Viticulture durable : L’interprofession communique sur son référentiel

26 janvier 2017

Le BNIC a profité du salon Vinitech pour communiquer sur son référentiel Viticulture durable, mis en place avec d’autres partenaires. Un coup de projecteur sur une initiative considérée comme stratégique par l’interprofession du Cognac.

Souvenirs, souvenirs…Dans les années 90, l’interprofession se retrouve au Salon de l’agriculture, Porte de Versailles, à Paris, pour promouvoir une autre façon de consommer le Cognac, plus moderne et plus festive. Une démarche presque iconoclaste à l’époque, qui avait marqué les esprits. Mais hors cette exception, le BNIC ne se délocalise guère et en tout cas pas ou peu sur les salons techniques. Et puis voilà Vinitech 2016. Sur le grand stand réservé par la Nouvelle Aquitaine au centre du Hall 1, l’interprofession de Cognac occupe un « corner ». Elle joue donc collectif au sein de la Grande Région et ça, c’est un premier message intéressant. Le second message véhiculé par cette intitative, c’est que l’image de Vinitech intéresse le Cognac, Vinitech, haut lieu de la viticulture française.

 

Ce mercredi 30 novembre, une conférence de presse s’est tenue sur le stand de l’interprofession pour communiquer sur le référentiel « Viticulture durable » de la filière Cognac. Le même jour, des viticulteurs sont venus en bus, à l’invitation du BNIC, pour visiter le salon et, accessoirement, découvrir en « live » l’application permettant de faire son auto diagnostique.

 

Le président de l’interprofession, Jean-Bernard de Larquier, a souligné à juste titre qu’il ne s’agissait pas d’un lancement mais plutôt de la présentation de quelque chose qui s’inscrivait dans la continuité. Il a rappelé les six enjeux autour du référentiel, dont la protection de l’environnement, la protection de la santé des applicateurs et des riverains, la pérennité du vignoble. Le but de la démarche ? Faire évoluer les pratiques de manière collective. « Notre objectif est de fédérer les  4 544 viticulteurs de l’appellation. Nous mettrons tout en œuvre pour les accompagner dans ce dispositif volontaire et progressif ». Catherine Le Page, directeur du BNIC, a parlé de « l’impulsion du collectif au service du développement durable. Il s’agit d’un engagement fort de la filière. Sur cet exercice, le BNIC consacre plus de 300 000 € à la démarche, en lien avec l’ensemble des partenaires, IFV, Chambres d’agriculture 16 et 17. »

 

Bernard Laurichesse, président de la Commission technique et développement durable du BNIC a précisé les actions et le but à atteindre : que 100 % des viticulteurs s’engagent d’ici à 5 ans. »

 

Le 18 novembre, sur le site extranet du BNIC réservé aux ressortissants, a été mis en ligne un site spécialement dédié à l’opération, pro.cognac.fr. Les opérateurs peuvent y tester en ligne la procédure d’autodiagnostique.

 

L’autodiagnostique ! C’est la porte d’entrée du dispositif. A travers lui « on voit là où l’on est bon, là où l’on est moins bon ». Via les Chambres d’agriculture, un accompagnement (gratuit) d’une journée est prévu. Les viticulteurs peuvent s’y inscrire. Par petits groupes de dix personnes, ils identifient les points à améliorer sur leurs exploitations. Le plan d’action vient par la suite. « S’engager, un jour suffit » a lancé Laetia Four, responsable du pôle Développement durable au BNIC.

 

Présent à la conférence de presse en tant que membre de la Commission technique et développement durable, Florent Morillon, le directeur amont d’Hennessy, a fait part de son enthousiasme – « Cette démarche, le négoce ne la soutient pas à 100 % mais à 200 %».

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