Cognac Blues Passions, du 30 juin au 6 juillet

24 juillet 2014

La Rédaction

Voyage au cœur de la musique avec cette 21e édition de Cognac Blues Passions. Un festival toujours aussi éclectique avec des découvertes, de l’insolite, de l’inattendu et quelques valeurs sûres.

 

 

p55.jpgLes scènes tout d’abord. Elles évoluent au fil des éditions. Certaines disparaissent, d’autres se créent, se transforment ou simplement changent d’appellation. C’est le cas « d’Expérience Cognac » qui, il y a encore deux ans, répondait au doux nom d’Eden Blues. Au coin du musée, tout près de la rue Dupuy, elle propose des concerts gratuits dans la journée (à 11 h 45 et 15 h 45) et une programmation payante à 22 h. Ne pas manquer Taj Mahal, qui s’y produira le mercredi 2 juillet, après un premier passage à Cognac en 1998. De son vrai nom Henri Saint Clair Fredericks, Taj Mahal est né en 1942 à New York. Sa voix voilée et sa maîtrise instrumentale font de ce bluesman authentique l’un des plus envoûtants de sa génération. Les fans de Taj Mahal pourront le retrouver sur la scène du « Groove au Château » le jeudi 3 juillet, avec une formation réduite. Il n’est pas exclu que le grand professionnel n’en ressente pas une forme de « mise en danger ». Mais c’est justement ce que recherche Michel Rolland, directeur du festival : instaurer ce genre de bascule à travers des formats atypiques, propres à Blues Passions.

Avec « 1715 Avenue du Blues », « Groove au Château » fait partie des deux lieux privés qui s’ouvrent au Blues sur toute la durée du festival. Le « Groove » est hébergé au Château Otard, « 1715 » au cœur de la maison Martell. Billet à prix doux (15 €, sponsorisés par les maisons) et propositions musicales affûtées font de ces adresses des « musts » du festival. Le public le sait et même un peu trop. Eu égard aux jauges modestes (300 places au Château Otard, 600 chez Martell), les files d’attente ont tendance à s’allonger. Il faut donc arriver tôt pour avoir des chances de profiter de la programmation (voir précisions billetterie). Du mercredi au samedi, les concerts sont toujours positionnés à 14 h 30 au « Groove » et à 18 h à « 1715 Avenue du Blues ». A noter que le piano règne en maître chez Martell. Cette année, la belle Hiromi fera figure de star. Pianiste japonaise surdouée, elle prend ses premières leçons de piano à l’âge de 6 ans. Avec The Trio Project (batteur et bassiste), elle enflamme les scènes internationales. Elle se produira à 18 h le mercredi 2 juillet.

Un mot sur M (Matthieu Chedid) sur la grande scène de Blues Paradise, le 4 juillet à 23 h 15. Blues, pas blues ? C’est du M et du bon. Le lendemain samedi, même scène et même heure, les festivaliers pourront découvrir Robert Plant, le chanteur mythique de Led Zeppelin. Avant – le mercredi 2 juillet – ils auront pu se forger une opinion sur Steven Seagal, acteur et musicien. Où est-il le plus doué ? En arts martiaux (spécialité aïkido) ou en guitare blues ? Né en 1952, Steven Seagal possède l’une des plus belles collection de guitares blues au monde. Mieux ! On dit qu’il sait s’en servir.

 

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