Jean-Pierre Lacarrière, chevalier de l’ordre du mérite

8 mars 2009

jean_pierre_1.jpgLe 22 septembre dernier, Jean-Pierre Lacarrière a reçu des mains de Dominique Hériard-Dubreuil, elle-même officier, l’insigne de chevalier de l’Ordre du mérite. Cette distinction lui a été décernée par le ministre de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, au titre de ses fonctions au sein du groupe Rémy-Cointreau. Actuel président de CLS Rémy-Cointreau, Jean-Pierre Lacarrière est rentré très tôt chez Cointreau après cinq ans passés dans une société de commerce international. Auprès de la société d’Angers, il exerce les fonctions de directeur commercial export. Celui qui aurait très bien pu devenir cadre bancaire dans les années du baby boom considère comme une chance de travailler dans le secteur des spiritueux. «Quelque part, c’est un monde de convivialité, la condition sine qua non pour donner envie d’acheter le produit. » « Il y a 35 ans, rajoute le récipiendaire, nous avions un peu l’impression de participer à une aventure. Les voyages duraient longtemps, nous allions loin. Je me souviens d’avoir descendu le fleuve Congo en pirogue, un grand moment. » Après la fusion/absorption de Cointreau par Rémy Martin, Jean-Pierre Lacarrière devient responsable des sociétés de distribution de Rémy et associé en Europe puis, il y a dix ans, arrive chez Rémy Martin. Il découvre un monde viticole « qui n’était pas vraiment sa spécialité ». « J’ai rencontré des gens, dit-il, qui avaient la passion de leur métier, à la fois dans les vignes, dans les chais ou sur les marchés. » Dans son éloge, D. Hériard-Dubreuil a remercié Jean-Pierre Lacarrière pour sa fidélité à la maison, sa maîtrise de la négociation, son calme, son respect d’autrui. Sont-ce ces qualités qui lui valent d’être désigné, en juillet 1993, comme président de l’interprofession, un mandat qui court jusqu’au 20 juillet 2008. Après Bernard Guionnet auquel il succède à la tête du BNIC, J.-P. Lacarrière aura à gérer une exceptionnelle période de mutation du vignoble charentais, marquée par la disparition annoncée de la double fin. « Nous n’avons pas le droit de nous tromper dans nos options même si cette orientation est sérieusement influencée par les règles diverses et variées. La région trouvera d’autant mieux son cheminement que les personnes auront envie de travailler ensemble. Par sa nature même, l’interprofession se doit de privilégier l’intérêt collectif sur les intérêts particuliers. C’est bien là la difficulté de l’exercice. »

Homme discret, Jean-Pierre Lacarrière avait souhaité conférer un caractère sobre à sa remise de médaille. La cérémonie s’est déroulée à Cognac, au siège de Rémy Martin, en présence des cadres de la société. Etaient également conviés les chefs de services du BNIC ainsi que les membres du comité permanent de l’interprofession. Mme Lacarrière était présente.

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