Application à La Résolution Des Goûts Terreux Dans Les Vins

1 mars 2009

ITV France s’est particulièrement investi, sur le plan national et régional, dans la thématique nommée aujourd’hui : goût moisi-terreux (GMT). Une étude doctorale a notamment été réalisée par Elodie Doaré-Lebrun, de septembre 2002 à septembre 2005, en collaboration technique avec l’ENSIA de Massy, et le CEMAGREF d’Antony. Cette étude avait pour objectif de mettre à disposition un outil permettant l’étude de la microflore fongique des raisins, dans l’optique de déterminer l’origine du défaut organoleptique sus-nommé. Un résumé de ces travaux vous est proposé

La production de vins de qualité implique d’être particulièrement attentif aux contaminations microbiologiques, qui peuvent entraîner divers défauts. En particulier, les moisissures présentes sur les raisins peuvent être à l’origine de nombreuses altérations : pourriture, géosmine, OTA… Cependant, la communauté fongique des raisins reste globalement mal connue. Nous avons développé une méthode de caractérisation de cette communauté fongique des raisins permettant de décrire de manière rapide et précoce la diversité des moisissures présentes sur les raisins à la vigne.

La méthode est basée sur l’analyse directe de l’ADN dans l’environnement et ne nécessite pas de phase de culture. Elle consiste en une amplification par PCR de la région ITS1 du génome des moisissures puis à l’analyse de ces fragments par électrophorèse dénaturante en gradient de température (TTGE). Une base de données d’espèces fongiques a été constituée afin d’identifier rapidement les espèces d’un échantillon de raisins par simple comparaison des distances de migration des bandes obtenues.

Différents échantillons de raisins sont prélevés en 2003 et 2004 dans différents vignobles français (Touraine, Bourgogne, Beaujolais, Alsace…) et la microflore de surface est analysée par TTGE. L’utilisation de cette méthode permet de décrire la microflore fongique présente à la surface des raisins en fonction de différents facteurs. La variabilité de la microflore mise en évidence en fonction des régions viticoles ou du millésime est relativement limitée. Les différences les plus marquées sont celles observées sur une même parcelle en fonction du stade de maturité des raisins.

De nombreuses espèces de moisissures sont présentes sur le raisin même si celui-ci ne présente pas d’altérations visibles. La diversité qualitative des souches de moisissures présentes sur une parcelle est proche d’une année sur l’autre, mais les conditions environnementales et notamment climatiques entraînent, selon l’année, des équilibres différents entre les espèces présentes.

La caractérisation de la microflore fongique des raisins a également permis de détecter sur des parcelles, différentes espèces de moisissures productrices de géosmine. Parmi ces souches productrices, on note la présence de trois espèces d’Aspergillus, de Botrytis cinerea, et d’au moins neuf espèces de Penicillium.

Cependant, le défaut terreux n’est pas systématiquement retrouvé dans les vins issus des parcelles où des souches productrices ont été détectées. Vraisemblablement, la présence des souches productrices n’est pas une condition suffisante pour engendrer systématiquement le défaut dans les vins. Différents facteurs influencent sans doute la production de géosmine par les souches, comme leur quantité sur les raisins, leur stade de développement, leur état physiologique ou la présence de certains composés précurseurs. Ces facteurs restent à étudier afin de comprendre quels paramètres conditionnent la production de géosmine sur les raisins.

concours de bordeaux

vins d’aquitaine 2005 :le palmarès est paru !

969, c’est le nombre de vins médaillés au Concours de Bordeaux – vins d’Aquitaine 2006, qui s’est déroulé le samedi 20 mai au Parc des Expositions de Bordeaux.

257 médailles d’or, 369 médailles d’argent et 343 médailles de bronze ont été attribuées.

Tous les résultats sont disponibles sur le site officiel www.
concours-de-bordeaux.com, tout juste relooké.

Au total, 3 549 vins étaient en compétition pour cette 50e édition, parrainée par le chef Thierry Marx. Les 1 000 dégustateurs – tous issus du monde de la vigne et du vin – ont donc jugé que seuls
27 % des vins étaient dignes d’être décorés.

Pour les viticulteurs, une médaille obtenue au Concours de Bordeaux présente un double avantage : pour l’image et pour la commercialisation en particulier à l’export avec des pays comme le Japon et l’Allemagne particulièrement friands de récompenses.

Pour le consommateur, les médailles sont un passeport de bon rapport qualité/prix et une assurance de ne pas se tromper dans son achat, même s’il n’a pas de connaissance particulière en matière d’œnologie.

En ce printemps 2006 où les prix des Grands Châteaux de Bordeaux, grâce à un millésime jugé exceptionnel, spéculent à la hausse, les vins médaillés au Concours de Bordeaux – vins d’Aquitaine sont la preuve en linéaires que l’on trouve du vin représentatif de la région à des prix accessibles.

bordeaux

fête le vin

Du 29 juin au 2 juillet 2006, les amoureux du vin, de la gastronomie, de la fête et de la culture sont conviés à partager, sur la plus grande place d’Europe et sur les bords de la Garonne, des moments de liesse et de convivialité.

Pour en savoir plus : pour toute demande de renseignements, il est possible de contacter l’office de tourisme de Bordeaux, organisateur de l’événement.

Par mail : otb@bordeaux-tourisme.com
Par téléphone : 05 56 00 66 00
Par fax : 05 56 00 66 01
Par internet : www.bordeaux-fete-le-vin.com

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