La viticulture charentaise confrontée à l’agrandissement

8 mars 2009

exploitation_vbc.jpgLes statistiques ne l’indiquent pas encore de façon nette mais il émane du terrain un ressenti très fort : les surfaces viticoles des exploitations charentaises augmentent. Enclenché depuis plusieurs années déjà, le phénomène puise sa source dans une série de facteurs allant de la recherche d’énonomie d’échelle à « l’industrialisation » du processus de production en passant par la « mise aux normes », le non-retour des enfants ou le blues des quinquas, suite à vingt ans de crise larvée. Pourtant, la vraie déferlante est attendue dans les 5-10 ans à venir, à l’occasion du « papy boom” de la génération de l’après-guerre. Le départ à la retraite de ces agriculteurs va libérer plusieurs dizaines de milliers d’ha. Où iront ces terres ? Tout à l’agrandissement ou bien en partie à l’installation ? C’est l’un des défis à relever mais pas le seul. L’agrandissement draine d’autres questions comme celle de la relation travail/qualité de vie, de la délégation des tâches et du facteur limitant de la main-d’œuvre, de la compétitivité, de l’équation volume/prix, du risque lié aux grosses structures au regard de la sécurité attendue… Modèles, contre-modèles… de tous ces aspects des acteurs et ceux qui les accompagnent témoignent sans tabou, avec conviction et intelligence.

A lire aussi

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

C'est un constat qui a fait le tour des médias, sportifs ou non: l'US Cognac va très mal. Malgré les efforts de Jean-Charles Vicard pour tenter de redresser la barre, le club se retrouve dans une difficile situation financière.  La direction a de fait décidé d'envoyer...

error: Ce contenu est protégé