2014, une année élective, éclectique, électrique

2 janvier 2014

Sur les cendres encore fumantes de l’année 2013, s’ouvre l’année 2014. Elle promet d’être éclectique, électrique. Bref, palpitante. Pourquoi ? Parce que ça va être une grande année élective. On sera sollicité sur à peu près tout : la vie municipale (suffrages les 23 et 30 mars), l’Europe (élection du Parlement européen le dimanche 25 mai) et, last but not least, sur la marche des affaires de la région de Cognac. Car, au cours de l’année 2014, vont se tenir les élections du syndicat UGVC, mais aussi les élections à l’ODG Cognac et, pour finir, la nomination des membres de l’interprofession du Cognac.

Socle de la pyramide viticole, l’UGVC va ouvrir le ban. D’ici au 14 février 2014, les viticulteurs de la région délimitée vont pouvoir se porter candidats au poste de délégués du syndicat. Les 430 délégués actuels, élus en 2011, remettent leur mandat en jeu. Gageons que le sujet captera l’attention au cours des réunions de secteurs conduites par la formation syndicale durant la seconde quinzaine de février.

Pour voter, il faut des candidats… mais aussi des électeurs. Voteront les électeurs à jour de leurs cotisations 2014 (ou 2013 pour les retardataires). Clôture des listes le 21 février. C’est à partir du 25 février que sera envoyé le matériel électoral. Car comme les précédentes consultations (syndicat, ODG), les élections se
feront par courrier. Date limite du vote : le 14 mars 2013. Le dépouillement aura lieu le 24 mars. A ce moment-là, seront connus les noms des délégués de l’UGVC. Selon les statuts du syndicat, pour être élu, un délégué doit recueillir au moins 20 % des voix. Ensuite, c’est le plus grand nombre de voix qui départage les candidats. Le choix s’exerce entre un nombre minimum et un nombre maximum de délégués, avec des chiffres variables selon les crus. En clair, il n’est pas possible de rayer tous les noms de la liste, sinon le bulletin est nul. « On ne peut pas vouloir voter pour personne et ne pas se présenter » explique de manière lapidaire un représentant. Conclusion : présentez-vous ! Et faites mentir tous ceux qui pronostiquent déjà une crise des vocations syndicales dans la région délimitée. C’est la représentativité socio-économique de la profession qui est en jeu.

La date est déjà fixée. L’assemblée générale de l’UGVC se tiendra le 27 mai. Au cours de la réunion, les délégués seront appelés à élire les administrateurs du syndicat qui, bien sûr, auront pris l’initiative de se porter candidats au préalable. Le vote se fera à bulletin secret.

Aujourd’hui, ils sont 54 administrateurs. Combien seront-ils demain ? Au terme des statuts, ils devraient être 36 (le chiffre de 54 correspondants à la période transitoire – voir plus loin). Pour autant, ce nombre de 54 pourrait bien se voir confirmer lors de la prochaine mandature. « Le conseil d’administration fonctionne bien, avec un fort taux de participation. Les gens ont appris à se connaître et à travailler ensemble. Pourquoi repousser les bonnes volontés de personnes qui souhaiteraient s’impliquer ? » Les administrateurs de l’UGVC se réunissent une fois par mois.

Pour l’UGVC, ces élections 2014 marquent un tournant. Elles mettent fin à la période transitoire qui s’était ouverte après le rapprochement du SGV et du SVBC, et la naissance de l’UGVC le 8 novembre 2011. Après élections des délégués, il n’y avait pas vraiment eu vote du conseil d’adminsitration de l’UGVC mais une répartition à égalité entre les deux anciennes formations « pour laisser à tout le monde le temps de tirer un trait sur le passé. » La mandature 2014-2017 signe la première vraie élection des administrateurs du syndicat. Elle arrive à un moment où, assure-t-on, « les délégués ont oublié d’où ils venaient pour vraiment se sentir de l’UGVC ». Si, en 2014, tous les administrateurs sont renouvelables, le renouvellement s’effectuera par tiers ensuite.

Le cycle des consultations professionnelles ne s’interrompra pas avec les élections UGVC. En septembre-octobre 2014, les ressortissants de l’appellation Cognac seront appelés à désigner les représentants viticoles de la section ODG, sur une liste présentée par l’UGVC. Enfin, pour couronner le tout, l’assemblée plénière du BNIC sera renouvelée. Cette fois, on ne procédera pas à des élections mais à des nominations, sur propositions des deux syndicats de famille, viticulture et négoce. En 2014 et pour trois ans, la présidence de l’interprofession, tournante, revient à un viticulteur.

La mécanique électorale est une chose, le fond des sujets une autre. La main-d’œuvre, la fiscalité, la transmission s’affirment comme des thématiques importantes, sans parler du dossier des plantations, transversal à l’ensemble des productions de la région viticole.

Nous avons appris avec douleur la disparation brutale de James Grégoire et de ses passagers dans un accident d’hélicoptère. Avec Edmond puis James, la famille et la société Grégoire ont entretenu un compagnonnage étroit, confiant et fécond avec la région des Charentes. Nous transmettons aux proches de James Grégoire notre plus vive sympathie dans cette épreuve.

Meilleurs vœux à tous. Que l’année 2014 soit à la hauteur de vos attentes, dans l’action et la réflexion.

 

 

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