Le prochain et dernier GHN (groupe de réflexion à haut niveau sur les droits de plantation) devait avoir lieu le 23 novembre. Il se tiendra à Bruxelles le 14 décembre. Si l’on peut se demander ce que cache ce changement de date – la Commission européenne n’a-t-elle pas l’intention de « gagner du temps » ? – finalement, ce n’est pas plus mal. La grande mobilisation viticole prévue le 11 décembre – après le GHN – interviendra avant. C’est plutôt mieux.
Le 3e et ultime GHN marque une étape cruciale dans le long combat de trois ans des « droits de plantation ». Malgré des soutiens de poids à la cause de la régulation (Parlement européen, Etats membres producteurs), l’issue n’est pas certaine. « La position de la Commission reste floue, indique la CNAOC. Les services et le commissaire alternent le chaud et le froid. Aujourd’hui, ce sont toujours les tenants de la libéralisation qui sont les plus forts au sein de la Commission. »
Dans ce contexte, la journée du 11 décembre résonne de façon particulière. L’occasion pour les viticulteurs d’affirmer leur attachement indéfectible à l’encadrement des plantations.
Pour toucher le grand public, a été prévue une série d’actions symboliques. Dans les prochaines semaines, les syndicats viticoles informeront les viticulteurs des lieux et formes revêtues par ces manifestations. Pour en savoir plus, se rapprocher de ses organisations professionnelles. En région Cognac, l’UGVC et le Syndicat des producteurs de Pineau.
La CNAOC et son relais européen l’EFOW sont suivis dans cette initiative par la CCVF (le mouvement viticole coopératif), les VIF (les Vignerons indépendants), la CFVDP (les Vins de pays). Les JA (Jeunes Agriculteurs) et la FNSEA devraient s’y associer aussi. Ils sont membres du Copa/Cogeca. La représentation européenne des organisations professionnelles agricoles s’investit activement dans le dossier. L’un de ses membres participe au GHN.
0 commentaires