Les vignes du « Nouveau Monde » débarquent à Cognac

28 août 2018

Dans une période ou l’actualité permanente se focalise sur les réductions d’intrants phytosanitaires, certaines démarches d’études plus fondamentales sont parfois mises en sommeil et c’est bien dommage. Pourtant réfléchir aux concepts de vignes Cognac du futur devrait être une préoccupation prioritaire pour s’adapter aux évolutions environnementales et climatiques tout en protégeant le profil de qualité des eaux-de-vie. Lionel Dumas Lattaque, le conseiller viticole de la chambre d’agriculture de Charente Maritime qui a toujours été sensible à ces sujets, vient de mettre en place une expérimentation de système de conduite innovante. Un essai va permettre de tester deux conduites issues des vignobles du monde, les systèmes Smart-Dyson et Scott-Henri.

La chambre d’agriculture de Charente Maritime a installé au Lycée Agricole Georges Desclaudes à Saintes une plateforme d’essais de systèmes de conduite de la vigne dont les différents concepts d’établissement ont été implantés pour minimiser l’utilisation des intrants phytosanitaires. Lionel Dumas Lattaque, l’ingénieur territorial en Charentes et Val de Loire chargé de l’animation des réseaux Dephy est à l’initiative de cette démarche innovante. Le projet s’inscrit dans la recherche de nouveaux modèles de production viticoles dont la conception et l’analyse seraient abordées de manière  globale. Le fil conducteur de cette initiative est de s’intéresser aux éléments agronomiques fondamentaux caractérisant l’adaptation des systèmes de conduite de la vigne au contexte sol climat. Les notions de choix du porte-greffe, de densité de plantation et d’architecture de la structure des souches et de mode taille sont des leviers dont l’incidence est forte vis-à-vis de la plus ou moindre sensibilité des vignes aux parasitismes.

 

Des modèles de vignes ayant les capacités de mieux résister au parasitisme

 

             Penser des modèles de conduites permettant de réduire l’usage des intrants phytosanitaires serait-elle une idée utopique ? L Dumas Lattaque ne le pense pas et estime au contraire que c’est un challenge d’avenir : « Il nous paraît  intéressant de remettre en cause nos acquis en matière de système de conduite. Les vignes hautes et larges palissées ou à port libre en Charentes ont une sensibilité à certains maladies (mildiou, oidium, botrytis parfois) qui est connue. Je suis convaincu que  d’autres systèmes de conduite pourraient quelque sorte permettre de désensibiliser  les souches. Les vignes auraient alors de meilleures capacités pour mieux résister aux agressions des maladies et des ravageurs ». Le technicien s’est forgé cette philosophie en tenant compte des nombreux retours d’expériences dans sa zone d’activité en Charente Maritime et des réseaux de fermes Dephy qu’il suit depuis plusieurs années en Charentes et dans le Val de Loire.

 

Privilégier une analyse globale du système de production

 

            Les éléments clés qui interviennent dans l’expression des potentialités des diverses conduites de vignoble, sont la densité de plantation, le choix du porte-greffe, l’architecture de la végétation et le mode de taille. D’une manière générale, moins une vigne est vigoureuse, moins elle devient réceptive aux agressions de l’environnement parasitaire. Néanmoins, si la diminution de la vigueur est un levier fort, il convient aussi de le gérer avec réalisme pour faire face aux fortes exigences de productivité de la région de Cognac. L Dumas-Lattaque a décidé d’aborder les réflexions prospectives de modèles de conduite des vignes du futur en privilégiant une analyse globale du système de production. C’est un challenge intéressant qui repose sur des principes agronomiques fondamentaux en phase avec le contexte pédo-climatique de la région.

Une certaine vulnérabilité aux maladies du bois des systèmes à faibles densités

 

            Le facteur densité de plantation est l’aboutissement de choix conciliant des réalités agronomiques propres au type de production et des contingences économiques. La nature du cépage ugni blanc et les exigences de qualitatives de maturité très spécifiques ont permis d’établir en Charentes un modèle de conduite de type vignes larges et hautes (palissées ou à port libre) qui a fait ses preuves techniquement et économiquement.  Le développement des nuisances des maladies du bois depuis 10 ans semble néanmoins le fragiliser plus que d’autres systèmes de conduite à plus forte densité. Le modèle de vignes larges à 3 m d’écartement (2 200 à 2  500 ceps/ha)  présente une certaine vulnérabilité vis-à-vis de la pérennité du potentiel de souches. Des taux de ceps improductifs de 10 % qui sont malheureusement devenus courants dans des parcelles de plus de 15 ans, engendrent des conséquences plus perceptibles sur la productivité. Le retour vers des densités plus fortes avec des vignes à 2,50 m d’écartement est peut-être une alternative plus adaptée à ce nouveau contexte de production.

 

L’importance du choix du porte-greffe souvent sous-estimée

 

            L’adaptation du choix du porte-greffe à la nature du sol, du sous-sol et aux objectifs de production dans un intervalle de temps long de 30 à 40 ans. Implanter des PG trop sensibles à la chlorose, inadaptés aux réserves hydriques, …… aura des conséquences à la fois sur la régularité de la productivité et la longévité du capital de souches. La dimension des parcelles de plus en plus grande lors des replantations est une donnée qui n’est pas toujours suffisamment prise en compte. Le fait de vouloir trop standardiser un ou deux porte-greffes sur un même propriété n’est que rarement une solutions satisfaisante. Au moment des replantations, les différences de nature des sols sont toujours plus marquées à l’échelle d’ îlot de 2 ha que dans 0,50 ha.  La recherche de parcelles ayant un potentiel de vigueur suffisant mais pas excessif est toujours un plus vis à vis d’une moindre sensibilité aux risques parasitaires.

 

L’architecture de la végétation redevient un centre d’intérêt

 

             La généralisation de la récolte mécanique a provoqué depuis 30 ans une standardisation du modèle de vignes Cognac sous la forme de plantations larges et hautes palissées ou à port libre (de type arcures hautes ou cordons). Le mode d’établissement de la végétation et la répartition des grappes confèrent à chaque mode de conduite un microclimat dont l’influence vis-à-vis du développement du parasitisme est souvent connue et quantifiée. Les problématiques économiques et surtout le souci de réduire les besoins en main-d’œuvre ont motivé les principales transformations de l’établissement des vignes dans la période de 1995 à 2005. La forte remontée des exigences de productivité depuis une décennie est peut-être en train de recréer un centre d’intérêt autour des modes de conduite de l’ugni blanc. Bien que l’architecture des ports de végétation ait été une thématique peu travaillée, beaucoup de viticulteurs et quelques techniciens s’interrogent sur une corrélation entre les ports de la végétation et des grappes et leur sensibilité au parasitisme. La conduite de la végétation et le mode de taille influencent directement le degré d’entassement du feuillage et des grappes et donc leur niveau de réceptivité aux maladies et aux ravageurs.

 

La recherche d’une aération de la végétation et des grappes

 

            La plateforme d’essais de divers systèmes de conduite mise en place par L Dumas Lattaque a été pensée pour répondre à un objectif de réduction d’utilisation des intrants phytosanitaires : « Notre idée a été de rechercher et d’imaginer des systèmes de vignes Cognac dont l’établissement serait moins propice à l’expression du parasitisme. Les phénomènes d’entassement de végétation sont toujours propices à la formation d’un microclimat plus humide au sein du palissage qui est la cause de beaucoup de problèmes. Le type d’implantation de l’architecture de la végétation joue un rôle déterminant. La priorité était d’avoir une bonne répartition de la végétation et des grappes pour créer des conditions d’aération optimum. On s’est aussi attaché à corréler cet aspect des choses aux autres leviers agronomiques majeurs, la recherche d’une vigueur maîtrisée (choix du PG, pratiques culturales), l’implantation d’une densité de plantation cohérente et des exigences de productivité élevées (de 12 à 13 hl d’AP/ha). Nous avons décidé de tester deux nouvelles conduites développées en Australie et aux États Unis, le système Smart-Dyson et Scott-Henry ».

 

Deux systèmes de conduite innovants comparés à 2 références régionales

 

            L’expérimentation système de conduite du vignoble du Lycée Georges Desclaudes est implantée dans une parcelle dont la fraction de terre arable argilo-limoneuse (avec une présence de silex) ayant de bonnes réserves hydriques est mesure de conférer à la vigne une bonne vigueur. Le sous-sol constitué d’une roche mère calcaire de type marneuse présente des teneurs en calcaire actif assez faible. Les potentialités agronomiques du sol plutôt bonnes ont incité L Dumas Lattaque à choisir deux porte-greffe le 420 A (moins vigoureux, moyennement résistant au calcaire actif et réputé un peu tardif) et le RSB très utilisé dans la région dans les situations de sensibilité moyennes à la chlorose (plutôt vigoureux et adapté sols humides au printemps). La plantation des différentes modalités est intervenue au printemps 2013 dans des placettes de 0,20 ha. Un même écartement de 2,50 m a été choisi mais la densité de plantation sur le rang a varié. Les deux systèmes de conduite Smart-Dyson (2,50 X 1 m) et Scott-Henry (2,50 X 1,30 m) ont été comparés à deux références régionales une guyot simple pliée en arcure et palissée (2,50 X 1 m) et une guyot double pliée à plat et palissée (2,50 X 1,20 m).

 

 

Un suivi de l’essai qui va durer au moins 7 à 10 ans

 

            Un tel essai s’inscrit dans le long terme car l’appréciation des potentialités des deux nouveaux systèmes de conduite ne doit pas être influencée par des effets millésimes trop marqués. La mise en place d’un suivi global de la phénologie, de la sensibilité au parasitisme, de la longévité de ces systèmes, de leur productivité, de leur adaptation aux exigences de mécanisation et économiques, des contingences pratiques d’implantation et d’entretien de ces vignes et des caractéristiques qualitatives des raisins sera effectuée durant au moins une à deux décennies avant d’en tirer des conclusions pertinentes. Cela représente un travail lourd mais essentiel pour élargir les pistes de réflexion sur l’adaptation du modèle de vignes Cognac aux évolutions des conditions environnementales et climatiques. On peut donc se féliciter que L Dumas Lattaque et ses collègues de la Chambre d’agriculture de Charente Maritime « aient eu la vista » de s’investir dans une telle démarche. Cela débouchera dans 7 à 10 ans sur une analyse juste des potentialités agronomiques et qualitatives des systèmes aux exigences de production de la filière eaux-de-vie de Cognac. Les deux premières récoltes des différentes modalités sont intervenues en 2016 et en 2017.

 

Diviser la végétation afin de mieux optimiser la vigueur naturelle des vignes

 

            Les systèmes de conduite Scott-Henry et Smart-Dyson présentent l’avantage d’assurer une division verticale et descendante du feuillage sur le plan de palissage. Ils ont été pensés pour des vignobles à forte productivité dans l’optique d’améliorer le rapport feuilles fruits. Ce sont justement les aspects de productivité élevés, de meilleure répartition du feuillage et de juste utilisation de la vigueur qui ont retenu l’attention de L Dumas Lattaque. Dans l’hémisphère sud, en Australie et aussi aux États unis, des surfaces de vignobles importantes sont conduites de cette manière (avec souvent de l’irrigation en goutte à goutte) depuis une vingtaine d’années. En France des essais en microparcelles sur ces deux modes de conduites ont été réalisés au début des années 2000 dans le Gers par le pôle de l’IFV Sud Ouest sur des deux cépages, le Colombard et le Merlot Noir. Les conclusions de ces travaux ont révélé de réels avantages en matière de moindre sensibilité au botrytis et d’accroissement du potentiel de maturité dans les parcelles à forte productivité. Néanmoins, ces systèmes de conduite n’ont pas réellement séduits les viticulteurs Gersois même si les réflexions poussées ont démontré de réelles possibilités d’adaptation aux méthodes de production des propriétés.

Des essais plutôt concluant dans le Gers au début des années 2000

 

            Une expérimentation des conduites Smart Dyson et Scott-Henry a été pilotée par L’IFV Sud-Ouest dans le vignoble gersois entre 2000 et 2005. Un suivi complet des potentialités agronomiques, de la réceptivité au parasitisme, des aspects pratiques des divers travaux culturaux et de la qualité des moûts et des vins a été réalisé. Une synthèse de ces travaux  a été publiée et est disponible sur le site de l’IFV Sud Ouest (1).

 

Une végétation et des raisins beaucoup plus aérés

 

            Thierry Dubourcq est l’ingénieur qui a eu la charge de suivre toute cette expérimentation. Son analyse sur les potentialités de ces conduites dans l’univers de production Gersois est pertinente : « Nous avons observé un gain de surface foliaire d’environ 30 % qui permet d’accroître le potentiel de maturation des vignes. C’est vraiment un avantage pour les parcelles ayant de fortes potentialités de rendements. L’autre intérêt de ces conduites est aussi la meilleur répartition des grappes dans le cœur du palissage du fait que la végétation reste bien séparée. Cela cré la présence d’un microclimat plus aéré autour de la zone fructifère et induit systématiquement une moindre sensibilité au botrytis. La fraction de végétation palissée vers le bas ne s’avère pas plus sensible au mildiou contrairement aux craintes que nous avions. L’intervention de palissage effectuée généralement juste après la floraison fait qu’à cette période la vigne devient moins réceptive au mildiou. Le seul point un peu délicat concerne la réalisation du palissage. Il faut intervenir au bon moment pour réussir la division de la végétation. Cela nécessite de la réactivité et induit des temps de travaux un peu supérieurs à ceux des vignes en guyot double. Lors des visites des parcelles nous avons observé que les contraintes de palissage rebutaient souvent les viticulteurs. L’entretien du cavaillon après le palissage ne peut être abordé qu’avec des moyens mécaniques. Il est donc important que les sols soient propres au moment du palissage. Les deux conduites se récoltent très bien avec les machines à vendanger courantes. Nous considérons que ces modèles de vignes sont bien adaptées à des cépages fertiles comme le colombard et l’ugni blanc dont le port de végétation est souple. Les meilleurs résultats sont régulièrement observés dans des vignes larges à faibles densités. Dans le Gers, ces conduites ne sont pas réellement développées en raison principalement des contraintes liées au palissage».

                                                                                  

Le système Smart-Dyson répartit la végétation sur toute la hauteur du palissage

 

            Le système de conduite Smart-Dyson a été créé par deux experts, un Australien richard Smart et un Américain Richard Dyson qui souhaitaient développer un modèle de conduite ou une répartition plus uniforme de la végétation permettrait d’optimiser la photosynthèse durant tout le cycle végétatif. Leur objectif était de disposer d’une surface foliaire plus importante et surtout plus active pour faire mûrir dans de meilleures conditions de fortes quantités de raisins. Dans l’essai de saintes, le système Smart-Dyson se présente sous la forme d’un cep établi avec deux bras de taille en guyot de chaque côté dont la longueur varie entre 0,50 à 0,70 m. Ils sont installés de chaque côté du tronc à 1 m de hauteur. Le positionnement des deux bois de taille (de 8 à 10 bourgeons) sur le fil porteur s’effectue de façon classique par un attachage à la fin de l’hiver. Cette conduite s’apparente à un système en guyot double dont on contraint ensuite une partie de la végétation à se développer vers le bas en réalisant à l’approche de la floraison une intervention de  division de la végétation. Il est aussi possible d’implanter deux bras de cordons de chaque côté du tronc à la place du système de taille en guyot.

Schéma : Le système de conduite Smart-Dyson

 

L’intervention de palissage permet de diviser la végétation vers le haut et le bas       

 

            La division de la végétation qui s’effectue à la fois sur les  plans  verticaux  et  descendants (plus inhabituelle) intervient  au moment du palissage. La descente de deux fils relevage mobile vient en quelque sorte contraindre un certain nombre de rameaux à se développer vers le sol. Cela présente l’avantage de réduire les phénomènes d’entassement de la végétation dans la partie supérieure du palissage. La surface foliaire est répartie sur une hauteur qui va de 20 cm au-dessus du sol à plus de 2 mètres. La répartition des grappes s’étage sur une hauteur beaucoup plus importante dans intervalle de 30 à 40 cm au-dessus et en dessous le fil d’attachage. Les conditions d’aération de la zone fructifère sont bien meilleures entre le stade fermeture de la grappe et la fin de la maturation. Cela représente un atout indéniable vis-à-vis de la moindre sensibilité au botrytis et du potentiel de maturation dans les vignes à fortes productivités. La vigueur d’origine des plantations traditionnelles en guyot double qui se concentrait uniquement sur la partie supérieure du palissage est beaucoup mieux répartie avec la conduite Smart-Dyson. La surface foliaire active est également plus importante.

 

La conduite Scott-Henri avec deux bras de cordons opposés

 

            Le système de conduite Scott-Henry a été développé au début des années soixante-dix aux États Unis en Orégon par un viticulteur, M. Henri Scott. À l’origine cette conduite a été imaginée pour des vignes à très faibles densités et vigoureuses (et irriguées) qui portaient 4 bras de taille répartis sur deux fils porteurs superposés. L’adaptation de cette conduite dans les essais du Gers au début des années 2000 et en Charente s’est faite avec seulement deux bras de cordons opposés. Les ports de taille implantés sur le dessus du bras de cordon supérieur dirigent la végétation vers le haut et ceux en  dessous le bras inférieur la canalisent vers le bas. L’intervention de division de la végétation qui a lieu à l’approche de la floraison intervient au moment du palissage. Les deux paires de fils releveurs mobiles permettent de canaliser la végétation à la fois sur les parties basses et hautes du palissage. L’action de palissage contraint les rameaux à se développer vers le sol. Néanmoins les repousses d’entre-coeurs sur les rameaux principaux ont toujours tendance à se développer vers le haut. La répartition de la végétation couvre toute la hauteur du palissage ce qui limite les phénomènes d’entassement de végétation et permet de mieux valoriser la vigueur naturelle des souches. La zone fructifère est répartie sur une hauteur de 0,60 à 0,70 m est bien aérée ce qui réduit sa réceptivité aux attaques de botrytis.

 

Les vignes sont trop jeunes pour tirer des conclusions après seulement 2 récoltes

 

             À l’issue des deux premières récoltes, la plateforme d’essais de système de conduite du lycée Agricole de Saintes livre des premiers résultats dont l’analyse reste difficile. L Dumas Lattaque ne souhaitent pas communiquer de résultats précis car cet essai paraît être trop « jeune » : « Des essais de système de conduite de la vigne ne peuvent commencer à livrer des données intéressantes qu’au bout de 7 à 10 ans de suivi successif. Par ailleurs la vigne est encore très jeune. Les premiers enseignements que nous en retirons ont besoin d’être consolidés. En 2016 et 2017, les niveaux de productivité de l’ensemble des modalités ont été à peu près équivalents et ces millésimes ont été marqués par une faible pression de mildiou et d’oïdium. Peut-être qu’à l’issue de la saison 2018, des premiers éléments plus intéressants seront constatés. La seule petite observation qui nous a paru pertinente a concerné la pression de botrytis à l’approche des vendanges 2 017. Elle était bien moindre dans les conduites Scott-Henri et Smart-Dyson que dans les références régionales ».

 

Rendez à partir de 2020 pour en savoir plus.

 

            D’un point de vue pratique, Christian Himonnet, le responsable de l’exploitation du Lycée Georges-Desclaudes commence à avoir un petit vécu du travail qu’engendrent ces nouvelles conduites. L’établissement des deux nouveaux systèmes de conduite n’a pas posé de problèmes particuliers et l’utilisation de piquets métalliques a bien facilité les choses. L’intervention palissage quand elle est réalisée au bon ne s’est pas avérée trop contraignante. Le seul point embêtant concerne les rognages des rameaux descendants vers le sol. Pour l’instant, il est effectué manuellement faute de pouvoir disposer d’un équipement de coupe ayant la capacité de repérer et de s’effacer au niveau des souches. L’utilisation des machines à vendanger traditionnelles ne pose aucuns problèmes moyennant d’adapter le nombre de secoueurs à la hauteur de la zone fructifère. L Dumas Lattaque nous donne rendez-vous au début des années 2020 pour présenter les premiers résultats étayés des systèmes de conduite Smart-Dyson et Scott-Henri. 

                                                                                             

 

 

 

 

 

 

 

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