ÉDITORIAL
La complexité du déroulement du cycle végétatif et l’impact de la phase estivale « brûlante » ont eu des conséquences fortes sur la structure volumique et qualitative de la récolte. Après des vendanges 2018 exceptionnellement généreuses et presque faciles, les cuves se sont remplies cette année dans la douleur. Alors, que faut-il retenir du millésime 2019 ?
Des effets nature et climat qui bousculent profondément les certitudes historiques et interrogent sur l’adaptation des méthodes de conduite du vignoble. Le vignoble de la région délimitée a été confronté à un contexte de production « dur » et fait d’excès que les vignes ont mal supporté. La sortie d’inflorescences très moyenne dès le départ n’a pas été confortée au fil des mois. Au final, ce sont les niveaux de richesse en alcool des vins qui ont fait l’alcool pur. 2019 est un millésime de « vins forts ».
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