La trinité des drôles de dames : LÆtitia Caillaud, Sandrine Lucas et Léa Bizeau
La Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime prévoit d’organiser 8 réunions de groupe Viti’Tech lors du millésime 2022. Une façon de compléter les autres échanges entre les viticulteurs dans la vigne et sur les techniques existantes pour limiter l’intensité et le nombre de traitements, effectuer des démonstrations de matériel et échanger sur des approches différentes de la viticulture – dont la bio.
Viti’Tech est une prestation de la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime, dans la lignée des réunions « bout de vigne ». Ainsi, 8 réunions émailleront l’année, de la préparation de la campagne en avril jusqu’en décembre. L’objectif de cette lutte raisonnée est de mobiliser les viticulteurs et les inviter à intégrer ces groupes d’échanges dans l’optique de réduire les produits phytosanitaires.
Lætitia Caillaud, Sandrine Lucas et Léa Bizeau vont animer ces groupes autour des aspects technico-économique, environnemental et sociétal.
« Nous voulons faire prendre conscience aux viticulteurs de l’impact de leur travail sur l’environnement, la qualité de l’eau, la biodiversité. Ainsi, nous pourrons identifier les différents leviers d’amélioration dans les exploitations. Selon le matériel présent chez les viticulteurs, nous définissons les objectifs, la planification de chacune des réunions, et nous pouvons nous adapter pour que tous bénéficient des retours d’expérience. »
Une animation commune avec de petites adaptations
Toutes les conseillères en viticulture proposeront la même animation aux groupes de viticulteurs, mais chacune avec ses spécificités : Lætitia Caillaud (Écophyto, groupe 30 000), Sandrine Lucas (œnologie), Léa Bizeau (viticulture biologique).
La première détaille : « Nos réunions de groupe et nos réseaux de parcelles, qui alimentent le BSV, nous permettent de connaître nos secteurs respectifs en y faisant des observations. Ces observations seront la base de nos discussions lors des réunions. Il n’y a pas de grands changements, mais de petites adaptations dans cette prestation. Les viticulteurs ne doivent pas rester seuls, il est nécessaire de se retrouver pour évoluer ensemble. Certains sont très hauts en termes d’IFT et de coûts de protection, d’autres maîtrisent déjà de nombreux leviers. L’idée est de pouvoir échanger ensemble, trouver les leviers adaptés à chacun et qui permettront de concilier respect de l’environnement et production. »
Florian Toumit