Le premier numéro du journal est paru en juin 1925 (voir ci-contre). Sa publication ne s’est jamais interrompue depuis. Fondé par Pierre Lucquiaud, la revue avait pour fonction d’accompagner la naissance des coopératives de stockage d’eaux-de-vie de la région de Cognac. Dans le contexte de  crise des années 1920, il s’agissait de créer un lien social et économique fort, en toute indépendance. Presque un siècle plus tard, la ligne éditoriale n’a pas changé.    

         Le Paysan Vigneron reste un journal viscéralement attaché à son indépendance, financière comme rédactionnelle. Il n’a pas de lien organique avec les syndicats ou les organisations professionnelles. Une rareté dans le petit monde de la presse agricole.

          Arrière-petite fille du fondateur, Laetitia Lucquiaud-Adol est directrice de la publication depuis 2008. Elle a succédé à son père, Bernard Lucquiaud. Sa famille détient l’intégralité des parts du capital.

         Revue mensuelle régionale  diffusée sur les Charentes et une partie du Bordelais, le journal a fait évolué son contenu. Aujourd’hui, le Paysan Vigneron est un journal 100 % viticole.

        La Revue aborde de nombreuses thématiques : production au vignoble, oenologie, élaboration des produits régionaux  – Cognac, Pineau, Vin, Produits vinicoles…-  environnement réglementaire et économique de l’entreprise, vie professionnelle, économie régionale et mondiale des Vins & Spiritueux. Sur le créneau de l’information viticole régionale, le journal occupe une position de leader.

Au fil de son histoire, la Revue s’est toujours impliquée dans  les  actions de développement, en tissant des relations de proximité avec les techniciens vins et  eaux-de-vie. Son service d’annonces, très dynamique, constitue un lien fort entre les abonnés.

         Profondément ancrée dans son territoire, le Paysan vigneron a l’ambition d’être un « miroir » de la vie régionale. Il s’adresse aux acteurs locaux comme à toutes les personnes curieuses de découvrir la filière. C’est aussi un outil de diffusion des idées.     

       Au service du projet éditorial, une poignée de journalistes s’est investie, avec la complicité de directeurs de publication proches des équipes. Ce mode de fonctionnement simple et pragmatique caractérise le journal. Il lui confère, espérons le, une cohérence et un ton bien à lui.