Près de 650 convives ont assisté à la 11ème édition de la vente caritative bisannuelle jeudi 20 septembre dernier à l’Hôtel les Chais Monnet. Vingt-deux lots d’exception ont été adjugés par la Maison Artcurial pour un montant total de 291 500 €, qui dit mieux ! Au-delà des chiffres, le gala a pris une autre tournure cette année. Le cadre somptueux du palace a fait son effet sur l’assemblée….la barre est haute maintenant. Enfin la vente ponctuée par trois représentations artistiques de cirque et de danse a trouvé une nouvelle dynamique. Une édition record, élégante et poétique.
Une vente record
A l’image d’un Chef d’orchestre, Maître Stéphane Aubert, Commissaire-Priseur de la Maison Artcurial a rapidement donné le ton. Et une première enchère qui s’envole avec la Maison Delamain et sa carafe en cristal de Baccarat (Grande Champagne 1968), adjugée à 13 000 € (mise à prix 5000 €). Une deuxième envolée pour le Cognac De Luze, l’Empreinte, (Fine Champagne) à 10 000 € (mise à prix 3000 €), le rythme se poursuit avec la carafe Courvoisier, Extrait n° 8 (très veilles borderies) à 16 000 €. D’autres belles enchères également pour la Maison Meukow et sa superbe composition de 20 flacons suspendus, 14 000 €, pour la Maison Hine à 14 000 € ou la Maison Larsen à 20 000 €. Les lots attendus des trois grandes Maisons ont totalisé la coquette somme de 99 000 € avec 30 000 € pour la Maison Hennessy, 34 000 € pour Rémy Martin et 35 000 € pour Martell…
Et le Clou de la soirée revient à la vente du coffret de l’UGVC qui a donné lieu à une véritable partie de ping-pong entre les Maisons Martell et Hennessy pour aboutir au joli score de 32 000 €. Une première participation remarquée pour le Syndicat.
Solde de la soirée : 291 500 € (265 700 € lors de la précédente édition).
Des bénéfices versés intégralement au profit de deux associations
Les anges sont heureux, la part est belle et sera partagée entre deux associations Cuisine Mode d’Emploi (fondée par le Chef étoilé Thierry Marx, parrain de la soirée, dont l’objet est la réinsertion des jeunes par les métiers de la cuisine) et l’association Fraineau (Institut médico-éducatif établi à Cognac). Cette initiative pourra peut-être révéler des talents dans les quartiers difficiles, des « Mbappé de la cuisine »comme le disait Thierry Marx lors de son intervention. Elle permettra également la création d’un restaurant d’application comme l’a annoncé Dominique Guérin de l’association Fresneau.
Un écrin : l’Hôtel les Chais Monnet
Point de traversée du monumental chai cathédrale désaffecté, point de décor à l’ambiance industrielle non plus. Les chais Monnet qui avaient abrité la 5ème édition de la Part des Anges en 2010 sont devenus un palace. Autre temps, autre ambiance. Le site de la rue Martell est méconnaissable et superbement rénové de l’avis de tous. Une belle occasion pour déambuler entre la cour d’accueil, le vaste hall, la terrasse panoramique et le chapiteau où se tiendra la soirée. Tout est flambant neuf, soigné et l’on devine ce que pourrait être un séjour dans ce lieu…
La Part des Anges ? : Une vitrine du savoir-faire de toute une filière
Acteurs de la viticulture et du négoce, de la tonnellerie, de la filière packaging, du transport etc tous étaient là pour représenter le savoir-faire du Cognac. Les 22 lots sont à l’image du dynamisme de toute une région. Gageons que les acheteurs français ou étrangers présents à la soirée sauront transmettre ce message et deviendront à leur tour de véritables ambassadeurs.
En attendant, mission accomplie pour le Bureau National Interprofessionnel du Cognac et pour le service communication en particulier. La 11eme édition se clôture sur un record de ventes et s’enrichit de prestations artistiques (danse, cirque et art digital).
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