Réduire les gaz à effet de serre
en viticulture ? Des pistes le 7 novembre à Saintes
Réchauffement climatique, bilan carbone, gaz à effet de serre sont aujourd’hui des expressions communément employées. Tout le monde en parle, mais qu’en est-il réellement ? Et pour la viticulture ?
Le Grenelle de l’environnement indique que les émissions de gaz à effet de serre doivent être divisées par 4 d’ici 2050.
Le Conseil européen adopte les étapes des « 3 fois 20 » d’ici 2020 : l diminution de 20 % des émissions de gaz à effet de serre l baisse de 20 % de la consommation d’énergie l part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie égale à 20 %.
Afin de faire le point sur toutes ces notions, donner aux viticulteurs des pistes de réflexion ainsi que des éléments pour agir concrètement sur leur exploitation, la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime organise une journée technique viticole sur le thème de la maîtrise de l’énergie.
Cette journée aura lieu le 7 novembre 2008 au lycée Georges-Desclaude à Saintes à partir de 9 heures.
Contact : Mary Novi (Chambre d’agriculture, La Rochelle) : 05 46 50 45 00 – 06 07 53 84 45.
Europe : Une récolte en recul
de 10 % Sur la moyenne quinquennale
Avec 166 millions d’hl, la prévision de récolte européenne est inférieure de 2 % soit 3,7 million d’hl à la récolte 2007 et de 10 % soit 17,7 millions d’hl à la moyenne quinquennale. Avec 43,7 millions d’hl, la France accuse une baisse de 4 % par rapport à l’an dernier. L’Italie, avec 48 millions d’hl, devance la France pour la quatrième année consécutive, mais recule de 2,4 %. L’Espagne annonce une production de 39,6 millions d’hl (- 1,1 %). Le Portugal, avec 5,4 millions d’hl, affiche une baisse de 10 %. Seule l’Allemagne est en progression avec 10,5 millions d’hl (+ 2,3 %).
Vendanges à bordeaux :
un millésime à petit volume, propice au soutien des cours
A Bordeaux, les vendanges ont commencé le 10 septembre pour les blancs mais on devrait attendre fin septembre voire début octobre pour rentrer les rouges. Les syndicats annoncent d’ores et déjà un millésime petit en volumes, à cause des loudres pertes causées par un printemps tardif et marqué par le gel, la grêle et une grosse pression du mildiou. « Nous devons nous attendre à de toutes petites vendanges 2008 pour les vins de Bordeaux : – 40 à – 50 % sur les blancs, – 10 à – 15 % sur les rouges », annonce Bernard Farges, le président du Syndicat Viticole des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs, « Nous sommes en situation de pénurie pour les blancs ». Compte tenu de l’état actuel du marché, une pénurie, c’est dommage pour les blancs, qui se vendent bien, mais c’est une bonne nouvelle pour les rouges : « Cela va nous éviter de gonfler les stocks, et cela devrait soutenir les cours, qui sont déjà à la hausse. Cela va faire du bien aux producteurs qui vont pouvoir récolter les rendements autorisés. Ceux qui ont été victimes du gel, ou qui vont avoir de tous petits rendements vont en revanche avoir de graves difficultés » conclut Bernard Farges.
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