Grand Cognac : de totems en tracés

8 janvier 2013

La Rédaction

La communauté de communes du Grand Cognac a mis en place depuis 2012 parcours piéton et circuits de visites. Histoire de s’imprégner de Cognac et de sa région.

p38.jpgResponsable du service Tourisme et Affaires culturelles au Grand Cognac (communauté de communes du même nom), Pascale Ordonneau parle d’une « signalétique patrimoniale ». Totems pour les sites majeurs, panneaux sur pied ou plaquettes murales pour les lieux un peu plus confidentiels… Ils accompagnent le promeneur désireux de s’imprégner de l’histoire de « Cognac la ville » et, chemin faisant, du produit.

Mis en place en juillet 2012, ces parcours piéton sont au nombre de deux : un parcours « Belle époque » et un parcours dit « du Roy » qui égrène l’histoire de Cognac du Moyen Age au 18e siècle. Complémentaires, les deux parcours se croisent et se recroisent. Pour se repérer, les visiteurs reçoivent un plan, provisoire jusqu’à maintenant et qui sera définitif en janvier, avec d’autres informations sur des bâtiments annexes. Pour l’instant, pas de signalétique au sol même si c’est prévu à terme. Mais l’opération est plus complexe qu’il n’y paraît. Que faire par exemple les jours de marché, quand les forains squattent la rue ?

Renvoi d’un lieu à l’autre

Les plans des circuits sont disponibles dans tous les lieux culturels et de médiation : office de tourisme, espace découvertes, musées… Pascale Ordonneau indique par ailleurs que les panneaux se renvoient les uns et les autres de manière assez explicite et que les gens se débrouillent fort bien, même sans plan. « Cela fonctionne. » Sous la houlette d’un comité de pilotage, c’est en interne que fut composé le texte des cartouches. « Nous possédions les compétences » précise la responsable du service Tourisme et Affaires culturelles dont le référent-élu se nomme André Pelletan. Maire de Saint-Brice, il est vice-président du Grand Cognac, chargé du tourisme.

Du 15 juin à fin septembre, la communauté de communes du Grand Cognac propose également plusieurs visites commentées, avec des guides-conférenciers agréés. Ces visites concernent à la fois Cognac intra-muros et le territoire de la communauté de communes. Et il y en a pour tous les goûts, de la visite classique « Cognac à l’écoute du temps passé » qui suit le tracé des remparts » à un focus sur les personnages célèbres étant né ou ayant vécu à Cognac.

Sur le territoire du Grand Cognac, les visiteurs ont le choix entre une visite de l’abbaye de Châtre, l’un des joyaux de l’art roman, l’IREO et son église Saint-Georges nichée au fond d’un vallon, l’église de Javrezac, l’église de Saint-Trojan, l’église d’Ars et ses trésors ainsi que trois châteaux : château Chesnel, château de Saint-Brice et logis de Boussac. Pour des raisons de jauge, la réservation s’impose pour la découverte des châteaux. Dans tous les cas, il en coûte 3 € au visiteur. La plupart des départs se font devant l’Espace culturel en Pays du Cognac.

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A lire aussi

Un amendement menace l’avenir de l’Agence Bio

Un amendement menace l’avenir de l’Agence Bio

La suppression de l’Agence Bio, adoptée par le Sénat, suscite une vive inquiétude. Ce choix met en péril une filière en crise et interroge sur l’absence de concertation préalable. Le récent vote des sénateurs en faveur d’un amendement supprimant l’Agence Bio a...

Une grande majorité de la population européenne soutient la PAC

Une grande majorité de la population européenne soutient la PAC

Bien qu'elle donne la migraine à de nombreux agriculteurs français, la dernière enquête Eurobaromètre révèle que la politique agricole commune bénéficie d'une bien meilleure réception auprès de la population européenne, battant des records. La notoriété de la PAC a...

Une concertation publique pour les risques climatiques en agriculture

Une concertation publique pour les risques climatiques en agriculture

L’assurance contre les pertes de récolte en agriculture dite assurance « multirisque climatique » (MRC) a été créée en 2005. Elle a pour objectif d’accroître la couverture assurantielle des exploitations agricoles et ainsi renforcer leur résilience face aux aléas...

error: Ce contenu est protégé