Sélection de la vigne
un porte-greffe résistant aux nématodes
L’INRA de Montpellier a demandé l’agrément d’une nouvelle variété de porte-greffe résistant aux nématodes vecteurs du virus du court-noué. Cette variété, issue d’un croisement enbtre 140 Ruggieri et un hybride entre Vitis vinifera et Muscadinia Rotundifolia, a été testé en champ depuis 1999 sur deux cépages : le Cabernet Sauvignon et le Caladoc.
En soi très contaminé, à l’issue de 8 ans d’expérimentation, cette nouvelle variété n’a été contaminée qu’à 20 % alors que 100 % des porte-greffes témoins (SO4) étaient atteints. De plus, les symptômes de la maladie sont beaucoup moins marqués que sur le témoin. Ces travaux ont été conduits par Alain Bouquet, directeur de recherche à l’INRA de Montpellier en collaboration avec le laboratoire de nématologie d’Antibes. Fort de ces résultats, l’INRA a déposé un dossier au CTPS (Comité technique permanent de la sélection) pour l’enregistrement de cette nouvelle variété au catalogue des variétés autorisées. L’inspection de la commission est programmée pour cet été et la décision du CTPS devrait être remise à la réunion de décembre 2008.
Parallèlement, des essais d’implantation sont menés par l’IFV dans les différentes régions viticoles françaises pour qualifier les aptitudes agronomiques de ce porte-greffe et tester son adaptabilité aux différents cépages et terroirs.
Rencontres Phyto
de la chambre d’agriculture les 30 juin et 7 Juillet
La vigne est une plante fleurie qu’il faut protéger des maladies et des insectes au moyen de produits phytosanitaires. Mais comment les utiliser tout en respectant la réglementation ?
Comment s’assurer qu’ils protègent efficacement la vigne, tout en ne nuisant pas à l’environnement ou à la santé de celui qui les applique ?
C’est ce que le groupe Chambre d’agriculture de la Gironde et ses partenaires proposent aux viticulteurs de (re)découvrir lors de ses Rencontres techniques phyto. Elles sont programmées le 30 juin à Bommes (château La Tour Blanche), le 2 juillet à Blanquefort (château Dillon) et le 7 juillet à Montagne (lycée agricole de Libourne-Montagne) de 14 heures à 17 heures.
Trois ateliers seront proposés lors de ces journées :
– Diagnostic du matériel de pulvérisation : point sur les obligations prévues à partir de 2009, présentation d’un banc de diagnostic de pulvérisateur et des points contrôles.
– Gestion des effluents phytosanitaires : les différentes stratégies pour respecter la réglementation, présentation et comparaison des systèmes de traitement, les aides financières.
– Risques de contamination lors de la manipulation des produits phytosanitaires : mise en situation avec un marqueur afin de mettre en évidence les phases contaminatrices, prévention des risques.
Pour faciliter les échanges et faire de véritables démonstrations, ces rendez-vous se dérouleront dans les exploitations de lycées viticoles.
Ces rencontres techniques sont gratuites. Elles sont ouvertes à tous les utilisateurs de produits phytosanitaires : les exploitants agricoles et leurs salariés, les techniciens de caves.
Les inscriptions s’effectuent auprès du service vigne et vin de la Chambre d’agriculture de la Gironde (05 56 35 00 00) ou des Associations de développement agricole et rural (ADAR).
Les marchés
de producteurs de pays
Marchés festifs en nocturne au cœur des villages, ils sont exclusivement composés de producteurs. Chaque visiteur compose librement son repas en choisissant parmi les assiettes de viande, de canard, d’escargots, de poisson, de pains d’épices, de fromage… Un vrai régal en plein air ! En 2008, 24 marchés de producteurs de pays sont programmés en Gironde.
l Blasimon
Les mercredis 16, 23 et 30 juillet. Les mercredis 6 et 13 août.
l Saint-Macaire
Les vendredis 18 et 25 juillet. Les vendredis 8 et 15 août.
l Cadillac
Le vendredi 4 juillet. Le vendredi 22 août. Le vendredi 12 septembre.
l Sainte-Foy-la-Grande
Les jeudis 24 et 31 juillet. Les jeudis 7 et 14 août.
l Targon
Samedi 27 septembre.
l Pressac
20-21 septembre.
l Gironde-sur-Drop
Vendredi 29 août. Vendredis 5, 19, 26 septembre.
Contact : service communication & tourisme rural – Amélie Ruhlmann. Tél : 05 56 79 64 15 – a.ruhlmann@gironde.chambagri.fr
Les laboratoires
œnoconseil investissent
Face aux exigences du marché et aux nouvelles contraintes d’agrément, les quatre œnologues d’Œnoconseil (Antoine Medeville, Henri Boyer, Edouard Massie et Arnaud Chambolle) ont investi en partenariat avec le CIVB et le Conseil général de Gironde dans de nouvelles technologies pour détecter et quantifier les principaux contaminants du vin. Grâce à la chromatographie CPG par méthode Twister, ils peuvent désormais réaliser, plus vite et à moindre coût, l’analyse simultanée des éthyls phénols de la gésornine, des chloro et bromo anisoles, ou de la métoxypyrazine. Œnoconseil peut désormais aussi réaliser la quantification de l’ensemble des levures brettanomycès par la méthode de Polymérase Chain Reaction (PCR). Celle-ci permet de détecter les levures viables non cultivables, susceptibles de générer des problèmes au même titre que les levures viables cultivables (et détectées par la méthode de culture donc). D’où les surprises de voir parfois des augmentations de teneurs en éthyl phénol, alors que les cultures microbiologiques sont négatives.
Oxoline : nouveau système
de manutention des barriques pleines
On connaisssait Oxoline, une structure dans laquelle les fûts sont posés sur des galets tournants et qui permet de gagner du temps et de l’espace, puisqu’elle se présente sous forme de modules que l’on peut assembler sur plusieurs niveaux, en fonction de la taille des barriques, des besoins et de la configuration du chai. L’espace à l’aplomb de la bonde est libéré, ce qui permet d’accéder à chaque fût et d’intervenir, de le faire tourner sur lui-même, de le sortir sans toucher aux fûts voisns. Encore fallait-il pouvoir le soulever. Pour résoudre ce problème, un nouveau système de manutention des barriques a été mis au point par la Tonnellerie Baron. Baptisé Oxolitt, ce matériel s’adapte sur tout chariot élévateur et permet la manipulation des fûts pleins ou vides, sans effort. D’une largeur très faible, il se manœuvre facilement par un seul opérateur pour des barriques pleines contenant jusqu’à 500 litres et en toute sécurité grâce à une caméra et un écran de contrôle. Présent»é au dernier SITEVI, ce matériel est désormais disponible et les premiers clients seront livrés ce mois aux USA et en France.
(Source : La Journée Vinicole)