Jean-Louis Brillet passe la main

28 mars 2009

La Rédaction

photo_homme.jpgIl avait accepté la charge pour trois mois. Son mandat a duré trois ans. Jean-Louis Brillet passe le relais à Christophe Véral à la tête du SVBC.

Le 15 décembre dernier, le conseil d’administration du SVBC a confirmé le changement de président. Christophe Véral, remplace Jean-Louis Brillet à la tête du syndicat. En septembre 2002, le lancement du SVBC signait la fin d’une belle idée, l’unité viticole charentaise. Cette aspiration à l’unité, largement partagée par « la base », n’aura finalement duré que deux ans et demi, l’acte de baptême du SGV Cognac ayant été signé le 23 juin 2000. Au-delà des raisons, bonnes ou mauvaises, qui présidèrent à l’irruption d’un nouveau syndicat, on peut dire que le regret persiste auprès d’un grand nombre de viticulteurs que n’ait pu être préservée cette unité syndicale, tant enviée à la Champagne de Reims.

Dans le climat un peu délétère qui accompagne toute scission, l’honneur de Jean-Louis Brillet aura été d’avoir toujours fait preuve de convictions et d’honnêteté intellectuelle, deux qualités qui rendent un homme éminemment respectable, quelles que soient ses prises de positions. Au terme de trois années de présidence – alors qu’il s’engageait pour trois mois – J.-L. Brillet a assuré la nouvelle équipe de tous ces encouragements et a remercié « ceux avec qui nous avons fait un très bon travail de fond » « Même si nous n’avons pas toujours été suivis, a dit-il, je pense que nos positions vont dans le sens de l’intérêt général. D’ailleurs nous assistons actuellement à une prise de conscience des viticulteurs. Car si la réforme passait, elle se traduirait par un bouleversement de l’ensemble de nos productions. Nous partirions vers des déficits, des pertes considérables. » Son syndicat, il le voit comme une force de proposition. « Il est sain qu’une telle structure existe, représentative des employeurs de main-d’œuvre, des mono-producteurs viticoles… Tout le monde a son mot à dire. » Quant au renouvellement de l’équipe, il s’agit à ses yeux d’une évolution normale. « Il faut que les têtes changent, que l’équipe se rajeunisse. L’action syndicale n’est pas une question d’hommes. »

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