De la coupe au bol, une installation fusionnelle chez Martell

2 janvier 2014

De l’encre de Chine dans des verres à Cognac et du Cognac dans des bols de porcelaine chinoise. Le peintre et plasticien Zhang Yu marie les deux cultures et laisse le temps faire son œuvre.

 

 

p10a.jpgp10b.jpgEn Chine, la « cérémonie de l’encre » fait partie des traditions millénaires. Dans le bol de porcelaine blanche qui, à lui tout seul, incarne la Chine, l’encre d’un noir de jais s’évapore. Ce faisant, elle dépose des traces sur les contours du bol. Traces du temps qui passe et, de façon métaphorique, traces de l’histoire en marche. Dans la « part des anges », l’une des plus jolies évocations du Cognac, il est aussi question d’évaporation et de traces.

 

 

Jeune plasticien connu pour ses « finger paintings » – toiles peintes uniquement avec les index, une technique très ancienne en Chine – Zhang Yu est venu à Cognac planter une installation croisée, à Chanteloup et à Gâtebourse.

Un ordonnancement millimétré

p10c.jpgDans la maison d’hôtes de la maison Martell il a aligné en un ordonnancement millimétré 300 verres de Cognac, qu’il a ensuite rempli d’encre de Chine. Même opération mais avec des bols de porcelaine de Chine et du Cognac dans le vieux « chai de mariage » de Gâtebourse, sur le site de l’entreprise en ville. Et le temps passera qui fera son œuvre.

Cette collaboration, la maison Martell l’a initiée suite à une première rencontre de l’artiste lors du Fine Art Asia 2013. Car, depuis 2004, la société soutient activement l’art en Chine. Elle organise chaque année l’événement « Martell Artists of the Year ». Avec son programme intitulé « Focus sur les talents », elle apporte également son concours aux artistes chinois.

« La créativité et l’indépendance d’esprit sont des valeurs de Martell » explique Jacques Menier, Heritage Director de Martell en Asie (Directeur du patrimoine pour Martell). Cette fonction composite, entre ambasadeur de la marque et homme du marketing, Jaques Menier l’exerce depuis de nombreuses années. Après des études de droit à Bordeaux et un passage dans le monde de l’agro-alimentaire, ses racines charentaises l’ont ramené à Cognac. Pas pour longtemps et pas souvent car il passe le plus clair de son temps en Asie, sur les marchés. Le Nouvel An chinois, épicentre des affaires, aura lieu le 31 janvier cette
année.

 

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