Un banc d’essais de 9 tracteurs viticoles de 90 à 100 CV

3 décembre 2018

Les résultats d’un test  réalisé au cœur du vignoble de Cognac

 

            La chambre d’agriculture Nouvelle Aquitaine et le Revue Le Paysan Vigneron ont organisé du 02 au 12 juillet dernier un test de 9 tracteurs viticoles car les constructeurs ont profondément renouvelé leurs gammes. La finalité de cette manifestation est d’apporter aux viticulteurs des informations larges sur les performances des modèles de tracteurs les plus utilisés dans nos régions viticoles. La mise en œuvre de cet essai a été pensée pour essayer de répondre aux attentes des utilisateurs qui sont en constante évolution. Le protocole global d’évaluation des performances de chaque modèle a été pensé et géré par Didier Langlois, l’expert Tracteurs de la Chambre Régionale d’agriculture Nouvelle Aquitaine. Les résultats de ce travail important sont présentés dans les pages suivantes sous la forme de 9 fiches techniques.

La seconde édition du test de  tracteurs fruitiers d’une puissance de 90 à 10 cv s’est déroulée au début du mois de juillet dernier au cœur du vignoble de Cognac. Les  Vignobles Frapin à Juillac-Le-Coq ont généreusement mis à disposition leurs  belles infrastructures. Didier Langlois, le conseiller en machinisme de la Chambre d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine a été « le pilote» de cette opération importante qui s’est étalée durant 10 jours. La mise en œuvre de l’essai  a mobilisé des moyens techniques conséquents, une équipe de plus 20 à personnes, des techniciens des chambres d’agriculture, des conseillers de prévention de la MSA  des Charentes et aussi de jeunes viticulteurs qui ont conduit les tracteurs. Les évolutions réglementaires  au niveau des moteurs depuis la fin de l’année 2017 (obligation nouvelle de filtration des émissions des gaz d’échappement) ont obligé  les constructeurs à changer les motorisations des tracteurs viticoles et souvent à repenser  leurs gammes. C’est, cette  évolution technologique importante qui a été à l’origine de la mise en place du test 2018.

 

Un essai totalement gratuit pour les constructeurs et les concessionnaires

            Le succès rencontré par la première édition du banc d’essai de 10 tracteurs fruitiers de 2016 a représenté en quelque sorte «le pied de cuve» de cette seconde édition. La manifestation s’est déroulée sur le vignoble de Juillac-Le-Coq des Cognacs Frapin grâce à l’implication de Patrice Piveteau, le directeur général-adjoint et d’Emmanuel Rahé, le responsable vignoble. D Langlois assisté de Daniel Colin son collègue conseiller en machinisme de la Chambre d’agriculture des Deux-Sèvres ont souhaité travailler sur le  même site pour que les tests soient plus pertinents. Ils ont pensé et organisé un protocole d’essais très rigoureux  qui englobait à la fois des mesures, des tests statiques et deux interventions de conduite. La mise en œuvre des tests dans des conditions de parfaite équité entre les tracteurs fait partie de l’ADN de cette manifestation et représente un gage de crédibilité vis à vis des constructeurs et des concessionnaires. Les charges financières liées à l’organisation de l’essai ont été supportées en totalité par la chambre d’Agriculture de Nouvelle Aquitaine et la Revue Le Paysan Vigneron. Aucune participation n’a été demandée aux constructeurs ce qui confère à l’essai un élément d’indépendance  appréciable.

 

Des critères de performance des tracteurs beaucoup plus larges

 

            L’utilisation des tracteurs viticoles depuis une décennie a profondément évolué dans les vignes larges et hautes (palissées ou pas) de la région de Cognac. Elle est devenue à la fois plus intense et plus diversifiée ce qui induit de la part des chauffeurs, des attentes de technicité et de confort nouvelles. Si la puissance des moteurs et les aspects de traction demeurent importants, d’autres notions comme la maniabilité, les performances hydrauliques, le confort de conduite et la sécurité sont devenus désormais des éléments forts d’appréciation des performances globales des tracteurs viticoles. Le ou les tracteurs principaux des propriétés effectuent des travaux de plus en plus techniques durant des séquences horaires longes comme, la pulvérisation de 2 ou 3 rangs à fois, le travail du sol des interlignes et de l’interceps, les rognages de 2 rangs (parfois en combinés), le transport de gros volumes de vendanges et parfois la traction des MAV. Avec le retour des interventions d’entretien des sols mécaniques, les temps d’utilisation annuels des tracteurs viticoles sont aussi en nette augmentation.

 

L’environnement de conduite est devenu de plus en plus important

 

Les responsables des exploitations sont depuis quelques années plus sensibles à la productivité des travaux mécaniques et aussi à la qualité de l’environnement de conduite. Les chauffeurs doivent déployer beaucoup plus d’attention et forcément, la notion de confort de conduite prend de plus en plus d’importance La polyvalence d’utilisation avec des outils à l’arrière et à l’avant induit aussi des attentes nouvelles et spécifiques. Le gabarit réduit des tracteurs, la visibilité, la stabilité, les exigences hydrauliques, la présence d’accessoires d’aide à la conduite (pour les travaux combinés)….  doivent s’adapter à toutes les situations, des coteaux, des dévers, ….. Les aspects de sécurité au moment de l’attelage, de la dépose des outils (de plus en lourds et encombrants) et de la réalisation des traitements sont devenus de véritables préoccupations. En une petite décennie, les tracteurs viticoles ont vu leur technologie profondément évoluer.

 

9 tracteurs testés dont quatre avec des ponts avant suspendus

 

            La mise en place de l’essai de tracteurs Fruitiers 2 018 a été pensée pour essayer de répondre aux attentes des utilisateurs en s’appuyant sur des contrôles statiques et aussi sur deux tests de conduite, un chantier de pulvérisation et un transport de vendange. Le test était ouvert à des tracteurs fruitiers d’une puissance de 90 à 100 CV dont la largeur ne devait pas dépasser 1,50 m. Les modèles devaient de préférence être équipé d’une cabine confortable etd’un relevage avant. Neuf marques ont accepté d’adhérer à ce projet en partenariat avec leurs concessionnaires locaux. L’offre d’équipements qui a testé cette année est représentatives des modèles de tracteurs les plus fréquemment utilisés dans la région de Cognac. Voici les 9 tracteurs qui ont été testés : le Case IH Quantum 100 F ( 97 cv), le Claas Nexos 240 VL (103 CV), le Fendt 210 P Vario, le Goldoni S 100 GT (102 CV), le Kubota M. 5 101 (99 CV), le Lamborghini Spire 100 S4 Activ Drive (97 CV), le Massey Fergusson 3 709 F Efficient (95 CV), le New-Holland T4 100 F (100 CV) et le Same Frutteto S 105 A-Drive. Seules les marques Landini et McCormick à l’origine engagées dans l’essai n’y ont pas participé car leurs nouveaux modèles avec pont avant suspendu n’étaient pas disponibles dans le courant du mois de juillet.

           

Deux jours d’essais pour chaque modèles avec une étude détaillée du gabarit des tracteurs

 

            L’essai de chaque tracteur s’est déroulé sur deux jours sous la tutelle de D Langlois qui avait demandé aux inspecteurs techniques des constructeurs et aux techniciens des concessionnaires d’être présents pour suivre le déroulement de tous les tests. Ils ont pu vivre en direct le déroulement de l’ensemble de la démarche qui s’est déroulée dans la ferme du vignoble Frapin. La première phase des tests était consacré à l’appréciation du gabarit des différents modèles avec la mise en œuvre D nombreuses mesures, largeur hors tout, hauteur hors tout, garde au sol, espace dans la cabine,  …… . Les tracteurs ont été également pesés et des mesures de répartition des charges sur les essieux avant et arrière ont été réalisées. L’aptitude des tracteurs viticoles à réaliser des manœuvres courtes est toujours une préoccupation importante que les organisateurs ont intégré dans le protocole d’essai en réalisant des mesures de giration. Les rayons de braquage de tous les tracteurs ont été mesurés sur le même espace dans la cour de la ferme des Gabloteaux.

Photo 3 (8216): Daniel Colin et Bruno Farthouat mesurent le diamètre de giration.

           

Les performances moteurs testées avec beaucoup de rigueur

 

            L’évaluation des performances des moteurs a représenté un volet majeur des tests statiques. La chambre régionale d’Agriculture Nouvelle Aquitaine possède un banc d’essais moteur qui est géré par D Langlois. L’expérience acquise par ce technicien depuis 15 ans dans ce domaine lui confère une compétence pleinement reconnue. L’équipement a été utilisé sur les 9 tracteurs fruitiers avec une procédure totalement identique. Les performances des moteurs ont été mesurées précisément au banc d’essai en tenant compte de la puissance maximum et au régime de PDF de 540 tr/mn. 5 critères techniques permettent d’évaluer la puissance des moteurs, le couple moteur (la force correspond à la résistance du moteur à l’effort), le réserve de couple (l’aptitude du moteur à supporter une demande ponctuelle d’effort), la puissance Maxi, la consommation horaire (indicateur du bon ou du mauvais réglage du moteur) et la consommation spécifique (le critère de comparaison de la consommation des différents moteurs). Une chapitre important présente les performances des moteurs de chaque modèle dans les fiches. 

 

 

Les nouveaux moteurs aux normes Stage 3  plutôt performants et assez économes

 

            Les mesures des puissances maximum des moteurs ont révélé des différences  assez limitées entre les tracteurs et globalement en dessous des valeurs annoncées par les constructeurs. Néanmoins, les résultats entre les tracteurs fluctuent assez peu et sont en général corrélées au réglage des pompes à injection réalisées au moment de la fabrication en usine ou juste avant la livraison des tracteurs. Les valeurs de couple les plus élevées  ont été obtenues par le Fendt 210 P Vario, le Case Quantum 100 F, le Claas Nexos 240 VL et celles les plus basses par le Goldoni 110 GT, lle Same Frutteto S 105 A-Drive et le Kubota M 5101. L’introduction des nouveaux moteurs Stage 3 B n’a pas entraîné d’accroissement et de baisse notables des niveaux de consommation de GNR.  Les modèles les plus économes ont été le Massey Fergusson  3709 F Efficent et le New-Holland T4 100 F et  les plus gourmands, le Kubota M 5101, le Goldoni  S 100 Gt et le Fendt 210 P Vario. 

           

L’évaluation des performances hydrauliques devient essentielle

 

            L’évaluation des performances hydrauliques des tracteurs devient essentielle compte tenu du fait que beaucoup d’outils (rogneuses, interceps, fraises rotatives, tondeuses, cellules de pulvérisation, effeuilleuses, ….) fonctionnent avec des moteurs hydrauliques. Le poids élevés de la plupart des équipements attelés sollicite aussi la puissance des relevages avant et arrière. Des mesures de puissance maximum des relevages avant et arrière ont été réalisées à poste fixe avec un dynamomètre. Les résultats présentés dans les fiches de chaque tracteur (des pages XX à Xy) s’avèrent parfois différents des données constructeurs. Ensuite les performances en débit des circuits hydrauliques externes (connecté aux outils) ont été mesurées en prenant comme référence le régime maxi du moteur. L’utilisation fréquente des circuits hydrauliques externes pour faire fonctionner des outils a amené D Langlois a introduit dans le protocole d’essai, une mesure de l’élévation de la température de l’huile. Un test a été mis en place pour contrôler cet élément. Chaque tracteur a fait fonctionner à poste fixe une rogneuse pendant un intervalle de temps suffisamment long de 1h30 à 2h30) durant lequel des mesures régulières de températures ( toutes les 15 à 20 minutes) ont été réalisées au niveau des flexibles de sortie d’huile. De trop fortes élévations de températures d’huiles peuvent engendrer un mauvais fonctionnement des moteurs hydrauliques et des équipements qui les utilisent. 

 

 

Des différences d’élévations de températures d’huiles notables

 

            Les résultats des différentes mesures des performances hydrauliques ont révélé des écarts de force de relevage assez significatifs, très puissants pour le Claas Nexos 240 VL et le Fendt 210P Vario et les plus faibles pour le Goldoni S 100 GT, et le Kubota M 5 101. Les débits d’huile des circuits hydrauliques externes sont globalement élevés (60 à 72 l/mn) et assez homogènes quelques soit les tracteurs. D’une façon générale, les constructeurs ont nettement amélioré les débits d’huile de leurs gammes depuis 10 ans. Les différences les plus notables concernent les élévations de température d’huile. Le test d’utilisation de la rogneuse à poste fixe s’est révélé riche d’enseignements. Les différences de conception des circuits hydrauliques engendrent des variations d’élévation de températures d’huile significatives. Elles se sont avérées limitées pour les tracteurs Fendt 201 P Vario, le Lamborghini Spire 100 S4 et le Same Frutteto S 105 et élevées pour le New-Holland T4 100 F.

 

 

Des mesures de niveaux sonores des cabines réalisées à plein régime et à poste fixe

 

            Durant le passage au banc d’essai moteur des tracteurs, Angélique Pierre et Bruno Farthouat, les conseillers en prévention de la MSA des Charentes ont effectué des mesures de niveaux sonores à l’intérieur des cabines. L’utilisation des tracteurs à plein régime et à poste fixe durant un intervalle de temps de 20 à 30 minutes représentait une situation idéale pour mesurer le niveau sonore dans des conditions parfaitement identiques. Les résultats présentés dans le tableau ci-dessous révèlent des différences assez significatives entre certains modèles qui sont directement liées à la conception et aux matériaux de fabrication des cabines.

           

Deux tests de conduite pensés par rapports aux attentes des viticulteurs

 

 Les deux tests de conduite représentent un volet novateur de l’essai qui a été pensé par rapport aux attentes des utilisateurs. Les tracteurs ont été conduist par de jeunes viticulteurs et salariés viticoles aguerris à la conduite qui étaient en mesure d’apporter des retours d’expériences pertinents. La topographie du vignoble Frapin à Juillac-Le-Coq et des alentours bien vallonnée est une  situation bien représentative des conditions courantes de la région de Cognac. D Langlois a souhaité s’appuyer sur le protocole de la première édition e 2016 qui avait donné satisfaction. Chaque tracteur a été conduit par un chauffeur différent, aguerri à la réalisation des travaux mécaniques et réceptifs aux contraintes que cela génère. Les personnes qui ont accepté de faire les essais en respectant un principe fondamentale :  avoir une conduite en phase avec les exigences réelles des travaux et ne pas chercher à faire une course de vitesse. Chacun d’entre eux a conduit un modèle de tracteur qu’il n’avait pas l’habitude d’utiliser.

 

Les 9 chauffeurs différents ont apporté «du vécu» à l’essai

 

             Le choix de faire appel à 9 chauffeurs confirmés a été conditionné par la volonté de privilégier des retours d’expériences en phase avec les exigences de conduite des viticulteurs. L’autre possibilité aurait été de faire conduire tous les tracteurs par une même personne, probablement un technicien. Cela aurait été certes une méthode plus comparative mais pas forcément représentative des attentes concrètes des viticulteurs. La prise en main de chaque tracteur a été encadrée par les techniciens des constructeurs et des concessionnaires. La découverte par chaque chauffeur d’un nouveau produit constitue également  une situation intéressante et représentative de celle d’un viticulteur acheteur d’un nouveau modèle. Les commentaires des utilisateurs après les tests ont d’ailleurs souvent révélés des points auxquels des techniciens avisés sont moins sensibles.

 

 Un chantier de pulvérisation dans une parcelle ayant une pente de 20 %

 

Le chantier de pulvérisation s’est déroulé dans une parcelle d’un hectare présentant une pente de 20 % et sur une partie un dévers significatif. Cette année, la société Grégoire avait mis à disposition un pulvérisateur Powerflow à voûte droite de 1 500 1. Les tracteurs ont effectué une intervention de pulvérisation simulée (turbine à plein régime sans apport d’eau) sur toute la parcelle en ayant deux consignes imposées : travailler à une vitesse de 6 à 6,5 km/h et à un régime pdf de 540 tr/mn. Les allées enherbées des rangs ont permis de faire circuler les différents ensembles dans des conditions de sols ressuyés et le plus comparable possible. L’objectif du test de pulvérisation était d’apprécier la puissance développée par chaque tracteur et leur comportement dans des conditions de topographie difficiles. Les techniciens ont mesuré le temps de pulvérisation total, la consommation de gas-oil et demandé aux chauffeurs d’observer les variations de régimes du moteur et de la PDF dans les montées et les descentes les plus rudes.

Un transport de vendange sur un itinéraire de 10,1 km

 

            Le deuxième test de conduite était un circuit de transport de vendange simulé. La finalité était de parcourir un itinéraire incluant des chemins de terre et des routes de campagne autour de la ferme du Gabloteaux. La société Simoneau avait mis à disposition gracieusement cette année une benne de 70 hl équipée d’un couvercle qui a été remplie de blé. D Langlois a repris le même itinéraire qu’en 2016 qui faisait une distance de 10,1 km avec des montées, des descentes, des arrêts, des démarrages, des chemins ruraux et des routes de campagnes. Le poids total de la remorque chargée était de 7,23 t (comme en 2016). Les chauffeurs avaient comme consigne de conduire en toute sécurité pour observer le comportement du tracteur dans une diversité de situation. Les techniciens ont mesuré le temps de transport total, la consommation de carburant et demandé aux chauffeurs de faire part de leur ressenti en matière de capacité de traction, de sécurité et de confort.

 

Des tracteurs dans l’ensemble beaucoup plus confortables

 

             Les conclusions des deux tests de conduites sont présentées largement dans chaque fiche des tracteurs. Indéniablement, les chauffeurs des quatre tracteurs équipés de ponts avant suspendus ont apprécié le confort et la sécurité supplémentaire sur route et dans les vignes qu’apporte cette nouvelle technologie. D Langlois a constaté des différences de temps travaux parfois importantes entre les tracteurs lors des tests de conduite pulvérisation et de transport de vendange qui l’ont amené à contrôler la vitesse affichée des compteurs. Les résultats présentés dans le tableau ci-dessous révèlent des écarts significatifs (jusqu’à – 15 à – 20 %) qui peuvent s’avérer pénalisants surtout pour les chantiers de pulvérisation.

 

D’une manière générale, le confort des cabines de tracteurs s’est amélioré même si l’espace intérieur reste limité surtout pour des utilisateurs de grande taille. La sécurité des chauffeurs devient également une préoccupation importante sur le plan des niveaux sonore et des aspects de filtration. Deux modèles testés présentaient d’ailleurs des cabines ayant une étanchéité de catégorie 4. Lors du salon Vinitech, plusieurs constructeurs proposeront en option la possibilité d’équiper les tracteurs avec des cabines de catégorie 4.

 

                                                                                                         

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