agronomiques, les leviers de productivité et bien sûr, la réduction de l’utilisation des intrants phytosanitaires. La montée en puissance des enjeux environnementaux devient une problématique qui est de plus en plus fréquemment intégrée dans les stratégies de conseils et aussi dans la mise en œuvre de certains essais. Les approches économiques représentent également un centre d’intérêt important. Une quinzaine d’essais de variétés de céréales (en micro-parcelles) ont été implantés dans des natures de sols différentes. Un travail de suivi en végétation a plusieurs périodes clés de la saison est réalisé. A l’issue de la récolte, des calculs de productivité sont effectués systématiquement. Plusieurs protocoles d’études de gestion raisonnée des fumures et de stratégies de protection fongicides intégrant les aspects de réduction d’intrants sont également testés.

 

Des essais longue durée de porte-greffes, de fumures au sol et foliaires

 

            Les expérimentations conduites en vignes concernent à la fois l’agronomie, la gestion des fumures au sol et foliaires et la maîtrise de la protection. Depuis 8 ans, un essai de portes-greffes est mis en place sur des terres champagne. Chaque année des notations en cours de cycle végétatif sont effectuées et en fin de saison, la récolte de chaque parcelle permet de quantifier les différences de rendement. Un essai de longue durée de différentes formes et doses de fumure potassique au sol est conduit depuis 15 ans. Là aussi, les résultats d’essais intègrent une analyse de productivité. Les enjeux actuels de fortes productions de la filière Cognac ont amené plusieurs adhérents des CETA viticoles à s’interroger sur l’efficacité des diverses solutions fertilisation foliaires. Chr Terrier a mis en place cette année trois essais dans des situations de sols différentes pour essayer de tester les différentes spécialités d’intrants foliaires commercialisés par les distributeurs de la région.

 

Des essais de lutte contre les maladies du bois, le mildiou, l’oïdium et le botrytis

 

            Au niveau des maladies du bois, une expérimentation est engagée depuis plusieurs années pour évaluer l’intérêt de diverses pratiques d’apports au sol ou par voie foliaire durant du cycle végétatif. Cette année, 5 essais de produits fertilisants que les fournisseurs annoncent comme efficace sur les MB sont mises en place. Ch Terrier estime que seuls la répétitivité des essais pendant au moins 5 ans sera en mesure de conférer à ce type d’étude une crédibilité suffisante. Au niveau de la protection du vignoble, la réduction des intrants et la recherche de solutions alternatives aux intrants actuels sont un axe de travail majeur. Deux essais de stratégie de lutte mildiou intégrant à la fois des nouveaux intrants d’origine chimiques et des produits biostimulants sont mis en place cette année. En cette fin du mois de juin ou la pression du parasite est forte, les premières observations révèlent au niveau des produits biostimulants des choses intéressantes et aussi des déceptions. Deux autres essais concernant des stratégies de lutte contre l’oïdium et le botrytis sont aussi mis en place. À la demande de certains CETA, des essais très pratiques ou des événements peuvent aussi montés. Par exemple, le mode d’application des chélates aux sols a fait l’objet d’une étude il y a 5 à 6 ans. Les conclusions ont débouché sur l’importance d’apporter des volumes d’eau suffisants et localiser les injections à proximité des souches. Des travaux sont également menés actuellement sur l’optimisation des réglages et des conditions d’utilisation des tunnels de traitements.

 

Un suivi mensuel du parcellaire en grandes cultures

 

            Le travail d’accompagnement technico-économique privilégie les actions de groupe. Il est mis en œuvre au sein de chaque CETA et s’étale tout au long de l’année. Chaque petite cellule de travail  a un mode de fonctionnement propre directement lié à la nature des cultures. Bien que le travail de groupe représente l’axe de travail privilégié des ingénieurs, ils peuvent aussi  répondre à des demandes individuelles des adhérents liées à des problématiques spécifiques ( cultures particulières, stockage, irrigation, ….) ou exceptionnelles (incidents climatiques, grêles, gel, sécheresse, affections parasitaires,…).  En céréales, les agriculteurs définissent leur programme de travail sur l’année à venir et se fixent des rendez-vous de visites des cultures sur site en général une fois par mois. Un premier bilan des productions d’été intervient à la fin du mois de juillet. Il est suivi d’un second bilan concernant les tournesols et les mais dans le courant novembre. Les ingénieurs présentent une synthèse des actions de l’année au sein de chaque CETA courant décembre et animent les débats sur les choix de production de la campagne à venir. C’est lors de ce rendez-vous de bilan annuel que sont présentés les résultats d’essais et la synthèse des prix d’achats des intrants.

 

Des tours de plaines toutes les deux semaines en vigne

 

             En vignes, le fonctionnement des CETA est différent. À partir de la mi-mars, les ingénieurs réalisent les premiers tours de plaine qui se poursuivront tous les 15 jours jusqu’à la fin août. Cela permet de réaliser un suivi du développement végétatif et de la pression parasitaire tout au long de la saison. Des réunions de l’ensemble de chaque groupe ont lieu tous les 15 jours dans le vignoble d’un adhérent. Ce sont des rendez-vous d’échanges entre les viticulteurs et le technicien ou les aspects de physiologie, de fertilisation et de protection du vignoble tiennent une place importante. À partir de la véraison, des suivis de maturation sont mis en place et une a deux réunions de préparation des vendanges sont organisées en présence d’un œnologue. Un premier bilan des vendanges intervient en général au début du mois de novembre. Ensuite, début décembre, une réunion de synthèse de l’année est effectuée au sein de chaque CETA pour présenter les résultats des essais et se projeter sur l’année à venir. C’est lors de ce rendez-vous que les réflexions sur la conduite du vignoble, les fumures et la protection phytosanitaire (stratégie phyto, coût des intrants, …) sont abordées dans le détail. Les débats, portent à la fois sur des sujets techniques, économiques et réglementaires.

 

                       

           

La F.D.C.E.T.A 17 « a la pointe »  de la modernité depuis 60 ans

           

            L’originalité du fonctionnement de la F.D.C.E.T.A 17 réside dans le travail en petit groupe ou chaque CETA fonctionne comme une entité indépendante. La philosophie de travail repose sur un grand principe : « écouter les attentes des agriculteurs et des viticulteurs pour mieux les accompagner dans la mise en place du suivi de leurs cultures. Quand en 1955 Gérard Delannois a créé dans le sud de la Charente Maritime un petit groupe de réflexion avec quelques collègues pour rechercher des conseils véritablement dissociés des fournisseurs, une telle idée paraissait utopique, insensée et surtout décalée par rapport aux transformations de l’agriculture de cette époque. Pourtant, elle était très bonne, puisque 60 ans plus tard, le concept du conseil indépendant est au cœur de l’actualité.

 

            Au début des années soixante, le métier de vendeurs d’intrants était noble car les solutions de la chimie agricole étaient présentées à la fois comme des moyens puissants de doper la productivité et les revenus des exploitations. Les résultats très spectaculaires durant les premières années devenaient des références et se transformaient en arguments commerciaux imparables. Les risques pour l’environnement et les hommes que pouvaient engendrer ces nouvelles pratiques n’étaient que très sommairement abordés. La préoccupation première du moment était l’accroissement de la productivité.

Les fondamentaux de l’agronomie étaient relégués au banc des pratiques vieillottes par le vent de modernité de cette époque.

 

Des pionniers qui avaient « besoin » d’un conseil indépendant

 

Les initiatives de quelques agriculteurs soucieux de tirer le meilleur profit de ces pratiques nouvelles tout en essayant de ne pas renier leurs acquis historiques ont scellé les fondements de la F.D.C.E.T.A. 17. Des hommes pleins de bon sens ont été à l’origine des premiers CETA du sud de la Charente Maritime, de Matha, de Léoville et d’Arthenac,…..  . La création en 1958 de la FDCETA en tant que cellule de développement technique départementale a joué un rôle majeur dans la transformation de l’activité de beaucoup d’exploitations agricoles et viticoles de Charente Maritime. L’idée toute simple d’intégrer des compétences pour porter un regard objectif sur l’évolution des pratiques agricoles proposées par les fournisseurs de l’agrochimie et du machinisme était réellement moderne. Le recrutement en 1962, d’un premier ingénieur agronome, Henri Bonnet, puis d’un second en 1966, Bernard Bouju ont stimulé l’activité des CETA jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Des actions d’envergures et reconnues pour leurs qualités ont été menées sur les filières d’élevage, céréalières et viticoles.

 

Respecter l’éthique d’origine, un concept permanent

 

            Pourtant en 1990, des divergences de vues fondamentales des  professionnels sur le devenir de la F.D.C.E.T.A 17 ont conduit la structure à rester fidèle à son éthique d’origine, la recherche permanente du conseil indépendant. À partir de 1992, l’entité a rebondi en créant des statuts propres et recréant un pôle de conseil indépendant. Pendant quelques années, la structure a traversé une période difficile car certains CETA avaient choisi un autre cap. La stratégie de fonctionnement qui est toujours restée fidèle à ses principes d’origine, a permis à la F.D.C.E.T.A 17 de rebondir. Depuis une grosse dizaine d’années, une nouvelle phase d’expansion discrète mais régulière est enclenchée. Les deux ingénieurs Christophe Terrier et Sylvain Pons qui suivent aujourd’hui 16 CETA ont un emploi de plus en plus chargé. La triple approche permanente associant, une réflexion technique pointue et indépendante, les enjeux économiques et les aspects réglementaires semblent satisfaire les attentes de plus en plus d’exploitations agricoles et viticoles de notre région.

                                                                                               

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