La vigne et le vin représentent l’âme du salon sur le plan du nombre d’exposants, mais au fil des années l’espace dédié aux fruits et légumes a pris de l’ampleur. Cette année, l’oléiculture a été un centre d’intérêt nouveau en raison du développement de nouveaux moyens de récolte mécanique des olives. Les nombreuses évolutions concernent toutes les familles de produits, les matériels à faible et forte valeur, les petits outils comme les équipements phares des propriétés. L’introduction de technologies de pointe fait son apparition sur les tracteurs, les MAV, les pressoirs mais aussi sur des équipements plus modestes répondant à des usages très spécialisés. L’ensemble des fournisseurs et des constructeurs a été confronté à un marché difficile depuis la fin de l’année 2007. 2011 semble être un millésime de redressement de l’activité mais avec des disparités régionales très importantes. Les vignobles champenois, charentais, alsaciens et bourguignon se portent assez bien alors que les autres régions sont confrontées à un contexte peu porteur.
Le Sitevi, qui s’est tenu du 29 novembre au 1er décembre au Parc des expositions de Montpellier-Fréjorgues, a été un carrefour de l’innovation technologique des filières vigne-vin et fruits et légumes. Le contexte économique national et européen de la filière viticole continue d’être préoccupant, même si quelques lueurs d’espoir pointent à l’horizon. Cette période difficile est propice à la mise en œuvre de réflexion de fond au niveau des filières de production qui sont à la fois à la recherche de produits en phase avec les attentes de qualité des consommateurs et de gains de productivité. Ce double challenge mobilise les compétences de l’univers de recherche technique des organismes de développement officiels (INRA, CEMAGREF, IFV, Chambres d’agriculture…) et de tous les fournisseurs de la filière.
Tracteurs et MAV, un léger redémarrage des ventes en 2011
T 4060, qui est doté d’un moteur de 4,5 litres avec turbo et intercooler. Un nouveau bloc électro-hydraulique central sera également proposé en série sur toute la gamme T 4000. L’autre équipement majeur des propriétés viticoles, la machine à vendanger, a connu aussi une période difficile. Les ventes en France, qui en 2007 se situaient autour de 450 unités, ont chuté à 350 exemplaires en 2008. Elles se sont maintenues à ce niveau en 2009-2010 et à priori leur niveau en 2011 devrait être en légère progression. La part de marché des automotrices représente en moyenne 80 à 85 % des ventes totales et le débouché des tractées reste assez fluctuant d’une année à l’autre. Les ventes à l’exportation représentent un débouché constant d’environ 200 à 250 modèles par an. Le fonctionnement des MAV en matière de cueillette intègre un volet qualitatif qui prend de plus en plus d’importance. C’est l’un des seuls outils viticoles dont l’utilisation engendre des conséquences œnologiques importantes. Depuis longtemps, les efforts de recherche au niveau des fabrications de MAV répondent à la fois à un souci permanent d’évolution mécanique et à une montée en puissance des attentes qualitatives liées aux raisins. Les MAV sont devenues un équipement œnologique ayant une incidence directe sur le respect des baies, leur tri, leur propreté et l’hygiène de la chaîne de vinification. Les principaux constructeurs, Alma, Braud New Holland, Grégoire et Pellenc, renouvellent régulièrement leurs gammes pour répondre à ce double objectif d’attentes technologiques. Cela crée une véritable émulation entre les constructeurs qui stimule le marché.
Un système de maîtrise de la stabilité des porteurs chez New Holland
L’utilisation plus intensive des automoteurs de vendanges amène les constructeurs à équiper leur matériel de nouveaux systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite. New Holland a développé le nouveau système de sécurité active et de pesée de vendange ASW sur la gamme d’automotrices 9000 (médaille d’argent au palmarès du Sitevi). Un premier aspect de ce nouveau procédé contrôle et régule la stabilité des porteurs en temps réel, ce qui facilite considérablement la tâche des chauffeurs dans les terrains accidentés. Un réseau de capteurs très spécifiques installés à des points clés de la machine transmet en temps réel des données à l’ordinateur de bord. Le traitement de ces informations est ensuite recoupé avec les mesures des inclinomètres qui calculent en quelque sorte le seuil de stabilité de la machine. Lorsque la MAV s’approche de son seuil de stabilité, une alarme avertit de cette situation le chauffeur qui peut ainsi immédiatement adapter la conduite. Le dispositif a même la capacité de mettre en place une série de mesures pour empêcher les erreurs de conduite et prendre automatiquement en main la conduite de l’automoteur. La hauteur de travail et la position latérale de la machine sont automatiquement corrigées sans aucune intervention du chauffeur. Le dispositif s’avère très intéressant dans les parcelles ayant un fort dévers ou lors des déplacements routiers à grande vitesse.
Le système ASW fonctionne à la fois sur la fonction de récolte et pour les utilisations du porteur en polyvalence (traitements, prétaillage, épandage d’amendements…). Une seconde fonction du dispositif réalise des pesées de vendange. La pesée a été intégrée à l’automoteur lors du vidage des bennes. Le tonnage récolté est corrélé à la surface de vignes portant les raisins, ce qui permet d’établir une cartographie de la productivité du parcellaire.
Ces éléments enregistrés au niveau de l’ordinateur de bord (bien sûr transférable) peuvent être utilisés comme une des sources d’information permettant ultérieurement d’envisager la mise en œuvre de pratiques de viticulture de précision (pour moduler les apports d’intrants, les dates de récoltes…).
Braud New Holland, Grégoire et Pellenc se lancent dans la récolte mécanique des olives
Le savoir-faire en matière de récolte mécanique des raisins a trouvé un nouveau développement avec la cueillette des olives. Les surfaces de plantations d’oliviers connaissent depuis dix ans une profonde évolution et de nouvelles méthodes de production apparaissent. Traditionnellement, la culture de l’olivier était implantée dans des vergers extensifs avec une faible densité d’arbres à l’ha. Leur récolte était effectuée soit manuellement soit avec des outils portatifs électriques (des systèmes de peignes) ou des systèmes de vibreurs de troncs (provoquant la chute des olives sur des filets). Depuis 15 ans, de nouvelles plantations dites intensives et super-intensives sous la forme de haies fruitières apparaissent. Le port de ces nouveaux vergers permet d’envisager une récolte mécanique qui s’avère beaucoup moins onéreuse. Les trois principaux constructeurs de MAV fabriquent des automoteurs de récolte mécanique des olives pour les nouvelles plantations qui utilisent en grande partie les principes de cueillette des vendangeuses. L’importance de ce nouveau marché est un sujet sur lequel les entreprises restent discrètes, mais le développement rapide de nouvelles plantations mécanisables de type intensives et super-intensives suscite beaucoup d’intérêt. Divers recoupements laissent à penser que les ventes actuelles fluctuent entre 50 à 70 automoteurs/an. C’est pour l’instant une niche commerciale attractive en raison de la valeur unitaire élevée des matériels (entre 250 000 et 300 000 € ht). Le débouché de la mécanisation de la cueillette des olives suscite déjà un réel intérêt et l’augmentation rapide des surfaces mécanisables devrait stimuler les ventes dans la décennie à venir. Les vergers d’oliviers connaissent une forte expansion dans des pays comme l’Espagne, le Portugal, le Maroc et le Chili. Ce n’est donc pas un hasard si Pellenc s’est intéressé depuis plus de 20 ans à ce débouché en proposant les premiers outils portatifs de cueillettes, l’Olivium, un peigne vibreur électronique (fonctionnant avec des batteries rechargeables), des systèmes de vibreurs automoteurs ou adaptables à l’avant des tracteurs et très récemment, la machine à récolter MAVO pour les vergers super-intensifs. Grégoire, qui a construit le premier automoteur de récolte des olives en 1999, continue de faire évoluer la technologie. Le constructeur a mis au point cette année une machine destinée au verger intensif où la cueillette des fruits est effectuée avec un principe entièrement nouveau (médaille d’or). New Holland a aussi investi dans la cueillette de l’olive depuis le début des années 2000 et la puissance du groupe a joué un rôle important pour le développement de cette nouvelle branche d’activité. Le constructeur vient de lancer une nouvelle récolteuse d’olives pour les vergers super-intensifs qui se situe dans la continuité technologique de la gamme de vendangeuses 9000 lancée en 2010 (médaille d’argent).
Une nouvelle génération de sécateurs chez Pellenc
Les machines à tirer les bois Kirogn-Collard et ERO
Des solutions pour récupérer les sarments de vigne
Le succès des outils à disques pour les interlignes des vignes larges
Une offre de produits importante pour cultiver l’interceps
La pulvérisation en attente d’innovations majeures
L’intérêt autour des équipements de pulvérisation semble redevenir important même si, en 2011, la pression parasitaire a été extrêmement faible. Les principales attentes concernent le respect de l’environnement (avec le plan Ecophyto) et la qualité de pulvérisation ; mais malgré ces centres d’intérêt, beaucoup de viticulteurs retardent le renouvellement de leurs appareils. Les ventes de pulvérisateurs ne sont pas dans une dynamique de progression depuis deux ans. Le contexte de pression parasitaire faible n’explique pas totalement cette baisse de marché. L’immobilisme de la technologie de pulvérisation viticole depuis 15 ans est aussi une réalité qui n’incite pas les viticulteurs à renouveler leur matériel. Les derniers modèles de pneumatiques équipés de rampes face par face ressemblent étrangement à leurs aînés vendus à la fin des années 90. Le vieillissement rapide des rampes et le prix élevé des pendillards (sensibles à la casse lors des manœuvres) créent aussi une certaine insatisfaction. Par ailleurs, les prix de vente de ces matériels atteignent des niveaux très élevés (entre 25 000 et 28 000 € ht pour un appareil 6 faces) qui découragent certains acheteurs potentiels. Le seul créneau de pulvérisateurs dont les ventes se développent est les aéroconvections à voûte droite. Cette catégorie de matériel séduit une clientèle à la recherche de produits simples, faciles à faire conduire, fiables et peu coûteux. Le marché des voûtes droites est aujourd’hui bataillé et Grégoire, leader historique de ce produit, est concurrencé par les fabrications des sociétés S21, Tomix, Ideal… Dans ce contexte, les grands constructeurs, Berthoud, Nicolas Thomas et Tecnoma (qui appartiennent au même groupe), proposent quelques petites évolutions de leurs gammes. Berthoud a lancé au Sitevi le nouveau module pneumatique CG expert pour les vignes étroites (de 0,90 à 1,50 m). Le modèle Twist’air destiné aux vignes de 2 à 3 m sera également présenté pour la première fois. Il s’agit d’une cellule de pulvérisation pneumatique portée sur le 3 points du tracteur qui remorque une cuve (de 600, 800 ou 1 000 l). Ce type d’appareil offre l’avantage d’avoir une grande maniabilité et procure au chauffeur un confort de conduite. Chez Nicolas Thomas, les renouvellements de produits concernent principalement l’arboriculture avec le lancement de la gamme d’aéroconvection à turbine basse TTA. Toute l’ergonomie des pulvérisateurs a été repensée pour s’adapter aux végétations abondantes de certaines haies fruitières. La technologie de ventilation à aspiration inversée a été entièrement repensée pour optimiser la puissance et la régularité du flux d’air. En vigne, Nicolas propose une évolution de la rampe face par face avec des mains à trois doigts.
Un nouveau pendillard souple chez Grégoire
spray présente aussi l’avantage d’être léger (seulement 1,8 kg), ce qui limite les efforts sur la rampe de traitement. Le matériau a été testé depuis plusieurs années sur des rampes de pneumatiques dans les vignes étroites et depuis deux campagnes sur plusieurs équipements sur MAV dans la région de Cognac. Le constructeur va équiper tous les pulvérisateurs pneumatiques traînés et automoteurs des pendillards Flexispray sans aucun surcoût.
Une nouvelle génération de tunnels de pulvérisation ventilés
Les tunnels de pulvérisation vont-ils s’imposer comme le principe de pulvérisation viticole d’avenir en phase avec les attentes environnementales et qualitatives ? Il est bien difficile de répondre d’une manière totalement affirmative à cette question mais on ne peut pas nier que les seules véritables évolutions en « pulvé vigne » concernent effectivement les tunnels. Mettre plus de produit sur la vigne et réduire les pertes dans l’atmosphère et au sol représentent le véritable challenge technologique de la pulvérisation. Plusieurs constructeurs, Paris, S21 et Dagnaud, ont été les pionniers au cours des 15 dernières des tunnels de pulvérisation, mais cette première génération de produits n’a convaincu qu’un public restreint. Les performances limitées de certains modèles (largeur de travail limitée, puissance d’air), l’attention intense lors de la conduite et la fragilité des tunnels ont freiné leur développement auprès des propriétés de moyennes et grandes surfaces. La perspective du plan Ecophyto semble générer un nouvel engouement autour du principe de ces matériels. Deux sociétés, Dagnaud et Friuli, proposent des équipements fonctionnels et innovants. Les nouveaux produits permettent de traiter deux rangs par passage à des vitesses comprises entre 6 et 8 km/h. L’une des spécificités de ces appareils réside dans l’autonomie de fonctionnement des pulvérisateurs par rapport à la vitesse d’avancement des tracteurs.
Le nouveau concept du tunnel Friuli
Le Turbipano Dagnaud est désormais opérationnel
La console de viticulture de précision Avidor
Des niveaux d’investissements plus conformes aux besoins dans le vinicole
Le marché des équipements de vinification a connu une phase de développement intense entre 2006 et 2009, grâce aux programmes d’aides à l’investissement de FranceAgriMer. Les constructeurs de cuverie, de pressoirs, de table de tri, d’installations de maîtrise thermique, d’unités de traitement des effluents… ont bénéficié de cette conjoncture exceptionnelle dans toutes les régions viticoles. Depuis, les investissements ont retrouvé leurs niveaux réels. La volonté des acheteurs est d’améliorer les performances des ateliers de vinification en prenant bien en compte les aspects qualitatifs. Les innovations et les effets millésime représentent un élément de développement important du marché des équipements vinicoles. Les conditions de maturation à la fois précoces et difficiles du millésime 2011 dans beaucoup de régions viticoles ont rendu le traitement de la vendange complexe à aborder. Ensuite, le déroulement des fermentations alcooliques en conditions chaudes a mis en évidence les limites en matière de maîtrise thermique de nombreuses installations de chais. L’arrivée dans le club des constructeurs d’équipements de chais de Pellenc avec des systèmes de tri de vendange innovants, a engendré un net développement de la technologie dans ce secteur d’activité. Le tri et l’égrenage de la vendange évoluent rapidement avec l’abandon par plusieurs constructeurs des systèmes traditionnels de cages cylindriques équipés de hérissons tournant à doigts au centre de cet élément. Les nouvelles techniques s’effectuent avec des procédés autorisant une accélération progressive de la vendange engendrant la séparation entre les baies et les rafles.
Une double cage oscillante égrappe les raisins chez Bucher
Les doigts-vibreurs de Pellenc égrènent et trient la vendange
La chambre d’égrenage verticale de Socma
Socma, qui avait été le premier constructeur à proposer un système d’égrenage et de tri embarqué sur les MAV Braud New Holland, continue de mobiliser son savoir-faire dans ce domaine. L’entreprise a mis au point un nouvel égreneur vibrant, le CUBE (citation au palmarès du Sitevi), qui réalise l’égrappage sans exercer de pression directe sur les baies. Le principe de ce nouvel équipement repose sur une chambre d’égrenage verticale à l’intérieur de laquelle se trouvent des doigts d’égrenage. Les grappes entraînées par des disques souples passent dans la chambre d’égrenage où les doigts par des vibrations efficaces provoquent le détachement des baies des pédicelles. L’intervention se produit sans traumatisme pour les baies et les rafles qui restent entières. Les baies passent à travers une grille vibrante et sont recueillies sans être abîmées. L’appareil, qui a été testé pendant plusieurs années sur divers cépages, est d’une conception simple. Il possède un encombrement réduit, ce qui rend faciles son implantation et son nettoyage.
Les cycles de pressurage « intelligents » adaptés à la nature hétérogène des raisins 2011
La charge de travail de plus en plus importante pendant les vendanges initie de nouvelles attentes de la part des vinificateurs. Leur souhait est de vouloir visualiser facilement l’état d’avancement d’interventions cycliques comme le pressurage et les filtrations de bourbes. Bucher propose d’équiper sa gamme de pressoir Xpert de d’une nouvelle solution de communication, l’ICS (l’Intuitive Communication System).
Les programmes standards qui donnaient pleine satisfaction en 2009 ou en 2010 (des années où les jus coulaient facilement) ont souvent déçu en 2011. Le niveau de chargement des cages, la vitesse de remplissage, la juste appréciation des quantités de jus libre à écouler et la conduite des phases à basse pression étaient déterminants pour construire les programmes de pressurage. L’extraction de composés herbacés a pu être amplifiée par des cycles de pressurage inadaptés à la nature de la vendange. Les constructeurs proposent différents programmes qui peuvent facilement être modulés avec l’aide des concessionnaires de chaque région. Des programmes de pressurage pilotés en tenant compte de la vitesse d’écoulement des jus représentent une solution efficace pour s’adapter à des variations de nature de vendange importantes. Dans le prochain numéro, un article sera consacré à ces démarches de pressurage plus « intelligentes ».
La maîtrise thermique connaît une nouvelle phase de développement
La demande d’installation d’équipements de maîtrise thermique des vinifications est redevenue d’actualité en 2011 compte tenu de la précocité des vendanges. Dans les régions viticoles de Charentes et du Bordelais, vendanger à la mi-septembre ou début octobre engendre des besoins de maîtrise thermiques très différents. Globalement, les températures moyennes de la journée et de la nuit sont beaucoup plus élevées, ce qui modifie profondément les échanges thermiques dans les chais. Imaginer de mettre en place une réflexion de maîtrise thermique ne se limite pas à l’acquisition d’un groupe de froid et de quelques drapeaux. Une démarche beaucoup plus large doit être engagée pour cerner les points faibles et forts de l’installation existante en s’intéressant à la cuverie (capacité et matériaux des citernes, implantation), à l’organisation du travail pendant les vendanges (volume traité quotidiennement, horaire de récolte, durée totale des vendanges…) et aux moyens de maîtrise thermique déjà utilisés. Cette analyse de la situation doit déboucher sur un état des lieux qui doit servir de base pour construire un projet technologique reposant sur des objectifs définis par chaque vigneron. En matière de maîtrise thermique, la réalisation d’une étude des besoins thermiques est un préalable indispensable à tout achat de matériel. Les conclusions de ce travail peuvent parfois amener à construire le projet sur des bases différentes en reconsidérant les choix de cuverie avant d’investir dans des groupes de froid. La réalisation des études thermiques est un travail de spécialistes qui doit être confié à des thermiciens ayant un vécu de l’univers vinicole. En effet, les pratiques de vinification des vins blancs de distillation en Charentes sont bien différentes de celles des vins blancs de sauvignon à Bordeaux ou celles des colombard dans le Gers. Généralement, les entreprises vendant les installations de maîtrise thermique proposent ces services, mais il existe aussi des cabinets de conseils indépendants qui réalisent ce travail. Dans la région de Cognac, un projet d’installation de maîtrise thermique englobe plusieurs phases d’interventions distinctes : la mise à température des moûts en sortie des pressoirs, le contrôle des fermentations alcooliques et, dans le cadre d’années précoces comme 2003, 2005 ou 2011, le refroidissement des vins juste faits (après ou avant la malo selon les besoins de chaque situation). Ce sont souvent des distributeurs régionaux qui réalisent les installations en utilisant du matériel et des composants issus de l’industrie qui ont démontré leur fiabilité.
Le palmarès de l’innovation du SITEVI
Médaille d’or
AVIDORHIGHTECH (Suisse) – Console embarquée permettant une gestion intégrée de l’automoteur de pulvérisation
ERO-Gerätebau GmbH (Allemagne) – Machine à tirer les bois de vigne
GREGOIRE – Machine à récolter les olives
Médaille d’argent
BUCHER VASLIN – Erafloir à mouvement pendulaire
CTIFL – Outil d’agréage qualitatif des lots de pommes en palox
GAI FRANCE – Vis et étoiles universelles automatiques pour le transport de la bouteille dans un groupe d’embouteillage
NEW HOLLAND AGRICULTURE – Pesée de la vendange en statique et sécurité active
NEW HOLLAND AGRICULTURE – Système de secouage pour la récolte des oliviers super intensif
PALL CORPORATION (USA) – Modules de filtration
PELLENC – Tête de récolte Olive
TIXAD SAS – Outil intégré pour la maîtrise et l’enregistrement des applications de produits phytosanitaires
Citations
BUCHER VASLIN – Interface graphique de supervision
CALIBREX – Calibreuse électronique pondérale circulaire à « petites » coupelles, pour abricots, prunes, kiwis…
FOSS – Analyseur de vin intégrant la mesure du SO2
GREGOIRE – Pendillard souple
NEOTIC – Fonction de représentation de la traçabilité et des opérations dans un outil de gestion technique des productions vinicoles
NEW HOLLAND AGRICULTURE – Outil d’aide à la réduction de l’impact carbone en viticulture
PELLENC – Châssis multifonction pour tracteur interligne, avec reconnaissance automatique des outils
PELLENC – Système d’égrenage et de tri mécanique
PROTECTA SAS – Lance multibuses à tête pivotante pour application de glu arboricole
SOCMA – Combineur égreneur-trieur