Pour 2018, le rendement sera fixé en deux temps. Le premier niveau, de 12,5 hl ap annoncé le 28 juin dernier par l’UGVC et le BNIC n’a en réalité pas grande utilité. Il sera réajusté à la hausse, la veille des vendanges, en fonction de l’évaluation du potentiel de récolte effectué comme chaque année par la station viticole du BNIC. L’objectif est d’atteindre le niveau de "besoin en production" de 914 700 hl ap/ha calculé par le business plan.
Ce chiffre est un record pour la région. Il est la conséquence, d’une part des extraordinaires performances de ventes des négociants ces dernières années (+10,3 % à fin mars) et d’autre part des faibles récoltes accusées lors des derniers millésimes notamment à cause des aléas climatiques.
Le rendement définitif de 2018 devrait être connu avant le 29 août prochain. Il intégrera la notion de "dispersion des rendements" prévisibles sur la récolte : Pour atteindre le besoin de production global de la région, il est prévu de donner la possibilité aux exploitations à fort potentiel de compenser le déficit des autres.