C’est ainsi que Jean-Bernard de Larquier, le président de l’interprofession du Cognac a accueilli la petite centaine d’opérateurs, viticulteurs et négociants, qui ont participé aux premières Portes Ouvertes du BNIC, le 16 février dernier. Une réussite, appelée à se renouveler.
La « ruche » BNIC sort de sa coquille. Non que le Bureau national interprofessionnel du Cognac ne communique pas avec ses ressortissants. Au contraire, il communique beaucoup, par courrier, téléphone, internet, intranet, SMS, etc….Bref, par tous les moyens possibles. Mais combien de personnes ont eu l’occasion de voir ce qui se passait…derrière, à l’intérieur des services. Bien peu. Ce n’est d’ailleurs pas si extraordinaire. Un défilé permanent paraîtrait guère compatible avec les exigences du travail. Pour autant, cette barrière entre le dedans et le dehors, ne serait-ce que de verre, peut laisser l’impression d’une « tour d’ivoire ». C’est pour briser ce tabou que l’interprofession a décidé d’organiser des Portes Ouvertes. Une première ou presque dans l’histoire du BNIC. En 2010, il y avait bien eu une présentation des activités de l’interprofession, salle de la Salamandre à Cognac, devant 350 personnes, mais in situ, point.
Le 16 février dernier, changement de décor. Les opérateurs qui le souhaitaient ont été invités à rencontrer en direct les agents des différents départements. La visite se divisait en quatre thématiques : Accompagnement de la filière, documents douaniers et viticoles, traitement informatiques des données – Gestion et protection de l’appellation, cahier des charges – Economie et marchés, données statistiques, veille économique et prospective, actions de communication, en France et à l’international – Recherche & expérimentation, Développement durable, visite de la Station viticole du BNIC. Au choix, les visiteurs ont pu se déterminer pour deux thématiques (format d’une demi-journée) ou pour les quatre (journée entière). Les ateliers, d’une vingtaine de personnes chacun, se sont prêtés au jeu des questions/ réponses. Un cocktail déjeunatoire a permis de poursuivre les échanges de manière conviviale.
« Bienvenue dans votre maison» a lancé en guise d’accueil Jean-Bernard de Larquier, qui a rappelé que le BNIC avait fêté en 2016 ses soixante-dix ans. « C’est une belle maison, vouée à la co-construction viticulture-négoce ». Catherine Le Page, directeur du BNIC, a parlé de la « gouvernance claire de l’interprofession du Cognac» ainsi que de la protection « du trésor de l’appellation ». Quant aux Portes Ouvertes, elles ne s’arrêtent pas là. Il est prévu d’en organiser deux ou trois fois dans l’année, afin que tous ceux qui le veulent puissent rentrer dans l’intimité du BNIC. « Nous comptons sur les premiers visiteurs pour jouer le rôle d’ambassadeurs auprès des autres » a souligné J. B de Larquier. Pour les salariés, cette opération n’est pas non plus négligeable. Pour beaucoup, c’est l’occasion de mettre des visages sur des noms. Ils apprécient.