27 viticulteurs pionniers certifiés « éco-responsables »

29 juillet 2015

Le respect de l’environnement et les aspects de viticulture durable sont devenus, au cours des dernières années, des sujets de préoccupations majeurs pour la filière viticole de la région de Cognac. La maison Rémy Martin et sa coopérative d’approvisionnement, Alliance Fine Champagne, ont réussi à construire une démarche positive de développement durable en proposant aux viticulteurs de valider leurs efforts par l’obtention de la certification environnementale. Le 9 juin dernier, les 27 viticulteurs certifiés étaient fiers de présenter et de parler de leurs méthodes de production « éco-responsables ». Ils ont suscité des vocations puisqu’un autre groupe de viticulteurs s’engagera, l’hiver prochain, dans la démarche de certification environnementale.

 

 

p36.jpgAlliance Fine Champagne, la coopérative d’approvisionnement en eaux-de-vie de la société Rémy Martin, a construit depuis de longues années une philosophie d’échanges et de dialogues constructifs sur les aspects économiques et les méthodes de production de la filière. Les exigences de qualité fortes et la recherche d’une typi-cité bien identifiée des eaux-de-vie mobi-lisent à la fois les services techniques de la société Rémy Martin et les 950 adhérents actifs de la coopérative. Les échanges, les débats, le partage des savoir-faire entre les partenaires et les techniciens de la Grande Maison sont permanents pour extraire le meilleur des raisins, des vins produits sur les beaux terroirs de Grande et Petite Champagne. Alain Bodin, le président de la coopérative, se félicite de l’implication de tous et de leur état d’esprit constructif vis-à-vis de tous les aspects du métier. L’engagement dans le développement durable du groupe Rémy Cointreau depuis plus de 10 ans a initié une évolution des approches de travail au sein de l’entreprise. L’excellence du produit Cognac et la volonté permanente de Rémy Martin de développer les ventes de qualités supérieures ont été des éléments déclencheurs d’une réflexion globale pour réduire l’impact de l’activité de l’entreprise sur l’environnement et la société civile.

Une politique RSE cohérente au sein du groupe Rémy-Cointreau

p36b.jpgChristian Lafage, le directeur responsabilité sociale et environnementale, a porté le projet RSE depuis le départ au sein de l’entreprise. En mobilisant des moyens sur ce domaine d’activité au début des années 2000, le groupe Rémy-Cointreau a été véritablement un pionnier. Cela a débouché sur la mise en place d’une réflexion et d’une politique RSE au niveau de toutes les strates du groupe, le vieillissement des eaux-de-vie, le conditionnement des qualités commerciales, les démarches marketing, la communication, la gestion administrative et aussi la production. Au sein des domaines Rémy Martin, une réflexion de fond a été engagée à partir des années 2006-2007. L’objectif était de réfléchir à la mise en œuvre des méthodes de production en phase avec les enjeux de viticulture durable. Cette évolution, à l’époque très novatrice, a été abordée en ayant le souci permanent de ne pas sous-estimer les enjeux technico-économiques du vignoble charentais.

Les domaines Rémy Martin, un site pilote de viticulture durable

Le challenge, qui pouvait être perçu comme « très ambitieux », a été géré de façon pragmatique et progressive par Denis Fougère et ses équipes. L’intéressé avoue aujourd’hui que le fait de penser « viticulture durable » a été l’élément déclencheur d’une réflexion au niveau de l’ensemble des méthodes de conduite du vignoble : « Les vignobles Rémy Martin étaient conduits de façon traditionnelle en ayant le souci de concilier une bonne productivité et des coûts de production raisonnables. Cette stratégie nous avait amenés à rationaliser l’ensemble des travaux, les interventions culturales et la gestion du personnel de toutes les propriétés. La protection du vignoble était abordée en travaillant de manière raisonnée et, globalement, les méthodes de conduite donnaient satis-faction. Le dialogue avec Ch. Lafage sur les aspects de viticulture durable nous a amené à porter un regard différent sur nos méthodes de travail. On s’est beaucoup interrogé sur le bien-fondé d’un certain nombre de pratiques. Au final, on s’est dit qu’il était envisageable de conduire le vignoble différemment sans remettre en cause nos objectifs de production. À partir de 2007, nous avons décidé d’introduire progressivement des pratiques plus respectueuses de l’environnement qui ne bouleversaient pas le fonctionnement des diverses propriétés. À l’échelle d’un vignoble de 270 ha employant essentiellement de la main-d’œuvre salariée, il faut prendre la juste mesure des contraintes humaines et des véritables pistes d’évolution. Progressivement, certaines de nos méthodes de travail ont changé, en faisant par exemple de la confusion sexuelle dans certains îlots à la place de traitements contre les tordeuses, en remettant en cause le systématisme des programmes de désher-bage chimique, en ayant une gestion des couverts végétaux différente au niveau des tournières et des parcelles en attente de plantations… Les aspects de formation, d’information et de sensibilisation des hommes se sont avérés déterminants. Avec le recul, les évolutions de nos pratiques culturales n’ont pas entraîné de perte de productivité et n’ont pas fait non plus exploser les coûts de production. » Les vignobles Rémy Martin sont devenus en quelque sorte un site viticole pilote qui a permis de valider à l’échelle de 270 ha un certain nombre de pratiques de viticulture durable.

Limiter l’impact des méthodes de production sur l’environnement valorise l’image du métier de viticulteur

L’adaptation des méthodes de production afin de limiter leur impact sur l’environnement devient un véritable enjeu de société. Ch. Lafage considère que l’exemple des démarches initiées sur les vignobles Rémy Martin contribue à penser que ce challenge est accessible : « Dans l’univers de production de la région de Cognac, il nous semble important de s’engager dans des démarches de production cohérentes en matière de producti-vité et respectueuses de l’environnement. C’est important pour l’image du métier de viticulteur et des productions qui sont commercialisées. Nous pensons que l’engagement dans de telles démarches de production est un acte de pleine responsabilité vis-à-vis de la société civile. Expliquer et justifier que l’on produit des eaux-de-vie en ayant le souci de respecter l’environnement devient aujourd’hui une thématique d’actualité. Chez Rémy Martin, nous estimons aussi que l’adhésion à ces démarches doit s’effectuer en étant en phase avec la recherche de bonnes performances économiques au sein des propriétés viticoles. À notre sens, le fait de mettre en œuvre des démarches de production visant à la fois à diminuer les impacts négatifs et à augmenter les impacts positifs sur l’environnement représente des actes pleinement responsables dont la reconnaissance s’avère indispensable. Expliquer oralement que l’on met en œuvre des démarches environnementales n’est plus suffisant. Il faut désormais être en mesure de le justifier par le biais de procédures de reconnaissances. Le principe de la certification environnementale proposé par le ministère de l’Agriculture (issue de la loi Grenelle 2) représente actuellement un label national qui fait office de référence. Les domaines Rémy Martin se sont déjà engagés dans ce processus de certification et ont décroché le niveau de certification 3 HVE en 2012. »

27 viticulteurs s’engagent dans le processus de niveau 1

p38a.jpgAu sein de la coopérative Alliance Fine Champagne, les équipes techniques de Rémy Martin ont présenté les problématiques de viticulture durable aux viticulteurs depuis plusieurs années. Certaines propriétés ont découvert qu’elles réalisaient déjà beaucoup de choses en matière de respect de l’environnement, mais ces efforts n’étaient pas formalisés. Durant l’hiver dernier, cela a suscité des débats au sein du groupe de travail environnement de l’AFC qui ont débouché sur la volonté d’une vingtaine de viticulteurs d’aller plus loin. Pourquoi ne pas s’engager dans un processus de certification environnementale de niveau 1 ? Le conseil d’administration de l’AFC a répondu à cette attente en mettant en place un accompagnement pour les exploitations souhaitant s’engager dans ces démarches. Un groupe pilote de 27 viticulteurs motivés a été constitué au début de l’hiver dernier pour travailler le sujet sérieusement. Il regroupe des responsables de propriétés jeunes en nombre et aussi des moins jeunes qui partagent tous le même souhait de faire reconnaître leurs efforts. Jean-Charles Lorant, l’ingénieur conseil de la société Rémy Martin, a été le tuteur de ce groupe « pionnier ». Un programme de formations a été établi pour mener à bien le projet de certification de niveau 1. Un partenariat a été noué avec les Chambres d’agriculture de la Charente et de la Cha-rente-Maritime pour définir et effectuer les différentes formations.

Des pratiques de viticulture durable compatibles avec les enjeux de productivité et économiques

Les contraintes liées à l’engagement dans les démarches de certification environnementale de niveau 1 sont-elles importantes ? Les aspects réglementaires, la gestion administrative du dossier, les mises aux normes de certaines infrastructures sont-elles réellement très contraignantes ? L’autre série de questions sous-jacentes concernait les pratiques de protection du vignoble. L’introduction de principes de viticulture durable permettront-ils de maîtriser la pression parasitaire certaines années difficiles ? L’expérience des pratiques de viticulture durable au sein des domaines Rémy Martin a sécurisé le groupe de viticulteurs pionniers. A. Bodin, qui s’est engagé dans la démarche de certification de niveau 1, tient un discours cohérent sur ce sujet : « Le fait de s’engager dans la démarche de certification n’a pas remis en cause la mise en œuvre de la protection sur la propriété. Je n’ai pas modifié les méthodes de travail sur ces aspects des choses. J’essaie depuis longtemps de raisonner au mieux l’intérêt de chaque intervention
mais, quand la pression parasitaire est là, la protection de la végétation et des raisins s’imposent. Il faut faire preuve de réalisme dans la mise en œuvre des traitements afin d’assurer à la fois la pérennité économique de nos propriétés et le respect de l’environnement. Par contre, je suis attentif aux incidences négatives du vent vis-à-vis des phénomènes de dérives qui sont préjudiciables pour les habitations proches de certaines parcelles. Essayer de décaler les horaires de travail pour profiter de conditions moins venteuses me paraît être sage et possible. L’engagement dans le processus de certification environnementale m’a permis de formaliser des choses que je faisais auparavant de manière moins organisée. Par exemple, l’épandage des effluents est désormais effectué selon une planification raisonnée et bien organisée sur les différents îlots de parcelles. »

Un plan de formation en groupe et individualisé

Le plan de formation qui a été mis en œuvre par Laurent Duquesne et Flo-rence Aimon-Marie, les techniciens des Chambres d’agriculture, s’est appuyé sur deux journées de formation en petits groupes, entrecoupées de visites indivi-
duelles de chaque exploitation. La première journée de formation a eu pour objectif de présenter la démarche de certification environnementale, de rappeler les aspects réglementaires en vigueur et d’expliquer les procédures d’évaluation pour accéder aux niveaux de certification 1 et 2. Lors de la visite des exploitations, la réalisation d’un diagnostic de chaque de site de production a débouché sur des conseils personnalisés. Le second jour de formation a été consacré à plusieurs sujets concernant directement la mise en œuvre concrète de la certification. Tout d’abord, une présentation des indicateurs d’évaluation de la biodiversité, les stratégies phytosanitaires, le pilotage des fumures et la gestion des ressources en eau a permis à chaque viticulteur d’appréhender plus finement les points à améliorer sur leur propriété. Ensuite, les éléments concernant directement les procédures pour s’engager dans la certification de niveau 1 (établissement des plans de fumures, des plans d’épandages, des pratiques mises en œuvre pour favoriser la biodiversité…) ont été largement développés. Enfin, les aspects concernant les niveaux 2 et 3 de certification ont été présentés et plusieurs responsables de propriétés ont exprimé la volonté de s’engager dans ces nouvelles étapes. Le programme de formation s’est terminé par l’établissement des documents attestant de l’obtention du niveau 1 de la certification environnementale.

Une envie commune de donner une image vraie et respectueuse du métier

Les 27 propriétés qui ont obtenu le niveau 1 de la certification environnementale possèdent des structures différentes (propriétés familiales de 10 à 30 ha et gros domaines de 100 ha et plus) mais partagent toutes une philosophie commune : l’envie de montrer que leur métier de viticulteur est depuis longtemps en phase avec le respect de la nature. C’est un acte responsable, volontaire, qui permet de valider les efforts permanents par le biais d’une procédure formalisée et reconnue par les pouvoirs publics. Indéniablement, l’obtention des différents niveaux de certification environnementale représente un moyen de valoriser l’image des viticulteurs conventionnels auprès du grand public. Ce qualificatif de viticulteur conventionnel souvent opposé aux démarches de production de types biologiques véhicule malheureusement au niveau du grand public une image de sur-consommateur de pesticides qui aujourd’hui n’est plus d’actualité. En effet, la grande majorité des viticulteurs mettent en œuvre des méthodes de production rationnelles et en phase avec le respect de l’environnement, mais ils n’en parlent jamais. L’accès aux démarches de certification environnementale permet d’obtenir une reconnaissance des réelles
valeurs du métier. Les 27 viticulteurs pionniers de la coopérative Alliance Fine Champagne représentent « un pied de cuve » pour promouvoir le concept d’une viticulture éco-responsable.

la démarche de certification environnementale :
La certification environnementale mise en place par le ministère de l’Agriculture est une démarche volontaire, accessible à toutes les exploitations agricoles quelles que soient les filières de productions. C’est aujourd’hui un label de référence au plan national. L’intérêt de la démarche est d’être conçue selon un processus de certification progressif et très accessible, avec des niveaux d’exigence croissants qui débouchent sur trois niveaux de certification. L’engagement dans la démarche concerne quatre thèmes : la biodiversité, les stratégies phytosanitaires, la gestion des fumures et la problématique de maîtrise des ressources en eau. Les responsables d’exploitations agricoles et viticoles s’engageant dans le processus de certification environnementale doivent suivre des formations, être entourés de tuteurs pour construire leurs démarches et ensuite la faire valider par des orga-nismes agréés. Le financement de l’en-semble de ces actions peut être partiellement pris en charge dans le cadre du système de formation VIVEA.
Trois niveaux de certification progressifs
L’engagement dans le dispositif débouche sur l’obtention de trois niveaux de certification induisant des niveaux d’implication croissants. Le niveau 1 tend à s’assurer que l’agriculteur maîtrise les bases réglementaires de l’environnement, et notamment celles concernées par la conditionnalité des aides PAC. Un bilan des pratiques environnementales existantes au sein de l’exploitation est réalisé et des engagements de progrès par rapport aux niveaux de certification supérieurs sont établis. Le niveau 2 de certification établit des obligations de moyens qui doivent satisfaire 16 exigences au sein des quatre thématiques suivantes : la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, la gestion des fertilisations et la maîtrise des ressources en eau. Un plan de contrôle doit être établi pour définir les exigences minimales et les modalités de contrôles. Les évaluations interviennent au départ de l’engagement dans le processus de certification et ensuite tous les trois ans. Le niveau 3, dit de Haute Valeur Environnementale, établit des obligations de résultat que l’exploitant devra respecter pendant toute la durée de la certification. Des indicateurs de contrôle sont préalablement définis dans les quatre domaines d’activité cités précédemment. L’obtention de la certification est liée à la validation de l’ensemble des indicateurs qui sont préalablement définis dans un plan de contrôle. Ce sont des organismes certificateurs référencés qui effectuent les évaluations en vue de l’obtention de la certification HVE.
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Une opportunité pour aller encore plus loin :
p38b.gifMichel Renoud fait partie de cette génération de viticulteurs ayant la qua-rantaine qui a été réceptif au discours sur la certification environnementale. Au sein de son exploitation d’une trentaine d’hectares, ce viticulteur essaie en permanence de mettre en œuvre des pratiques cohérentes conciliant les enjeux de productivité, le réalisme économique et le respect de la nature. M. Renoud travaille avec la nature au quotidien et il n’a pas le sentiment de ne pas la respecter : « Les vignes et la nature font partie de notre cadre de vie et je n’ai pas du tout le sentiment que les méthodes de production actuelles nuisent au respect de l’environnement. On n’a jamais été aussi attentif à nos pratiques mais, c’est vrai, on ne le dit pas. On ne communique pas sur ce sujet sensible. L’engagement dans la démarche de certification a été pour moi l’opportunité de formaliser les choses. J’ai investi un peu de temps pour réfléchir à toute l’organisation de la propriété et avec le recul cela a été très positif. La mise en place d’une véritable traçabilité de l’activité de production grâce à l’acquisition du logiciel Mes Parcelles m’a fait beaucoup progresser. Le fait de recenser systématiquement tous les actes de production m’a fait mettre le doigt sur des incohérences qu’il a été assez facile de corriger. Actuellement, je cerne parfaitement mes plans de fumure à la parcelle, la mise en œuvre des trai-tements, les calculs d’IFT… Les aspects de biodiversité et le cri d’alarme des apiculteurs sur la mortalité des abeilles sont des sujets qui m’interpellent. J’ai vraiment envie de passer à l’étape supé-rieure. L’obtention du niveau 1 de la certification environnementale représente une forme de reconnaissance des efforts que nous déployons pour valoriser notre beau métier.

Un facteur de progrès pour notre entreprise :
Jean-Manuel Géral, qui exploite un vignoble de 110 ha à Angeac-Champagne, a mis en place une organisation de travail ration-nelle sur sa propriété. Depuis 2008, une réflexion globale a été engagée pour créer une dynamique de travail positive. J.-M. Géral porte une attention particulière aux conditions de travail de ses collaborateurs et aux aspects environnementaux : « Les métiers de la vigne sont difficiles et reposent avant tout sur l’investissement des hommes. J’avoue porter une attention particulière à l’amélioration des conditions de travail du personnel. Depuis 2008, les locaux du personnel ont été réaménagés et nous nous intéressons à toutes évolutions qui limitent la pénibilité, et améliorent la qualité et la productivité des travaux. Au niveau de la protection du vignoble, les interventions sont raisonnées en prenant en compte l’effet surface, et la gestion du devenir et du traitement des effluents phytosanitaires est parfaitement maîtrisée. L’implantation d’une unité de traitement des effluents de la distillerie sur site réduit les nuisances liées à leurs transports. On essaie réellement d’être en permanence dans un état d’esprit progressiste, ce qui génère une mobilisation des énergies et aussi des gains de productivité. L’environnement est devenu une préoccupation sociétale que j’estime être fondée et importante. Quand Alliance Fine Champagne a présenté les démarches de certification environnementale, j’ai immédiatement pensé que cette initiative correspondait à nos attentes. On s’est engagé dans la démarche de certification environnementale de niveau 1 au cours de l’année 2014. C’est Pascal Fréneau, le chef de culture de la propriété, qui a piloté ce dossier. Nous considérons aujourd’hui que la certification représente un facteur de progrès pour l’entreprise. On valide tout ce que l’on fait et donc notre métier est mis en valeur. Au cours de l’année 2016, nous souhaitons obtenir le niveau 3 de certification HVE. »

 

 

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