La prise de conscience était là, le constat des scientifiques unanime : l’atmosphère de notre planète se réchauffe à cause des émissions de gaz à effet de serre produits par l’activité humaine
« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pasde le prévoir, mais de le rendre possible. »Quelques semaines à peine après la clôture de la COP 21 et de la signature de l’Accord de Paris, ces quelques mots d’Antoine de Saint-Exupéry devraient s’inscrire en première place des bonnes résolutions 2016 de tous les citoyens du monde, gouvernants, élus,politiques, entreprises, économistes… mais aussi simple quidam.Par son universalité, l’accord signé le12 décembre 2015 revêt une importancehistorique, un incontournable passage obligé. Iln’est pourtant que le tout début de la nouvellehistoire qu’il nous faut désormais écrire,tous ensemble. Car en parallèle du grandrendez-vous du Bourget, avant que les nations n’aient donné cette impulsion supplémentaire,des entreprises, des villes, des régions semobilisent et vont de l’avant pour préserver laplanète.Depuis bien des années,
La Conférence de Paris, qui s’est tenue du 30 novembre au12 décembre au parc des expositions du Bourget, avait pour butd’apporter une réponse à ce phénomène qui met en péril l’avenirde la présence humaine dans certains endroits de la planète.Historique, l’Accord de Paris, signé le 12 décembre 2015, marqueun tournant vers un nouveau monde. Il confirme l’objectif demaintenir le seuil d’augmentation de la température au-dessousde
COP21, les coulissesen quelques chiffres
• 195 nations réunies• 19 385 délégués nationaux• 8 338 observateurs• 2 825 représentants des médias• 2 500 meetings de négociations(groupes de travail, plénières, etc.).• Plus de 3 300 transferts en véhicules100 % électriques effectués entrele centre de conférence du Bourgetet les lieux d’hébergements. Les200 voitures de la flotte ont parcouru175
Développement durable : Ce qu’il y a derrière les mots
Cela fait bientôt trente ans* qu’a été définie la notion de développement durable, etdepuis le début de notre XXIe siècle, ces deux mots se sont peu à peu installés dansnotre quotidien, émaillant les discours des politiques, des journalistes, des publicitaires…L’expression est devenue si récurrente qu’elle a fini par se vider de son sens…Revenons à la vérité des mots.Aujourd’hui, la notion de développementdurable est souvent illustrée par troiscercles (voir schéma), qui représentent lesobjectifs qualitatifs que sont l’environnement,l’économie et la société, situés sur lesaxes du temps et de la dimension nord-sud.Cette illustration signifie que les processuséconomiques, sociétaux et écologiquessont interdépendants et que ledéveloppement durable a une portée plusvaste que la protection de l’environnement.Pour satisfaire nos besoins tant matérielsqu’immatériels, nous avons besoin d’uneéconomie prospère et d’une société solidaire.Le deuxième élément mis en lumière parcette représentation est celui du temps.Les effets à long terme des interventionsd’aujourd’hui doivent être pris en comptepour que les générations futures puissentelles aussi satisfaire leurs besoins. Ledéveloppement durable exige un changementstructurel à long terme de notresystème économique et de notre société,afin de réduire notre consommation deressources et d’environnement à un niveausupportable à long terme, tout en préservantune économie performante et unesociété solidaire.Troisième item enfin contenu dans leschéma, l’universalité du concept : dupoint de vue écologique, le style de vie quiprévaut actuellement dans les pays industriels– et également de plus en plus dansles pays émergents – n’est pas transposableau plan global. Or, à long terme, ledéveloppement durable a également pourvocation d’améliorer la qualité de vie decette grande partie de l’humanité qui vitdans une précarité extrême et indigne.Pour l’avenir de la planète, il est doncessentiel de trouver des solutions pourpréserver l’équilibre : nous devons passerd’une culture de l’immédiateté à uneculture de la durabilité, plus généreuse,plus respectueuse du monde dans sonensemble et des générations à venir.Mais cela doit être une transition, la plusconfortable possible, faute de quoi elle nesera pas acceptée… Cela passe par desgestes quotidiens, des nouvelles technologies,des idées innovantes comme cellesque vous découvrirez dans la suite de cedossier.
(*) Rapport Brundtland 1987, Commission mondiale surl’environnement et le développement
Pôle des éco-industries de Poitou-Charentes : Un outil pour allier développement économique et développement durable
Depuis de nombreuses années,
Fine mouche…LE PROJET Cyclaprove
Dans le monde entier, le gaspillage alimentairene cesse d’augmenter (la FAOl’estime à 1,3 milliard de tonnes de denréesalimentaires par an). En parallèle, lapopulation mondiale ne cesse de croîtreet, avec elle, les besoins en protéines,essentielles tant à l’alimentation humainequ’à l’alimentation animale. Victimes decette envolée des besoins, les ressourcesprotéiniques sont devenues des outils despéculation à l’échelle du globe. Résultat ?Une exploitation anarchique au plus grandmépris de
Un cycle naturel
Les insectes détiennent l’une desréponses à ce déséquilibre catastrophiquepour l’avenir de
Une montée en puissance rapide
Le projet Cyclaprove a débuté en janvier2015. Il en est aujourd’hui à sa premièreétape, la conception des outils d’élevageindustriel d’insectes, leur prototypage et lamise en oeuvre dans un pilote capable detraiter 3,5 tonnes de biodéchets à l’horizon2016. En parallèle, l’équipe travaille sur laformulation d’aliments pour animaux intégrantde l’insecte, le développement desutilisations de dérivés d’insectes en chimieverte et de fertilisants.Dès 2017, le projet montera en puissance :une extension des capacités de traitement,jusqu’à 12 500 tonnes par an, se fera depair avec le déploiement de services auxproducteurs de biodéchets et l’inclusiondans la filière locale. Dans la droite lignedu développement durable, ce projet estaussi l’occasion d’une expérimentationsociétale, d’une organisation de la filièresur la base d’un engagement collectif desacteurs du territoire (producteurs, collecteurs,collectivités…).Coordonné par NextAlim (www.nextalim.com), le projet Cyclaprove est accompagnépar l’ADEME dans le cadre du programmeéconomie circulaire des investissementsd’avenir.
Soldat noir
Son nom savant est Hemetia illucens,mais elle est plus connue sous sonnom anglais de Black Soldier Fly.Cette mouche est présente à l’étatsauvage sur tous les continents etnotamment en France. Elle n’est pasconsidérée comme nuisible et estcomplètement inoffensive : elle nepique pas, ne mord pas et ne transmetpas de maladie.Les larves de
Qu’importe le flacon…LYS PACKAGING…
S’il faut en croire Jean Ferrat. Et pourtant, le cher vieux Musset se heurte depuis dessiècles au poids de la tradition qui veut qu’il n’y ait de flacons dignes des vins et des spiritueuxqu’en verre. Mais lorsqu’écologie et économie se liguent contre les à priori, lesdigues commencent à céder…Fort de 20 ans d’expériencedans le design de bouteilles,Nicolas Moufflet s’est ditqu’il était temps d’adapterles techniques des contenantsde sodas et d’eauxminérales aux vins etaux spiritueux. Pourdévelopper son idée, il acréé Lys Packaging enjanvier 2015. Installéeà Saintes, l’entrepriseconçoit et fabrique desbouteilles en PET.Le polytéréphtalated’éthylène (PET) estun matériau plastiquequi permet lacréation de formesi n n o v a n t e s e tattrayantes dans descouleurs variées,avec un rendu identiqueà celui duverre. Contrairement au PVC, ilne contient pas de phtalates et peut doncêtre certifié qualité alimentaire. Tout aussirecyclable que le verre, il est beaucoupmoins énergivore à fabriquer. Et, poignéesde cerises sur le gâteau, il est incassable,dix fois moins cher et vingt fois plus légerque le verre (environ 50 % de bouteilles enplus par palette ou container)… d’où unmoindre coût tant écologique qu’économiqueà consacrer au transport, à l’exporttout particulièrement.Lys Packaging a d’ores et déjà mis aupoint de nombreuses formes de bouteilles,dotées de toutes les formes de baguespossibles, afin que ses bouteilles en PETpuissent s’adapter aux chaînes d’embouteillageexistantes sans qu’il soit besoin deles modifier. L’entreprise dispose à Saintesd’un outil de production d’une capacité de6 millions de bouteilles par an, et d’un servicedesign intégré qui peut développer denouveaux contenants très rapidement, àdes prix très étudiés.« Bien sûr, le PET c’est encore du pétrole,reconnaît Nicolas Moufflet. Aujourd’hui,l’emballage parfait n’existe pas. Mais c’estune solution alternative au verre, intéressanteéconomiquement et écologiquementparlant. Nous n’essayons pas de concurrencerle côté luxe du verre, même si noussommes désireux de produire de bellesbouteilles… qui sont juste autre chose.Nous apportons d’autres solutions, l’importantc’est d’avoir le choix. »
Des bouteilles 100 % végétales !
Dans sa recherche de nouvelles solutions« contenant » innovantes et naturelles,Lys Packaging travaille d’ores et déjà surune nouvelle bouteille, issue de ressourcesrenouvelables 100 % végétales, compostableset biodégradables, qui ne contiennepas de pétrole… cet emballage du futur estidéal pour le conditionnement de boissonsavec une date limite de consommation(DLC) très courte, jus de fruits extra-frais,soupes…
Eloge de la passivité DYNAMIC ÉNERGIE
Plutôt que de chercher l’énergie la plus verte et la moins chère, si nous nous interrogions sur les moyens de ne pas consommerd’énergie. Utopique ? Plus tout à fait, quand on regarde du côté des bâtiments passifs…Un bâtiment passif, c’est tout simplementun bâtiment sans système dechauffage, « mais on prévoit toujours unappoint quand même, souligne AdrienPilato de Dynamic Energie, pour le cas oùl’on dépasserait les quatre ou cinq jourssans soleil : pour un bâtiment de
Construire passif : des règles simples…
L’orientation d’un bâtiment est primordialelorsque l’on travaille sur un projetpassif. Elle permet à ce dernier de profiterau maximum des apports gratuits de sonenvironnement extérieur tout en se protégeantde certains aléas climatiques. Lesapports solaires représentent une sourceimportante de gains et permettent de fourniraux occupants lumière et chaleur toutau long de l’année. Brise-soleil ou d’autrestypes de protection pourront les moduleren périodes estivales.Une fois définie l’orientation du bâtiment, ils’agit d’optimiser les surfaces de captagepour bénéficier d’un maximum d’apportssolaires. Pour cela, les menuiseries utiliséesdevront être suffisamment performantespour permettre le rayonnementsolaire à l’intérieur, tout en offrant unerésistance thermique élevée aux variationsclimatiques extérieures. Elles seront parailleurs majoritairement tournées vers lesud alors que les surfaces vitrées au nordseront limitées.Après avoir capté le rayonnement solaire,il est important de conserver cette chaleurle plus longtemps possible au sein dubâtiment. Pour cela, les différentes parois(plancher bas, murs extérieurs et plafond)doivent être isolées en conséquence et demanière continue. L’une des caractéristiquesd’un bâtiment passif est la continuitéde l’enveloppe thermique permettantde supprimer les ponts thermiques, souventsources de déperditions importantes.Le niveau d’isolation nécessaire varie enfonction du climat et des régions. L’étanchéitéà l’air du bâtiment sera conditionnéepar le soin accordé à la mise en oeuvrede l’isolation et à la bonne coordinationdes différents corps de métiers, notammentaux liaisons entre les éléments etaux dormants des menuiseries.Lorsque l’on dispose d’une enveloppethermique continue, permettant le captagedu rayonnement solaire et une étanchéitéà l’air importante, il est indispensable d’organiserle traitement de l’air intérieur,afin qu’il soit continuellement renouveléet filtré de tous les éléments pouvant nuireau confort des habitants (pollens, particulesfines, dioxyde de carbone, etc.). Enoutre, la mise en place d’un échangeurpermettant la récupération des caloriesde l’air vicié sur l’air frais entrant permetd’apporter un confort supplémentaire.…
qui ne doivent pas freiner la démarche créative
Car il est important de souligner qu’endépit des contraintes techniques liées aulabel, le concept de bâtiment passif doitpermettre une expression la plus librepossible de l’architecture : la constructiondoit dépasser le simple contexte deperformances et la conception créativereprendre ses droits. Pour ce faire, le travaild’équipe et l’entraide des différentscorps de métiers sont essentiels. L’objectiffinal est la certification d’une constructionréfléchie et aboutie, fruit de l’entente desdifférents acteurs du projet. C’est doncen partenariat avec différents architectessensibilisés à la démarche que DynamicEnergie réalise les études et conçoit leprojet qui sera soumis à la certification.Aujourd’hui, 3 452 bâtiments sont certifiésen France, dont 8 dans
Déchets ménagers : MIEUX VAUT PRÉVENIR…
Chacun d’entre nous, en France, produit590 kg de déchets par an*, des déchetsqui se retrouvent dans nos poubelleset conteneurs de tri (
Moins de déchets biodégradables et un jardin bien nourri…
Dans les seize communes qui composentl’agglomération, un gros effort a été fournipour favoriser la pratique du compostage,et le GrandAngoulême met à la dispositionde ses habitants, particuliers, entreprisesou collectivités, quatre types d’équipements,afin de répondre à tous les cas defigure.Le premier qui a été mis à la dispositiondes habitants par l’agglomération est uncomposteur individuel de
Expliquer et sensibiliser
Autre dispositif simple mis enplace pour la prévention desdéchets, le Stop Pub s’attaqueaux tracts et autres documentspublicitaires. Ce toutpetit autocollant, distribuégratuitement, permet de détourner ungros tonnage, car ça pèse le papier : 72 kgatterrissent tous les ans dans les boîtesaux lettres nonéquipées. Cesdocuments représententle quartdu gisement deprévention réalisable sur les emballages.Grâce à l’action Stop Pub, 993 tonnes sontaujourd’hui évitées sur les seize communesde l’agglomération. Dans la sériepetits objets malins, citons aussi les gobeletsréutilisables fournis pour soutenircertains événements sportifs, musicaux oufestifs.Autre grand volet de la démarche du Grand-Angoulême, l’animation et la sensibilisations’adressent à tous les publics. Lesscolaires, en premier lieu, bénéficient enfonction de la demande des écoles soitd’un programme pédagogique complet –quatre ou cinq séances pendant les heuresde classe, qui sont assurées par CharenteNature – soit d’un module de sensibilisationd’une heure pendant laquelle serontbalayés tous les aspects de la préventiondes déchets, un aperçu général danslequel l’instituteur choisit les sujets qu’ilsouhaite approfondir.Pour les scolaires encore, mais aussipour les élus, les techniciens et mêmeles groupes de particuliers intéressés, leGrandAngoulême et Calitom organisentdes visites de leur nouveau centre de triinstallé à Mornac : Atrion. Ce centre estéquipé d’un programme pédagogique quiexplique que trier c’est bien, mais qu’éviterles déchets, c’est encore mieux !Les cinq déchetteries de l’agglomérationaccueillent aussi des animations autour dubroyage des déchets verts, en partenariatavec l’association « Les jardiniers charentais», pour expliquer le fonctionnementdu broyeur professionnel que le GrandAngoulêmemet à la disposition des adhérentsde l’association. Les jardiniers chevronnésexpliquent aussi les bienfaits dupaillage, l’utilisation du broyat et donnentde nombreux conseils pour jardiner aunaturel. Le GrandAngoulême travaille égalementavec l’association « Cyclofficine » :ses membres partagent leur savoir-faireen réparation de vélo, afin de lever unmaximum de freins à son utilisation. Ilsrécupèrent aussi les vieux vélos pour enutiliser les pièces.Le service prévention des déchets ménagersest aussi présent sur de nombreuxévénements pour expliquer sa démarcheet proposer son matériel de compostageou de lombricompostage. Il travailleen outre avec les professionnelsde la restauration collectivepour les aider à caractériserleurs déchets et pour exploiterau mieux les résultats desdiagnostics réalisés.
Le PLPD
Signé pour 5 ans et bénéficiant de subventionsde l’ADEME, le programmelocal de prévention des déchets est unensemble d’actions opérationnellesélaboré après un diagnostic du territoire.Son objectif est de réduire de7 % la production d’ordures ménagèrespar habitant sur 5 ans. Le pland’actions s’organise autour de grandsaxes thématiques, tels que la sensibilisation,les actions éco-exemplairesde la collectivité, les actions emblématiquesnationales, les actions d’évitementde la production de déchets,les actions de prévention quantitativedes déchets des entreprises ou lesactions de prévention qualitative.
Vous avez dit broyat ?
Le broyat de branches, ou paillis, estun couvre-sol qui rend la terre beaucoupplus meuble, qui facilite l’entretiende votre jardin (le désherbage).Le broyat peut être utilisé commeune protection du sol contre l’évaporationde l’eau ; il produit de l’humuset structure le sol. Un paillage équivautà 10 arrosages !Le broyat est donc un allié de poidspour l’environnement : il permet deréduire la quantité de déchets vertsproduits, d’économiser l’eau et de neplus utiliser de produits phytosanitaires
Compostage ?Lombricompostage ?
Le compostage est un procédé naturelqui transforme la matière organiqueen un produit ressemblant à dela terre appelé humus ou compost. Lamatière organique est décomposéepar des micro-organismes tels queles bactéries et les champignons quila transforment en éléments simplesdont s’alimentent les végétaux.Le lombricompostage est uneméthode écologique de valorisation etde transformation des déchets biodégradablesen engrais naturel fondéesur l’utilisation de vers de compost.Les déchets sont placés avec les versdans un récipient dans lequel estreconstitué un milieu favorable. Lesvers se nourrissent des déchets qu’onleur apporte, leurs déjections s’accumulentet constituent l’engrais naturel.Deux engrais naturels sont ainsi produits,l’un sous forme solide, le lombricompostqui est un amendementorganique de premier ordre, l’autreliquide, appelé « thé de compost »,issu de la percolation de l’eau contenuedans les déchets à travers le lombicompost
Une piste qui progresse : le stockage
Qu’elles nous soient offertes par le soleil ou par le vent, les énergies renouvelables sont des énergies de l’instant, des énergies intermittentes…Lorsqu’il fait nuit ou qu’il y a « pétole* », force est d’en revenir aux classiques énergies fossiles. Mais les technologies quipermettent de stocker les excédents pour les utiliser « en différé » enregistrent d’énormes avancées. Exemple…Très engagé dans la défense de l’environnementet soucieux de booster le développementéconomique de son territoireen s’appuyant sur l’innovation, l’enseignementsupérieur et la recherche, GrandAngoulêmedéveloppe, à l’horizon 2018, leprojet d’un « Pôle régional des industriesdu futur » dédié aux transitions énergétiqueset numériques. Au sein de cetensemble se déroulera une expérimentationgrandeur réelle de stockage d’énergiepour alimenter le nouveau bâtimentTechnoparc… une solution qui permettrade suppléer partiellement l’intermittenced’énergie renouvelable.L’ensemble de l’énergie produite par despanneaux photovoltaïques sera valoriségrâce à une chaîne hydrogène (électrolyseur,stockage et pile à combustible) etune hybridation batterie. Cette solutionpermettra au bâtiment d’être partiellement« effacé » du réseau ERDF… (voirschéma).Ce système sera conçu et réalisé par lasociété Nexeya France et le Cea Tech.Nexeya, maître d’oeuvre de l’ensemble dusystème, s’appuiera sur ses compétencesen électronique, en génie électrique, enautomatisme, contrôle commande etsupervision pour fournir les composantsde puissance, pour intégrer l’ensemble dela solution de stockage et pour réaliser lagestion centralisée du système. C’est surle territoire du GrandAngoulême qu’estimplanté depuis plus de 30 ans l’un destrois sites principaux, avec Toulouse etMassy, de Nexeya, un groupe industriel quiemploie plus de 1 000 personnes et réaliseun chiffre d’affaires de 118 millionsd’euros. La pile à combustible, d’une puissancede 20 kW, sera développée conjointementsur la base des technologies et descompétences du Cea Tech.(*) Pétole : terme nautique. Absence de vent, calme plat.
Les petits ruisseaux……FONT LES GRANDES RIVIÈRES
Un nouvel accord universel sur le climat vient d’être signé par les représentants de195 pays… un accord historique, une nouvelle chance pour
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