Segonzac 3 et pôle d’excellence

28 février 2009

Segonzac 3 est le nom de code de l’extension du site de la coopérative ACV. Dans les cartons, un local de vente et un bâtiment de stockage des produits finis. Des investissements guidés par la prudence, qui pourraient bénéficier du « pôle d’excellence rurale ».
A l’invitation du député Jacques Bobe, député de la 2e circonscription de Charente, le ministre délégué à l’Aménagement du Territoire Christian Estrosi (dont le portefeuille dépend du ministère de l’Intérieur) est venu à Segonzac en décembre dernier. Face à la synergie qu’il a sentie se dégager des différents sites – ITV, cave viticole, Université des eaux-de-vie… – le ministre délégué a suggéré au maire de la commune Gérard Raby de déposer un dossier « pôle d’excellence rurale ».

De quoi s’agit-il ? Comme il existe déjà des pôles de compétitivité dans le domaine de l’innovation technique (énergie, transport, agro-alimentaire…), l’Etat a souhaité développer l’idée de pôle d’excellence rurale, reprise par une circulaire du Premier ministre du 9 décembre 2005. L’objectif consiste « à encourager un territoire rural qui s’implique déjà fortement dans des domaines comme la gestion des ressources patrimoniales, l’innovation touristique, culturelle, grâce à une approche ambitieuse et imaginative de ses élus et des acteurs locaux ». Par cette démarche de récompense d’actions déjà enclenchées, l’Etat cherche à se prémunir de projets « opportunistes » et, in fine, à promouvoir l’emploi. Au plan national, la circulaire fixe à 300 le nombre de dossiers éligibles sur l’année 2006. Le dossier de Segonzac a déjà franchi l’échelon départemental. Lui reste à passer l’étape de la Commission nationale d’agrément. Une tâche « pas gagnée d’avance » mais qui ne semble pas impossible à Gérard Raby. Quel est le lien avec l’ACV ? La labellisation « pôle d’excellence rurale » s’assortit de niveaux de subventions qui peuvent aller jusqu’à 33 %. Dans ce contexte, le projet d’agrandissement de l’ACV serait tout à fait éligible. Dans un premier temps, le conseil d’administration de la coopérative se verrait bien proposer la réalisation du local de vente et d’accueil, le bâtiment de stockage des produits finis venant dans un second temps. Le climat est à la prudence.

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