Le Marché Des Vins De Bordeaux

14 mars 2009

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Avec 233 000 hl enregistrés par le Civb, le mois de mai est en net retrait de – 29 %, atteignant un niveau parmi les plus bas des dix dernières années ; le recul est dû essentiellement aux contrats bouteilles qui reculent de 38 %, alors que les contrats vrac progressent, eux, de 10 %. Seul le groupe Blancs Doux connaît une évolution positive avec + 59 % (5 100 hl). Le retrait est plus ou moins important pour les autres groupes : Blancs Secs – 75 % avec 9 400 hl (pour lesquels on constate une pénurie de produits), Médoc/Graves – 48 % avec 16 100 hl (mais il faut rappeler pour ce groupe que la campagne 01/02 avait démarré tardivement et que mai 2002 avait atteint un niveau élevé), Côtes – 24 % avec 40 500 hl, Bordeaux – 22 % avec 143 300 hl et St-Emilion/Pomerol/Fronsac – 7 % avec 18 200 hl.

Le prix moyen du vrac 2002 connaît un net décrochement pour l’AOC Bordeaux rouge à 941 Ä/T. Les Côtes restent stables à 1 210 euros/T, mais on note pour ce groupe une certaine disparité entre AOC voire pour une même appellation. L’AOC Médoc, pour laquelle le millésime 2002 est maintenant majoritaire, se positionne à 1 510 euros/T, avec une fourchette qui reste très ouverte. On constate une certaine fermeté de l’AOC Saint-Emilion à 3 283 euros/T et des Blancs Secs (Bordeaux blanc à 1 032 euros/T et Entre-Deux-Mers à 3 283 euros/T), et un léger décrochage de Sauternes-Barsac à 5 175 euros/T (sur des volumes restreints).

Après 10 mois de la campagne 2002/2003, le cumul des transactions enregistrées s’élève à 2,789 Mhl, soit un retard accentué par rapport à la campagne précédente de 20 % affecté par les moindres résultats du mois de mai.

Le repli est marqué pour les groupes Blancs Secs avec – 26 % (370 600 hl), Côtes avec – 25 % (313 800 hl), St-Emilion/Pomerol/Fronsac avec – 18 % (158 800 hl) ; il est plus limité pour le groupe Médoc/Graves avec
– 7% (218 700 hl). L’évolution est positive pour les Blancs Doux avec – 10 %, grâce notamment à la progression des Graves Supérieures et des Premières Côtes de Bordeaux blanc.

Les sorties de la propriété (source DMS-CIVB) à huit mois de campagne 2002/2003 s’élèvent à 3 562 400 hl. Même si mars 2003 est proche de mars 2002, le retard de – 3 % par rapport à la campagne précédente est notamment du aux moindres résultats des groupes Bordeaux (6 %) et Blancs Secs (- 17 %), plus particulièrement marqués par le poids du vrac.

Rappel : depuis le millésime 2001, il y a obligation de fiscaliser (par apposition de capsules CRD) les bouteilles destinées au marché national.

Le cumul mobile des exportations à fin mars, avec 2,173 Mhl pour 1,315 milliard d’euros, progresse de 2 % en volume (rouges + 4 % et blancs + 5%), et de 9 % en valeur (rouges + 10 % et blancs + 0 %) ; on note une situation légèrement dégradée en volume (- 20 000 hl, un repli lié à l’Union Européenne), mais une situation plus favorable en valeur.

Tous les pays de l’Union Européenne sont concernés par le repli à court terme (- 8 % sur le premier trimestre 2003), sauf le Royaume-Uni qui progresse de 9 %. On note par ailleurs une poursuite de la tendance positive des Etats-Unis, mais avec une forte valorisation des volumes (effet de l’expédition du millésime 2000 et des grands crus).

Les ventes en GMS des VQPRD à fin avril sont en repli de 2 % en volume mais avec une stabilisation des parts de marché, ce qui entraîne une hausse du prix du col ; en dehors de la Bourgogne, le repli est général pour toutes les régions. Concernant Bordeaux, ce repli est limité à 1% tant à moyen terme qu’à court terme, avec cependant des situations différenciées pour les groupes d’appellations.

 

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