D’un montant de 11,12 millions d’euros, le budget interprofessionnel est en augmentation de 1,13 %. Cette somme n’intègre pas les subventions attendues des collectivités territoriales pour les actions de communication, gérées hors budget. Dans l’ordre des dépenses, la Station viticole du BNIC arrive en tête avec une part de budget de 24 %, suivie du marketing et de la communication (22 %), des missions relevant du service public (statistiques, contrôle des âges…), émargeant pour 16 %, du juridique (16 %), de l’administration et de l’informatique (18 %), le solde de 7 % se partageant entre les amortissements et les provisions. Une fois consolidé entre les fonds du BN et ceux des collectivités locales, le budget communication ressort à environ 2,8 millions d’€, une somme « nette » à consacrer aux actions, qui ne tient pas compte des salaires ou de l’administratif. Face aux dépenses, les ressources relèvent essentiellement de la CVO (cotisation volontaire obligatoire) assortie de quelques recettes additionnelles : subventions du contrat de Plan Etat-Région pour la Station viticole, prestations de services. Si le taux de la CVO s’affiche en légère baisse, c’est qu’il trouve sa compensation dans la hausse des sorties. A ce jour, la viticulture finance l’interprofession à hauteur de 40,5 % contre 59,53 % pour le négoce. La règle du financement paritaire, dont le principe a été acté voilà plusieurs années, s’appliquera en 2019. Pour l’instant, le rattrapage se joue sur des poussières chaque année.


Arrachage à Bordeaux et replantation à Cognac : Mobilisation du BNIC contre les tentations de contournement de la réglementation
Alors que comme d’autres bassins viticoles français, le vignoble Bordelais fait face avec beaucoup de détermination à d’importants enjeux, l’Interprofession du Cognac met vigoureusement en garde contre l’idée selon laquelle arracher des vignes à Bordeaux pour les...