Ces dames du SGV

22 février 2009

Deux jeunes femmes viennent d’être recrutées en octobre et novembre dernier par le SGV Cognac, l’une pour remplacer Benoît Stenne, parti au SGV Champagne, l’autre pour développer une mission d’assistance juridique aux viticulteurs et de soutien aux professionnels sur les dossiers travaillés en commissions.

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Marlène Tisseire.

Elles s’appellent Marlène Tisseire et Adeline Gorse. A la première échoit le rôle d’animation du SGV, dans ses missions de relais d’information. Marlène Tisseire, qui reprend les fonctions de Benoît Stenne, représentera le syndicat lors de ces différentes interventions extérieures (groupes de travail au BNIC, à l’INAO…) et restituera le contenu des débats aux conseil d’administration du SGV. Elle veillera également à la vie du syndicat. Adeline Gorse est plus directement affectée à un poste d’assistance juridique, à la fois tourné vers les viticulteurs adhérents – « et futurs adhérents » ajoute-t-elle – ainsi que vers les membres du conseil d’administration, pour les aider à préparer leur travail en commissions. Agée de 28 ans, Marlène Tisseire est originaire de Limoux, dans l’Aude où ses parents sont viticulteurs. Née « dans les bulles », Marlène Tisseire a débuté sa carrière professionnelle au SGV de l’Aude puis à la Fédération des caves coopératives du Var. Effervescents, rouges, rosés… manquaient à sa palette de couleur le blanc des Vins blancs Cognac et l’ambrée des eaux-de-vie. Une lacune en passe d’être comblée. De son Bergeracois natal, Adeline Gorse arrive presque en voisine. Après avoir effectué des stages au CIVRB (l’interprofession des vins de la région de Bergerac) et à l’INAO, où elle a préparé un mémoire sur la défense des terroirs face à l’urbanisation, le SGV Cognac est son premier poste. Ses thèmes de prédilection porteront sur la réforme

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Adeline Gorse.

de l’OCM, l’affectation parcellaire, la création de l’ODG, les installations classées et tout ce qui relève du conseil à la viticulture. Sur des dossiers de plus en plus complexes qui réclament un niveau d’expertise, elle épaulera les professionnels chargés de représenter les intérêts viticoles. M. Tisseire et A. Gorse partagent un même cursus. Après des maîtrises de droit privé général obtenues à Toulouse et à Bordeaux, l’une et l’autre ont suivi la voie du DESS du droit de la vigne et du vin, à Suze-la-Rousse et à Bordeaux. Pourtant le mimétisme s’arrête là. Les deux jeunes femmes ne seront certainement pas interchangeables. En témoignent leurs fortes personnalités, décelables d’emblée, et leurs accents. Au roulement des r, devinez qui remporte la palme ?

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