Charentes Alliance poursuit son développement

21 février 2013

La coopérative Charentes Alliance a tenu son assemblée générale courant décembre à l’issue d’un exercice 2011-2012 important sur les plans économique et humain. La fusion avec Charente Coop s’est déroulée dans un contexte pas toujours facile et la climatologie contrastée a eu un fort impact sur la production de céréales et les ventes d’agrofournitures. L’aire d’activité de la coopérative couvre désormais un vaste territoire en Charente-Maritime, en Charente et sur une frange de la Dordogne. L’entreprise s’appuie sur une équipe de 400 salariés pour gérer le développement de trois filières différentes : les céréales, la vigne et l’élevage. Tisser des liens économiques et professionnels solides avec plus de 5 000 adhérents est le challenge majeur du conseil d’administration et de l’équipe de direction.

p42.jpgLe dernier exercice de la coopérative Charentes Alliance a été riche en événements, du fait à la fois de la « fusion intégration » de Charente Coop et d’une année agricole particulièrement atypique. Les résultats économiques et financiers du groupe et de la coopérative satisfont pleinement Bruno Foucher, le président, et Michel Grenot, le président délégué, qui n’ont pas caché leur optimisme et leur ambition pour l’avenir. Le périmètre d’activité de la coopérative couvre désormais un vaste territoire en Charente-Maritime, en Charente et une petite frange de la Dordogne. L’entreprise travaille avec plus de 5 000 sociétaires et l’activité céréalière est le cœur de métier du groupe. La filière viticole pèse assez lourd au niveau des approvisionnements et l’élevage devient un pôle d’activité nettement plus important depuis la reprise de Charente Coop. Lors de la fusion CACC-Syntéane, la finalité du conseil d’administration avait été de doter l’entreprise d’une dimension économique suffisante qui lui permette à la fois d’optimiser les coûts de fonctionnement et d’apporter de meilleurs services aux adhérents. Actuellement, Charentes Alliance est devenu un acteur majeur au niveau des productions végétales et de l’agrofourniture dans la région Poitou-Charentes, ce qui n’empêche pas les dirigeants d’affirmer leur volonté de « grossir » en s’appuyant sur les forces vives de l’entreprise et en recherchant éventuellement de nouveaux partenariats. B. Foucher et M. Grenot n’ont pas caché qu’ils étaient ouverts à de nouvelles alliances avec d’autres acteurs de l’univers coopératif du Poitou-Charentes.

Des résultats financiers honorables qui intègrent l’ensemble des charges liées à l’intégration de Charente Coop

Au cours de l’exercice 2011-2012, le groupe Charentes Alliance a présenté des résultats économiques et financiers honorables qui intègrent l’ensemble des charges liées à « l’absorption » de Charente Coop et l’impact de la toute petite récolte de céréales 2011. Le chiffre d’affaires du groupe de 425 M € se répartit de la manière suivante : 248,7 M € pour les productions végétales (en hausse de 13 %), 120,5 M € pour l’agrofourniture (en baisse de 2 %), 24,4 M € pour les productions viticoles (Cognac, Pineaux et vins ; en hausse de 8 %) et 31,8 M € pour les jardineries et autres (en baisse de 4 %). Thierry Lafaye a expliqué que l’excédent brut d’exploitation en recul est en grande partie lié aux coûts de l’absorption de Charente Coop qui ont été intégralement passés sur l’exercice 2011-2012. Le résultat financier net reste au final assez proche de l’exercice précédent et les dettes financières enregistrent un léger recul. La coopérative, qui représente 89 % du groupe, a consolidé son activité malgré les charges liées à la fusion et une toute petite récolte céréalière. Les indicateurs économiques et financiers attestent de la saine gestion de l’entreprise. La coopérative a redistribué 17,6 M € de compléments de prix, de primes qualitatives et de remises sur les approvisionnements, et 1,5 M € de primes exceptionnelles aux salariés. B. Foucher s’est félicité de la performance économique de la coopérative en 2011-2012, et il estime que le prochain exercice sera abordé avec plus de sérénité du fait de la diminution des charges financières.

Les coûts de la fusion avec Charente Coop totalement imputés sur l’exercice 2011-2012

L‘événement marquant de l’exercice 2011-2012 aura bien sûr été la fusion avec Charente Coop dont la mise en œuvre concrète n’est intervenue qu’à partir du printemps 2012. En effet, malgré l’accord des deux conseils d’administration de la fin décembre 2011, l’officialisation de la fusion par les services de l’Etat a été obtenue que fin mars. La proximité et parfois aussi la situation de concurrence au sein des mêmes territoires des deux coopératives ont rendu la démarche d’intégration plus complexe dans certaines zones. Par ailleurs, la situation financière délicate de Charente Coop ne pouvait pas non plus être occultée. Tous ces éléments ont conduit Charentes Alliance à mener une restructuration au niveau des infrastructures et du personnel. Un certain nombre de sites proches (silos et magasins libres-services) ont été fermés (8 sites) et le siège de Montbron n’avait plus sa raison d’être. Compte tenu qu’il n’était pas possible de reprendre l’ensemble du personnel de Charente Coop, l’équipe dirigeante a engagé un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) courant mai et sa finalisation est intervenue fin septembre. B. Foucher et Th. Lafaye considèrent que la démarche de reclassement du personnel a été abordée avec un souci permanent d’optimisation des conséquences humaines à court et moyen terme. Les besoins naturels de recrutement de Charentes Alliance et des différentes filiales ont été proposés en priorité aux salariés. Au final, le PSE s’est soldé par 48 départs (27 départs volontaires, 16 refus de transfert sur de nouveaux sites et 5 licenciements), généralement motivés par l’éloignement des nouvelles activités proposées. L’ensemble des charges financières liées à la fusion (de l’ordre de 4 millions d’€) a été passé sur l’exercice 2011-2012, ce qui laisse augurer pour l’avenir proche d’une latitude économique supplémentaire. Le nouveau conseil d’administration constitué de 35 membres a intégré 7 nouveaux administrateurs issus de Charente Coop, afin d’avoir une représentativité correspondant aux différentes aires de production. L’organisation des équipes sur le terrain a évolué, suite à un redécoupage des différentes zones commerciales et à la création d’un secteur supplémentaire dans le nord-est de la Charente dédié à la filière élevage. Le souhait du conseil d’administration est aussi de renforcer les relations avec les adhérents et, dès 2013, des rencontres de mi-campagne avant la moisson d’été seront organisées.

La petite collecte de céréales en 2011 a été bien valorisée

L’année 2011 a été marquée par un contexte de sécheresse au premier semestre qui a fortement pénalisé la productivité des céréales d’été, le colza, le blé et les orges. Les pluies après la moisson d’été ont été les bienvenues pour les tournesols et les maïs. Avec 737 775 tonnes, la collecte 2011 est en progression de 4 % par rapport à celle de 2010 (année de récolte moyenne), mais cette hausse est la conséquence de l’apport de nouvelles surfaces liées à la fusion avec Charente Coop. Si le périmètre de la coopérative était resté à un niveau équivalent, le recul des volumes collectés aurait été de 12 %. Au cours de la campagne 2011-2012, la commercialisation des céréales a évolué dans un contexte de volatilité moindre par rapport à l’année précédente. Les cours du blé sont restés dans une fourchette de 180 à 225 €/t. La Russie est redevenue le principal concurrent de l’Europe à l’exportation, ce qui a pesé sur le marché jusqu’à la fin des collectes d’automne. Les conséquences du gel dans le Nord de la France en début d’année 2012 ont été le déclencheur d’un retour de la hausse des prix du blé qui se sont calés entre 200 et 225 €/t. Au niveau des oléagineux, les cours ont été en hausse durant toute la campagne. La faible récolte de colza dans les pays de l’Est de l’Europe a limité les exportations en provenance de cette zone, ce qui a tendu le marché. La récolte abondante de tournesol en Russie, Ukraine, Roumanie et Bulgarie a créé une offre de produit à l’exportation importante. En début de campagne, les cours des colzas étaient plus soutenus que ceux du tournesol, mais par la suite les besoins en trituration ont permis d’équilibrer le marché. Les prix des tournesols ont alors augmenté et dépassé ceux des colzas avec un différentiel d’environ 50 €/t. Th. Lafaye, le directeur, n’a pas caché que le faible volume de la récolte 2011 avait rendu la commercialisation encore plus délicate à aborder : « La collecte 2011 de la coopérative a été la plus faible depuis le début des années 2000 avec seulement 737 775 tonnes. Heureusement, les niveaux de valorisation ont été bons sur l’ensemble des produits, ce qui a permis de compenser partiellement les petits rendements des céréales à paille. La collecte 2012 a été par contre très généreuse, surtout au niveau des céréales à paille et du colza. Charentes Alliance a réalisé en 2012 une collecte record de 940 000 t dont la commercialisation s’effectue dans de bonnes conditions. Ce contexte porteur au niveau des céréales aura un impact très positif sur le déroulement de l’exercice 2012-2013. Néanmoins, la forte hausse des cours du maïs, dont une partie importante de la collecte est destinée à l’alimentation animale, est une source d’inquiétude pour la filière élevage. Les relations étroites qu’entretiennent les équipes de terrains avec les agriculteurs sont essentielles pour que la coopérative puisse aborder la commercialisation dans les meilleures conditions. Depuis deux campagnes, les paiements à l’acompte ont tendance à diminuer au profit des ventes à terme. Notre souhait est de développer les démarches de contractualisation avec les producteurs pour gérer de manière encore plus efficace la commercialisation. »

La coopérative a décidé de créer en 2012 une filière de production bio, suite à la demande d’un petit groupe de producteurs. Le silo de Blanzac-Porcheresse est désormais dédié au stockage et à la valorisation des céréales bio de Charentes Alliance. La grosse récolte 2012 a mis en évidence le besoin d’augmentation de la capacité de stockage de la coopérative pour s’adapter au débit important des matériels de récolte et pour mieux gérer le portage des céréales dans le temps.

Les ventes d’agrofournitures en léger recul

Les ventes d’agrofournitures au cours de la campagne 2011-2012 ont diminué de 2 %. Les conditions climatiques du premier semestre 2011 et ensuite celles de la campagne 2011-2012 ont eu une forte incidence sur les ventes d’engrais et d’intrants phytosanitaires. Cela a été particulièrement perceptible en vigne où la très faible pression du parasitisme en 2011 avait permis aux viticulteurs de réduire leur nombre de traitements. Les stocks de fongicides anti-mildiou nettement plus élevés en fin de campagne ont eu un impact significatif sur les ventes d’intrants phytosanitaires en morte-saison. Par contre, la recherche d’objectifs de rendements élevés a incité les viticulteurs à renforcer leurs plans de fumure. Les achats d’engrais organiques et d’organo-minéraux ont progressé de plus de 40 %. Le printemps 2012 très humide a été propice au développement du mildiou, ce qui a engendré de forts besoins en réapprovisionnement à partir de la fin mai. Le climat du premier semestre 2012 a été aussi propice au développement de la septoriose et de la rouille sur les blés (et les orges), et le niveau de protection fongicide a augmenté de 25 %. Le chiffre d’affaires lié aux engrais progresse, mais cela masque de fortes disparités d’utilisation selon les types de produits. Les consommations d’engrais azotés ont progressé en volume de 7 %, alors que celles des phosphates et de la potasse diminuent en volume. L’augmentation forte de ces matières premières a entraîné une diminution significative des apports aux sols. Un certain nombre d’agriculteurs ont préféré satisfaire les besoins des plantes en utilisant des compléments foliaires lors des étapes clés des cycles végétatifs. Les ventes morte-saison 2012-2013 en vignes semblent retrouver leur niveau normal, suite à la forte pression de parasitisme. Sur le plan technique, de nouveaux outils d’aide à la décision vont être mis à la disposition des adhérents pour piloter plus judicieusement les fumures et les apports d’eau des irrigants dans les différents bassins de production.

La filière Cognac progresse sur le créneau des qualités supérieures

L’activité viticole de Charentes Alliance est bien structurée puisque les productions de vins de pays, de Pineau et de Cognac sont commercialisées par la filiale Unicognac. La coopérative contrôle la production de 1 370 ha de vignes (dont 730 ha d’ugni blanc). Les vendanges 2011 se sont déroulées avec 15 à 20 jours d’avance, après un cycle végétatif marqué par la sécheresse jusqu’à la mi-juillet et un été pluvieux et frais. La qualité des diverses productions n’est pas comparable à celle du millésime 2003 où le soleil et la chaleur de l’été avaient accéléré le processus de maturation. En 2011, les nuits fraîches entre la mi-août et la mi-septembre ont permis d’élaborer des vins et des eaux-de-vie équilibrées et typiques. La coopérative reste fortement impliquée dans la production de vins de pays qui sont commercialisés directement avec une gamme complète de vins en bouteilles (principalement vendus sur le marché français). La production de vins de pays en 2011 s’est élevée à 40 000 hl et la fusion avec la cave de Saint-Sornin a permis d’étoffer la gamme de produits. Le Pineau des Charentes représente un débouché commercial assez stable dont les ventes ont atteint 9 400 hl. La contribution de l’activité Pineau au résultat d’Unicognac est supérieure à 15 %. Lors de la récolte 2011, 8 545 hl de Pineau ont été élaborés avec une légère hausse des fabrications en blanc et des quantités de rosés stables. L’activité Cognac connaît une phase de prospérité liée au développement des débouchés en Chine. Unicognac a enregistré une progression des ventes de 9 % (4 200 hl d’AP) sur le dernier exercice et la Chine devient le premier débouché à l’exportation en valeur comme en volume. La production d’eaux-de-vie en 2011 a progressé pour atteindre le niveau de 3 800 hl d’AP. Th. Lafaye a expliqué que le contexte porteur du marché du Cognac au niveau de la production engendrait une évolution de stratégie commerciale d’Unicognac : « Nous sommes obligés de répercuter la hausse des prix des eaux-de-vie auprès de nos distributeurs, ce qui a fait grimper le prix de nos qualités commerciales. C’est au niveau des VS que l’augmentation des cours des eaux-de-vie est la plus perceptible. La crainte de voir certains marchés traditionnels ne pas supporter ces hausses de prix et diminuer en volume commence à devenir réelle. Les efforts commerciaux que nous avons déployés depuis 10 ans en Chine portent leurs fruits et la zone Asie, avec plus de 6 millions d’€, est devenue notre premier débouché devant la France et l’Amérique du Nord. Nous continuons d’investir en Chine avec le recrutement d’une nouvelle collaboratrice et la création d’un joint-venture avec un acteur de la distribution. Cela devrait nous permettre d’accroître notre développement sur le créneau des qualités supérieures. Au cours de l’exercice 2011-2012, Unicognac a vu son chiffre d’affaires progresser de 15 % et les ventes à l’export (tirées par la zone Asie) représentent plus de 70 % de l’activité totale. »

Le pop-corn se développe sur les segments à forte valeur ajoutée

Sphère Production, la filiale de production de pop-corn, a vécu un exercice charnière qui au final se termine bien. La petite société « tire bien son épingle du jeu » puisque son chiffre d’affaires et son résultat ont progressé de manière très significative. Les surfaces de maïs pop-corn cultivées au sein de l’aire d’activité de Charentes Alliance ont diminué, compte tenu des cours élevés du maïs traditionnel lors des deux dernières campagnes (souvent au-dessus de 200 €/t). Le moindre niveau de rendement des maïs pop-corn rend nécessaire d’appliquer un surplus de valorisation pour que la culture reste compétitive. Dans le contexte actuel de marché avec des cours à plus de 200 €/t, cela fait « grimper » les prix de la matière première. Sphère Production a réussi à répercuter la hausse des cours du maïs sur le segment du pop-corn qui est le plus rémunérateur. Le lancement d’une nouvelle ligne de produits conditionnés à base de maïs micro-ondable apporte aussi une contribution significative au résultat. Dans l’avenir, le niveau de valorisation élevé des maïs pop-corn représente un enjeu majeur pour pérenniser les surfaces. L’objectif serait de revenir d’ici trois à quatre ans à 2 000 ha de production. Les efforts techniques au niveau de la production et au sein du process de fabrication de l’usine de Saint-Genis-de-Saintonge ont permis d‘obtenir une reconnaissance de qualité des pop-corn élaborés par Sphère Production. Cet acquis permet d’envisager plus facilement le développement sur les segments d’activité à forte valeur ajoutée. Les investissements marketing et promotionnels pour soutenir la commercialisation dans la grande distribution sont également indispensables dans le contexte économique actuel. Le débouché maïs à éclater (trié et calibré) conditionné le plus souvent en big-bag représente encore 75 % des tonnages produits et seulement 50 % du chiffre d’affaires de la société. Il est destiné à des industriels, à des grossistes en confiserie ou à des cinémas qui fabriquent eux-mêmes leur pop-corn. La demande de ce type de produit se situe en Europe du Nord, en Allemagne, au Benelux, en Italie, en Espagne et au Portugal.

Des réseaux de jardinerie qui ont vécu une année difficile

L’activité jardinerie regroupe deux entités distinctes, les Jardineries de Monplaisir et Charente Coop Jardin. La présence de deux actionnaires, Charentes Alliance (89 %) et COREA (11 %) dans le capital des Jardineries de Monplaisir, rendait inenvisageable la perspective de regrouper immédiatement les deux entreprises. Le souhait des dirigeants est aussi dans un premier temps de restructurer et de consolider l’activité économique et l’équilibre financier de la filiale Charente Coop Jardin. Les quatre jardineries et les douze comptoirs du village ont engendré un résultat d’exploitation négatif de 428 000 € (pour 8,7 millions d’€ de CA) au cours de l’exercice 2011-2012. L’approvisionnement des points de vente était organisé jusqu’à présent autour d’une plate-forme interne ayant des coûts de fonctionnement élevés. Progressivement, le fonctionnement va évoluer sur les mêmes principes que celui des enseignes Gamm Vert où les achats sont gérés sur la plate-forme régionale SICAAP de Fontcouverte. La modernisation de plusieurs magasins permettra aussi d’élargir l’offre de produits. Certains sites qui faisaient doublon avec les magasins des Jardineries Monplaisir ont été fermés. L’ensemble des initiatives devraient permettre à Charente Coop Jardin de retrouver assez rapidement l’équilibre financier. Les Jardineries Monplaisir (22 magasins dont 2 caves), malgré une baisse du chiffre d’affaires (20,6 millions d’€), dégagent un résultat courant de 2 %.

Le contexte de sécheresse au printemps 2011 a nui à l’activité durant une période cruciale d’achats de végétaux. Cela a induit une contraction du chiffre d’affaires de 3,27 %. Par ailleurs, la société a dû provisionner le coût de certaines restructurations liées à la fusion avec le réseau de jardineries de Charente Coop. Deux magasins, celui de Saint-Just et le Lisec à La Rochefoucaud, ont été fermés et un regroupement de deux sites en un seul est intervenu à Rouillac. La parfaite maîtrise des charges et la gestion rigoureuse des achats ont contribué à une amélioration des marges commerciales dont l’apport a permis de compenser l’impact d’un printemps sec.

p43.jpg

A lire aussi

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

C'est un constat qui a fait le tour des médias, sportifs ou non: l'US Cognac va très mal. Malgré les efforts de Jean-Charles Vicard pour tenter de redresser la barre, le club se retrouve dans une difficile situation financière.  La direction a de fait décidé d'envoyer...

error: Ce contenu est protégé