GDON du Libournais, des résultats enrichissants

2 juillet 2013

Le GDON du Libournais est une initiative de lutte pilote en matière de gestion « durable » des foyers de flavescence dorée. Depuis 6 ans, ce territoire viticole de 12 500 ha a été un banc d’essais pour tester à grande échelle une gestion des foyers à partir de la technique des cercles de lutte. L’intérêt de cette méthode de lutte pour assainir des foyers de petite et moyenne intensité est confirmé, d’autant que les niveaux de couverture insecticide ont été réduits de moitié. Le travail des techniciens de terrain a permis de développer un certain nombre d’aspects techniques qui contribuent à améliorer la lutte à court et long terme contre la flavescence dorée.

p30.jpgL’aire de production du Libournais regroupe des domaines viticoles de renom et des propriétés plus modestes en appellations génériques qui sont confrontées toutes à des foyers de FD depuis presque 10 ans. Une poignée de professionnels conscients à la fois du danger latent et permanent de cette maladie et de l’importance des enjeux environnementaux a souhaité mettre en place des systèmes de moyens de lutte efficaces et moins consommateurs d’intrants phytosanitaires. Un ingénieur-chercheur de Bordeaux-Sciences-Agro, Maarten Vanhelden, avait développé une nouvelle technique de gestion des zones contaminées fondée sur la mise en place de cercles de lutte autour des foyers. Son principe repose sur trois phases principales indissociables et successives : la réalisation d’une prospection généralisée sur un territoire pour identifier les foyers précisément, puis la mise en place de cercle de lutte autour des foyers, et la mise en place d’un suivi pluriannuel de l’évolution des vols de cicadelles et du développement des symptômes. La mise en place d’un tel projet ne pouvait être imaginée sans un investissement technique d’envergure car toute faille dans le maillage du terrain est en mesure de mettre en péril le dispositif. L’encadrement technique dédié à la validation des cercles de lutte nécessite un investissement permanent de terrain pour mettre en place un réseau d’observation sur la dynamique des populations de cicadelles et sur l’évolution des symptômes de FD. Antoine Verpy, le jeune ingénieur recruté en 2007 pour cette mission, est toujours l’animateur du GDON. Il a en charge l’organisation et le suivi de la lutte sur les 12 500 ha dans le grand secteur grand Libournais.

Un banc d’essais sur un territoire viticole de 12 500 ha

p31.jpgAvec le recul, on peut dire aujourd’hui que cette initiative novatrice a à la fois confirmé l’intérêt de la technique des cercles de lutte et aussi soulevé de nouvelles interrogations. La mise en œuvre de la stratégie a été pensée en tenant compte des spécificités du territoire viticole en terme de structure du vignoble et de philosophie de production. Le projet s’est déroulé en trois phases successives et indissociables qui nécessitent un apport de technicité permanent. En 2007, la réalisation d’un inventaire de l’état sanitaire des 12 500 ha a représenté le fondement de toute la démarche pour identifier et localiser la présence des différents foyers. La démarche de recherche de symptômes a été effectuée en faisant appel à des prospecteurs professionnels, du fait de la présence sur cette zone viticole d’un prestataire de services (la société Banton & Lauret) disposant d’équipes formées. Dès 2008, la localisation de plusieurs foyers de faibles intensités (de 2 à 10 ceps touchés maximum) a permis d’implanter une stratégie de lutte sous la forme de cercles concentriques autour des zones infestées.

Des préconisations de lutte affinées et différenciées au niveau de chaque commune

Le principe des cercles de lutte est d’établir un gradient d’intensité de surveillance de la maladie proportionnel au niveau de risque lié à la proximité du foyer et à l’ampleur des vols de cicadelles. Un maillage technique très précis des territoires est implanté autour de chaque foyer pour suivre les éclosions de larves, les vols de cicadelles, planifier les dates de traitements insecticides et organiser la réalisation des prospections de symptômes. L’implantation des pièges permet d’établir une cartographie des vols de cicadelles qui débouche sur une gestion de la couverture insecticide modulée et dégressive en fonction de l’éloignement des foyers. Dans le cœur des zones infestées, la densité des pièges est beaucoup plus importante (1 piège pour 5 ha au cœur du foyer et 1 piège pour 30 ha 2 km plus loin), mais le suivi des vols de cicadelles est permanent tout au long de la saison. En moyenne chaque année, plus de 400 pièges sont implantés dans l’ensemble de l’aire et des relevés interviennent deux fois par semaine. Le suivi des piégeages d’adultes permet à la fois de piloter les applications de la couverture insecticide en fonction de l’éloignement des foyers et d’affiner les préconisations à l’échelle de chaque commune. Le cœur des foyers reçoit une protection de trois traitements et au fur et à mesure que l’on s’éloigne, la couverture insecticide est allégée et voire totalement absente dans certains endroits. Les prospections de symptômes continuent chaque année sur 20 à 25 % du territoire en ayant la volonté d’explorer la totalité du vignoble au bout de 3 à 4 ans.

Un outil de raisonnement à l’application de la couverture insecticide

p32.gifLa méthode des cercles de lutte propose une véritable approche de raisonnement de l’intensité de la couverture insecticide tenant compte à la fois de la proximité des foyers et du niveau de risque de dissémination de la maladie. Un tel principe de lutte paraît bien sûr séduisant vis-à-vis des exigences environnementales. La validation sur le terrain a été abordée en déployant un encadrement technique très structuré permettant de mettre en place une surveillance du territoire de la mi-mars à la fin octobre. A. Verpy anime l’équipe technique de 5 personnes (en pleine saison) qui arpente le vignoble du Libournais chaque semaine. Le travail de terrain permet de réaliser un suivi précis des éclosions, de dresser un état des lieux de l’intensité des vols de cicadelles, d’affiner le positionnement de la couverture insecticide dans les différents secteurs et d’encadrer le déroulement des prospections. Un véritable observatoire dédié à l’organisation de la lutte contre la FD est mis en place pendant toute la durée du cycle végétatif. La synthèse des données de terrain débouche sur des préconisations de lutte modulées selon les secteurs, qui sont publiées dans le cadre d’un bulletin d’informations hebdomadaire (diffusé auprès de toutes les propriétés de la zone et aussi des intervenants techniques, l’ADAR, les coopératives et les négociants). Le fonctionnement du GDON a donné pleine satisfaction depuis maintenant 6 ans et les professionnels ont pérennisé son équilibre économique. La première année, l’initiative a pu se mettre en place grâce aux soutiens financiers de différentes structures institutionnelles, ce qui a permis d’alléger la contribution des vignerons. Depuis, ces subventions ont diminué. Actuellement, la majeure partie du buget du GDON est autofinancée par les vignerons, par le biais de cotisations spécifiques actées dans les statuts des ODG. Avec le recul, il s’avère que les diminutions de coût liées à la baisse d’utilisation de la couverutre insecticide sont supérieures à l’invstissement technique de chaque propriété. Le coût moyen facturé aux propriétés se situe autour de 20 € ht/ha/an.

Des résultats convaincants et aussi de nouvelles interrogations

p33.gifCette organisation raisonnée de la lutte contre la FD a-t-elle permis d’obtenir de bons résultats ? A. Verpy répond à cette question avec beaucoup d’objectivité : « Nous avons démontré que la technique des cercles de lutte fonctionne bien en présence de foyers d’intensité faible ou moyenne. La méthode n’a jamais été mise en échec depuis 5 ans et les économies de couvertures insecticides sont importantes. Au niveau de l’ensemble du territoire de 12 500 ha, le nombre de traitements insecticides a été réduit en 2012 de 53 %. Au sein du GDON nous n’avons jamais découvert de foyers très virulents, ce qui conforte l’organisation de la lutte mise en place. Par contre à l’issue des prospections 2012, le nombre de ceps isolés porteurs de la maladie est en augmentation. Ce résultat global masque des réalités de terrain bien contrastées avec des zones plus contaminées et d’autres saines. Dans l’ensemble du département de la Gironde, la situation est beaucoup plus préoccupante. Néanmoins, l’apparition dans l’aire du GDON de nouveaux petits foyers isolés dans des secteurs nouveaux est un élément qu’il faut prendre au sérieux. La méthode des cercles de lutte permet de bien gérer les situations déclarées et connues, mais peut-être que l’on se focalise trop sur ces zones. Le suivi des éclosions, des vols de cicadelles et la réalisation des prospections sont toujours plus importants dans les zones en cours d’assainissement. Le vignoble est toujours prospecté à raison d’un suivi tous les 4 ans, mais l’augmentation des découvertes de ceps isolés multiplie le nombre de cercles de lutte (et aussi les zones sans traitement obligatoire). Pour assainir ces nouvelles zones contaminées, il faut aussi réaliser des prospections plus importantes. Cette situation nouvelle nous a amenés à être confrontés à un choix : soit le coût des prospections augmente, soit les surfaces sousmises aux traitements obligatoires augmenteront d’année en année. Le conseil d’administration du GDON a fait le choix d’utiliser ses réserves financières pour accroître le travail de prospection. Ainsi, le cycle de surveillance de tout le territoire sera maintenu à 4 ans, tout en déployant les moyens suffisants pour assainir les nouveaux foyers. Toutefois, il faut trouver de nouveaux moyens pour stopper l’apparition de nouveaux foyers pour consolider le fonctionnement économique de la structure à long terme. »

Un maintien d’une surveillance permanente dans les zones saines

L’objectif de l’organisation de la lutte fixé par les statuts des GDON repose sur trois éléments : l’assainissement des foyers découverts, la limitation des contaminations par l’insecte vecteur et la construction d’une stratégie de surveillance du territoire à long terme. A. Verpy considère que la technique s’avère efficace pour assainir les foyers existants, mais les deux autres objectifs représentent toujours des sujets de réflexions permanents : « Le maintien d’une surveillance permanente du risque FD est aujourd’hui un sujet important pour le contrôle de la maladie à long terme dans toutes les zones viticoles. Le travail depuis 6 ans au niveau du GDON démontre qu’il faut développer une réflexion spécifique de bio-vigilance, mais ce n’est pas simple. Comment mettre en place un système de veille permanente à long terme ? Ne faut-il pas concentrer plus de moyens sur le contrôle du vecteur en utilisant des outils qui ont fait leurs preuves ? La surveillance des vols de l’insecte vecteur peut être bien suivi grâce à un maillage de pièges sur tout le territoire. Dans les zones soumises à des traitements obligatoires, on ne capture pas de cicadelles. Si c’est malheureusement le cas, cela signifie qu’il y a eu des échecs dans la mise en œuvre de la lutte (erreurs techniques, mauvaises communications, refus de mettre en œuvre les consignes, incidents de pulvérisation…). A l’inverse, dans les secteurs non soumis à la protection insecticide (ou pas traités depuis plus de 5 à 7 ans), les captures d’insectes tout au long de la saison sont importantes. Dans les zones assainies ayant reçu une couverture insecticide régulière, les piégeages restent faibles durant les deux ou trois premières années suivant l’arrêt des traitements. La recolonisation intervient de manière lente, ce qui interpelle aussi. Quelle est l’origine de ce phénomène de colonisation ? L’origine de ce phénomène n’est pas inconnue mais elle reste difficile à quantifier. De très faibles populations peuvent survivre aux traitements insecticides et une recolonisation de populations provenant de secteurs non traités limitrophes est toujours possible. »

Les pièges : des outils fiables sur le plan qualitatif

Le suivi des vols de représente un volet important de la mise en œuvre du dispositif global de lutte contre la FD. S’interroger sur l’appréciation de l’efficacité du dispositif de piégeage ne peut pas être éludé. Les travaux de Maarten Vanhleden, chercheur à Bordeaux Science Agro, ont mis en évidence une attirance des cicadelles pour la couleur jaune qui sont à l’origine de la conception des pièges. Le niveau de capture d’insectes durant une saison peut-il être considéré comme une information totalement représentative des populations d’adultes présentes dans l’environnement naturel ? Le réseau de piégeage mis en place par le GDON depuis 5 ans représente un banc d’essais unique pour obtenir un retour d’expérience sur l’utilisation des pièges. A. Verpy et son équipe ont cherché à confirmer l’intérêt et les limites des pièges jaunes : « D’une manière générale, tous les systèmes de piégeages utilisés pour gérer la protection des cultures s’avèrent peu ou moyennement fiables quantitativement et performants sur le plan qualitatif. L’équipe de techniciens du GDON a travaillé sur l’appréciation de la fiabilité des pièges jaunes pendant plusieurs années. Les enseignements que nous en avons retirés confirment les acquis existants. Quand on ne capture pas ou très peu d’insectes, cela signifie que la présence de cicadelles dans l’environnement est inexistante ou minime. Les fortes captures indiquent par contre la présence de vols importants. Des niveaux de captures d’insectes moyens s’avèrent beaucoup plus délicats à interpréter. Cela prouve bien que les pièges sont fiables qualitativement mais pas quantitativement. Par contre, le piégeage est un outil performant pour vérifier la mise en œuvre des traitements insecticides. La portée de capture d’un piège reste également un sujet d’interrogation pour bien mailler le territoire. »

La densité des pièges doit tenir compte des pratiques de traitements

L’expérience acquise par les techniciens du GDON au niveau du réseau de piégeage a permis de mieux comprendre le développement des populations de cicadelles. Des connaissances empiriques ont permis d’optimiser la densité d’implantation des pièges dans les zones contaminées et saines. Les pratiques d’application de la couverture insecticide sont en général standardisées à l’échelle de chaque propriété. Ainsi, dans des zones soumises aux traitements obligatoires, les pratiques de traitement (les dates d’application, la maîtrise des doses, la proportion de vignobles conduits en bio) fluctuent de manière plus importantes quand le nombre de propriétés s’accroît. L’effet nombre d’exploitants a amené les techniciens du GDON à conduire une réflexion spécifique sur la densité de pièges, notamment dans les zones contaminées. Elle peut être diminuée à 1 piège pour 10 ha et être resserrée à 1 piège pour 5 ha. Dans les zones saines du PLO, la densité d’un piège pour 50 ha de vigne a été adoptée dans la mesure où l’ensemble du territoire viticole d’une commune est maillé par une dizaine de pièges. Une commune dont l’ensemble du territoire comporte 1 500 ha de vigne sera maillée avec 30 pièges. Le positionnement des pièges dans le temps a aussi fait l’objet d’études. Faut-il les implanter aux mêmes endroits chaque année ou les déplacer ?

Les captures issues des pièges fixes et tournants complémentaires

Au sein de 12 500 ha de vignes, 400 pièges permettent de suivre l’évolution des vols de cicadelles. Ils sont répartis dans les zones contaminées et saines en tenant compte de l’effet densité évoqué précédemment. La moitié des pièges est implantée toujours aux mêmes endroits et les autres sont déplacés chaque année. Les captures issues des pièges fixes ont permis d’établir une cartographie des vols dont l’analyse représente un moyen de suivi régional biologique de l’insecte. La densité d’implantation est d’environ un piège pour 40 à 50 ha et leur répartition permet de mailler la totalité des surfaces. Les pièges tournants sont implantés dans les zones contaminées de façon aléatoire sans que les propriétaires en soient informés. Leur fonction est d’évaluer l’efficacité des pratiques de traitements et éventuellement de détecter la présence de vols venant de l’extérieur. Les deux sources d’information sont complémentaires pour mieux comprendre le comportement de l’insecte dont l’importance des populations varie d’une année à l’autre. Des comptages de larves sur l’ensemble du réseau de piégeage sont aussi effectués par les techniciens. Cela apporte des éléments d’information plus fiables sur l’importance des populations d’insectes et le calage du premier traitement. Les observations de suivi larvaire sont commencées avant la pose des pièges et se poursuivent ensuite.

Des consignes de traitements spécifiques pour l’utilisation du Pyrevert

La forte proportion de domaines viticoles (de l’ordre de 5 à 10 % des surfaces) engagés dans des démarches de conduite de vignoble en bio a rendu indispensable la mise en œuvre de conseils spécifiques pour la mise en œuvre du Pyrevert. Le produit possède un mode d’action bien différent des insecticides conventionnels dont il faut tenir compte pour maîtriser les populations de cicadelles La matière active, un pyrèthre naturel qui agit par action de choc, est sensible aux effets de la lumière. Les traitements doivent être appliqués de préférence tôt le matin ou en fin de journée pour en améliorer leur efficacité. Un mouillage important lors de la pulvérisation semble être un autre moyen d’améliorer les performances du produit. La rémanence courte du Pyrevert, qui se limite à quelques jours (2 à 3 jours), est un élément à intégrer pour piloter judicieusement les traitements. La surveillance des éclosions de larves doit être renforcée pour déclencher les applications au moment le plus opportun. L’idéal serait aussi de contrôler l’efficacité des traitements en réalisant des comptages de larves 3 à 4 jours après l’application. Dans les zones contaminées, les traitements à base de Pyrevert doivent être généralement resserrés pour compenser leur moindre rémanence.

Une stratégie de lutte préventive pour les zones saines ou assainies

La mise en place d’une stratégie de lutte préventive dans les zones saines fait l’objet d’études. Les connaissances acquises au sein du GDON ont permis de mettre en évidence que l’évolution de la maladie est souvent corrélée avec l’ampleur des vols d’insectes. Chaque fois qu’un cep contaminé isolé a été identifié dans un secteur jusqu’à présent inconnu, les populations de cicadelles dans cette zone étaient importantes. La découverte d’un tout petit foyer n’est pas en relation avec la population de cicadelles. Par contre, de fortes populations d’insectes peuvent faire évoluer la situation vers un état de forte gravité en seulement 2 à 3 ans. A l’inverse, les souches contaminées découvertes dans des secteurs où les captures des pièges sont faibles ou nulles n’occasionnent pas ou peu d’expansion de la maladie. A. Verpy et ses collègues ont donc mis à profit ce constat pour imaginer une stratégie de lutte préventive dans les zones saines ou assainies : « Le rôle des cicadelles dans la dissémination de la maladie est indéniable. Les zones saines qui étaient prospectées tous les 4 ans ne recevaient aucune couverture insecticide. Le suivi des éclosions et des vols d’insectes sur l’ensemble du territoire représente une base d’information essentielle pour comprendre la dynamique des infestations de FD. La prise en compte de ces éléments nous a permis d’imaginer une stratégie de lutte préventive pluriannuelle. La première année, un traitement insecticide ayant une efficacité larvaire est effectué dans l’ensemble d’une zone saine et à l’automne une prospection généralisée des surfaces est mise en œuvre. Si des symptômes de FD sont trouvés, le dispositif des cercles de lutte est mis en place. En absence de symptômes, les traitements insecticides sont suspendus l’année suivante mais un dispositif de piégeage des insectes est mis en place. Le même fonctionnement se poursuit les années suivantes et trois ou quatre ans plus tard, on remet en place le dispositif préventif. En réalisant un traitement préventif une année sur quatre dans des zones où les populations de cicadelles sont fortes, on réduit fortement les risques de contamination. La maladie se développerait alors faiblement et les coûts d’assainissement des foyers serait alors moins coûteux. La stratégie préventive globale repose en grande partie sur l’implantation d’un réseau de piégeage représentatif du territoire et des pratiques. Le dispositif de lutte va être testé à partir de 2013 dans plusieurs secteurs sains du GDON. »

 

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