Bucher Vaslin à l’Ecoute De Ses Clients

16 mars 2009

La société Bucher Vaslin, qui est un fournisseur historique de pressoirs dans la région de Cognac, entretient des relations constructives avec les professionnels et les viticulteurs. Ce constructeur a su développer une gamme d’équipements de traitement de la vendange et d’extraction des jus performante qui lui ont permis de devenir le leader mondial de ce créneau de marché. Dans ce métier des équipements vinicoles, la fabrication de séries importantes de pressoirs, d’égrappoirs… est rare car chaque région viticole dans le monde possède des spécificités dont les constructeurs doivent tenir compte s’ils veulent gagner des parts de marché.

montage_pressoirs_1_opt.jpegLa société Bucher Vaslin, qui est dirigée par M. Jean-Pierre Bernheim, a construit son développement depuis 25 ans en étant à l’écoute des attentes des vinificateurs dans toutes les régions viticoles. Dans le vignoble de Cognac, le constructeur, qui commercialisait depuis dix ans une gamme de pressoirs pneumatiques ayant une qualité de fabrication et des performances reconnues, aurait pu continuer à travailler le marché avec ces produits. Or l’approche a été justement d’aller plus loin en se rapprochant des utilisateurs charentais pour mieux cerner leurs attentes et au final cela a débouché sur la redéfinition d’un pressoir spécifique au Cognac. Lorsque Gérard Curassier a présenté aux concessionnaires le nouveau pneumatique Bucher « Cognac », l’accueil a été bon pour une raison toute simple : « On avait tenu compte des réflexions qu’ils faisaient remonter depuis des années. »

S’adapter en permanence aux attentes des utilisateurs

La nouvelle gamme XPC Cognac lancée il y a quelques années a convaincu de nombreux viticulteurs charentais et les bons résultats commerciaux ont suivi. Comment un constructeur commercialisant des équipements dans le monde entier peut-il s’adapter aux besoins d’une région viticole comme Cognac ? Pour les dirigeants de Bucher Vaslin, la réponse est évidente : « Il faut avoir un bureau d’étude réactif et un outil industriel pensé pour travailler les petites séries. Au printemps dernier, G. Curassier avait organisé avec les concessionnaires des visites d’usine pour que les utilisateurs d’XPC Cognac puissent découvrir l’organisation de l’outil industriel de Chalonnes-sur-Loire. Outre le chaleureux accueil des visiteurs, la visite des différents ateliers a marqué les esprits des viticulteurs. Le travail des pièces maîtresses comme la cage, les paliers, les automatismes, la garantie de qualité des matériaux et des composants, la qualification du personnel à tous les niveaux… sont des éléments « qu’il faut vivre ». Les utilisateurs de pressoirs Bucher en Charentes sont ressortis pleinement rassurés de ces visites d’usine et confiant vis-à-vis de la pérennité des relations avec le grand constructeur de Chalonnes- sur-Loire.

L’assurance Mauvaise Récolte « payante » en 2007

Au niveau commercial, la réflexion a été aussi poussée très loin car chez Bucher Vaslin on est pleinement conscient qu’acheter un pressoir neuf est un investissement lourd pour de nombreuses propriétés viticoles. Les financements nécessaires à l’acquisition de ces matériels s’étalent en général sur 7 à 10 ans, ce qui est une période longue pendant laquelle les niveaux de récoltes peuvent être aléatoires. Pourquoi ne pas proposer aux clients une assurance mauvaise récolte en cas d’accident climatique comme le gel, la grêle ou la coulure. Le constructeur a mis en application cette idée (en prenant à son compte une partie significative du coût) depuis plusieurs années et beaucoup de clients au moment de leurs achats avaient adhéré à cette démarche. Après la récolte déficitaire 2007, cette initiative pleine de sagesse s’est avérée une bonne affaire et cela va aider de nombreux viticulteurs charentais à assurer le financement de leurs pressoirs. Au cours des semaines écoulées, G. Curassier a rencontré chez les concessionnaires tous les clients concernés pour leur remettre les chèques de compensation de l’assurance mauvaise récolte.

La Nuit latino du Cognac

Le samedi 22 mars à Segonzac

Fort du succès de la 11e Nuit du Cognac (1 000 personnes en octobre dernier), l’équipe organisatrice de 40 jeunes bénévoles a décidé de reconduire l’événement une seconde fois dans l’année. Ce sera le 22 mars prochain, en clôture de la période de distillation. Toutefois, soucieuse de ne pas bégayer, l’association Conception dynamique a prévu un format plus convivial (500 personnes), en privilégiant ambiance tropicale et airs latino. Côté organisation, l’accent est plus que jamais mis sur la sécurité (opération « commandant de bord », obligatoire pour les conducteurs assurant le retour des personnes). Ambiance musique toujours assurée par Pierre et Xavier. Prix de l’entrée : 10 € – Cocktails Cognac inédits.

Lieu : Segonzac (16) – Salle des Distilleries.

Réservations : OTSI Grande Champagne – 05 45 83 37 77 ou par internet : la-nuit-du-cognac@wanadoo.fr

 

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