Yann Fillioux – « Vis-à-vis de l’Organisme de défense et de gestion à créer, la position du négoce est très claire. Par le passé, les franches discussions que nous avons eues au sein de l’interprofession, nous ont permis, je pense, de trouver des compromis permettant de gérer correctement la région. Nous souhaitons continuer ainsi. Le négoce est partie prenante sur tous les éléments de production qui sont nécessaires pour le Cognac. L’ensemble des intervenants à la chaîne de production, d’élaboration et de commercialisation, doivent pouvoir participer à la discussion de manière paritaire, afin de dire ce dont le Cognac a besoin pour préparer l’avenir. Maintenant, quelle forme cela peut-il revêtir ? Il est évident qu’il n’est pas du ressort du négoce de descendre dans les détails du cahier des charges. Savoir s’il faut 2 500 ou 3 000 pieds par hectare n’est pas directement notre problème. Par contre, en ce qui concerne un élément de production aussi important que le quota distillable de Cognac, qui avec les superficies, sont les bases de la production de Cognac, nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation où l’on nous consulte pour avis. Ce n’est pas notre façon de voir. A ce jour, je n’ai aucune raison de penser que nous ne nous mettrons pas d’accord entre les deux familles. Le bon sens a toujours prévalu en Charentes. Pour l’instant, j’ai toute confiance. Nous arriverons à trouver une formule respectueuse des uns et des autres. »
Quelle est la durée de vie d’un alcool ?
A moins de posséder une collection d’alcools très limitée – ou une consommation impressionnante -, il est probable que la plupart de vos bouteilles de spiritueux traînent, entamées, des mois voire des années dans votre bar. Cela pourrait être cette bouteille de Grand...