Ce vendredi 3 mai 2013, la salle du club de l’aviron à Cognac était presque trop petite pour contenir toutes les personnes. Invités, les élus, le jury du prix, les partenaires financiers et bien sûr tous ceux qui avaient déposé des dossiers. Cette année, on en dénombrait 41. Lors de la précédente édition, en 2011, les candidats n’étaient « que » 27. « C’est le signe d’un territoire qui vit, qui bouge » a noté Jacky Emon, conseiller régional, vice-président de la commission « transports propres et innovants ». L’idée d’un prix du développement durable remonte assez loin dans le temps, en 2007 exactement, quand Michel Adam (élu vert de Cognac) et son association lancent l’idée. C’est après la conférence de Kioto que le militant écologiste a envie de récompenser des comportements « supportables », pour tout dire anticipateurs. A l’époque, 15 lauréats se manifestent. Pour la deuxième édition, M. Adam se rapproche du Pays Ouest Charente-Pays du Cognac et notamment du nouveau président de son conseil de développement, Jacques Vian. En avril 2011, c’est à l’IREO de Richemont qu’a lieu la remise du prix du développement durable, sous l’égide du Pays Ouest Charente. Deux ans plus tard, le périmètre s’est de nouveau élargi. Sont rentrés dans la boucle le Pays de Saintonge Romane et son conseil de développement présidé par Jean-Marie Bernard. De nouveaux contributeurs financiers viennent renforcer la dynamique. La 3e édition du prix du développement durable, doté d’une enveloppe d’environ 9 000 €, a été « mécéné » par les partenaires suivants : la société Rémy-Cointreau, la caisse régionale de Crédit Agricole Charente-Périgord, les cinq caisses locales de Crédit Agricole du Pays Ouest Charente (Segonzac, Cognac, Châteauneuf, Rouillac, Jarnac), les caisses locales de Crédit Agricole de Saintes et de Burie, et le Conseil régional Poitou-Charentes. Des prix ont été décernés dans six catégories ainsi qu’un « coup de cœur ». Auparavant, un jury issu du comité de pilotage s’était réuni le 22 mars pour étudier et départager les dossiers. Au moins deux dossiers par catégorie furent primés, sachant que toutes les catégories comptaient au moins trois candidats. Une représentativité qui confère toute sa valeur à ce prix du développement durable, qualifié par certains élus « comme un outil de la démocratie participative. »
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