Protection de l’environnement : Randonneurs citoyens

29 juin 2010

Comme d’autres associations du même type, les « Mollets juillacais » ont profité de la semaine du Développement durable pour donner un « coup de propre » à leur terrain de jeu favori, sentes et sentiers de la campagne charentaise. Une initiative responsable qui rappelle que la préservation de l’environnement est l’affaire de tous.

Les « Mollets juillacais » sont une petite association de randonnée pédestre, comme il en existe des dizaines en zone rurale. Une cinquantaine de randonneurs, dans un rayon de trois-quatre communes, se réunissent pour marcher ensemble. Pour les Mollets juillacais, ces rendez-vous sont bimensuels, les premier et troisième dimanches de chaque mois, de 9 h à 11 h 30. Les adeptes de la marche parcourent une dizaine de km, dans un climat de franche détente. Quand vient la belle saison, se greffe une balade supplémentaire, le mercredi soir à partir de 19 h 30. Cette sortie durera jusqu’à fin juillet. Chemins vicinaux, « chintes de vignes », bordures de bosquets constituent l’ordinaire des randonneurs. Que la campagne charentaise est belle au doux soleil de printemps… et relativement préservée. Malgré tout, quelques scories visuelles sautent à l’œil, toujours trop nombreuses, éclats de bâche plastique qui s’envolent, pochons de vigne qui courent dans les rangs, canettes de bière, mégots de cigarettes… Au hasard de leurs pérégrinations, il arrive aussi aux marcheurs de tomber nez à nez avec une mini-décharge sauvage. Haut le cœur garanti. « C’est pas possible ! »

Le 21 avril dernier, une vingtaine de membres de l’association a prêté mains fortes à une opération « gants verts ». Sur la commune de Juillac- le-Coq, en Grande Champagne, il s’agissait de recueillir tous les déchets sur trois parcours de 6 km, préalablement repérés. Cibles favorites, les fossés et talus. En tout, les volontaires ont recueilli 70 kg de détritus divers et variés. Jacqueline Cor-Marias, secrétaire de l’association, parle de morceaux de bâches, de ficelles plastiques, d’arrosoir abandonné au bord d’un chemin et, plus surprenant, d’emballages Mc Do ou de bouteilles remplies d’urine. « Désolant ! On se croirait sur le bord de la nationale. » « Il faut réaliser, dit-elle, qu’un plastique met entre 100 et 400 ans pour se dégrader dans la nature et un simple mégot de cigarette, 12 ans à se décomposer. » Pour les aider dans leurs tâches, les randonneurs avaient reçu l’appui du Centre Leclerc de Cognac, qui avait mis à leur disposition 40 kits contenant gants latex, sacs poubelles jaunes et noirs ainsi que tee-shirts. L’opération de ramassage a été suivie d’un tri sélectif, avant de déposer le tout à la déchetterie. L’association, présidée par Jean-Paul Richon, pense réitérer la démarche l’an prochain.

 

 

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