Les résultats du banc d’essai pulvérisateurs

21 mai 2010

Envisager de réduire l’utilisation des intrants phytosanitaires en vigne sans s’intéresser à l’optimisation de la qualité de la pulvérisation est-il réaliste ? Avez-vous des informations sur les moyens d’optimiser les réglages de mon pulvérisateur quand je traite des vignes hautes palissées, des arcures hautes ou des cordons hauts à port retombant ? La rampe mains-canons de mon pneumatique est-elle adaptée pour traiter 6 faces de rangs en un passage ? Rouler à 7 km/h avec un aéro voûte droite permet-il de traiter efficacement deux rangs complets ?… Toutes ces questions, beaucoup de viticulteurs se les posent et eux-mêmes interpellent les techniciens sur ces sujets. Faute de pouvoir disposer d’éléments de réponse récents autour des problématiques de pulvérisation, l’idée de mettre en place un essai d’utilisation au vignoble des pulvérisateurs les plus utilisés en Charentes a progressivement germé. Elle s’est concrétisée l’été dernier grâce aux efforts conjoints de la Section Viticole des GDA de Charente, de la Chambre d’agriculture de Charente et de l’IFV Charentes et Aquitaine, avec la mise en œuvre d’un banc d’essai regroupant six pulvérisateurs de principes différents.

 

 

La réduction d’utilisation des intrants phytosanitaires devient un challenge de réflexion technique de pleine actualité qui concerne aujourd’hui toutes les cultures. Les débats sur ce sujet au cours du Grenelle de l’environnement ont en quelque sorte permis de formaliser les choses et l’objectif de réduction de 50 % des intrants phytosanitaires a été acté dans le cadre du plan Ecophyto 2018. Il semble qu’un certain nombre de technocrates et d’acteurs de la société civile ait tendance à penser qu’aujourd’hui, les agriculteurs et les viticulteurs sont devenus de « serviles » utilisateurs de produits de protection des cultures inféodés aux principes productivistes et à la pression des industriels et des distributeurs de l’agrochimie. Or la réalité est tout autre, les céréaliers, les arboriculteurs, les viticulteurs… cherchent depuis très longtemps à traiter moins pour à la fois respecter la nature et maîtriser leurs coûts de production. En viticulture, le plan Ecophyto suscite à la fois de l’intérêt et du scepticisme car certaines années comme 2007 et 2008, on a déjà eu beaucoup de mal dans nos régions à « tenir » le mildiou avec les moyens de protection actuels. A l’inverse, lors de millésime à pression de parasitisme faible à moyenne, aller plus loin dans la maîtrise de l’utilisation des intrants est tout à fait envisageable. La réduction de l‘utilisation des intrants de protection du vignoble n’est pas une problématique nouvelle car à l’initiative de groupe de viticulteurs des actions de développement techniques concrètes ont été mises en œuvre depuis 20 ans pour adapter l’intensité des interventions au niveau de pression de parasitisme. Le développement des démarches de modélisation du mildiou et de l’oïdium, la réintroduction des prédateurs des acariens rouges et jaunes, la modulation des concentrations de matières en début de cycle végétatif, la modération de la vigueur des parcelles… attestent de ces efforts et des résultats concrets ont été obtenus.

Les viticulteurs de la section Viticole des GDA de Charente à l’origine du banc d’essai pulvérisateurs

Aller plus loin sans mettre en péril le potentiel de production est un nouveau challenge qui va nécessiter un investissement de technicité beaucoup plus important. Cela signifie sûrement qu’il faudra passer plus de temps pour se donner les moyens d’observer le vignoble et d’affiner les procédures de raisonnement en tenant compte des effets terroirs des différents îlots de parcelles. Un tel niveau d’engagement repose sur des investissements de technicité supérieurs tout à fait envisageables mais dont la faisabilité doit être compatible avec l’organisation économique actuelle des propriétés. Les structures des exploitations viticoles, avec des surfaces de plus en plus importantes, des systèmes de conduite diversifiés (vignes palissées de 2 à 3 m, des arcures hautes et des cordons hauts à port retombant), des disponibilités en personnel limitées sont aussi des réalités qui ne peuvent pas être occultées. Aller encore plus loin dans la réduction d’utilisation des intrants est aujourd’hui un souhait d’une majorité de viticulteurs, mais le contexte technico-économique de leurs propriétés le rend-il possible ? L’objectif permanent de recherche de productivité économique les amène à rationaliser l’organisation de tous les travaux et la mise en œuvre de la protection du vignoble n’échappe pas à ce principe. Les viticulteurs de la section viticole des GDA de Charente débattent souvent de ce sujet depuis quelques années. Ils sont investis dans des actions concrètes depuis de nombreuses années en poussant plus loin les approches de raisonnement de la protection du vignoble au travers des groupes techniques de modélisation animés par les techniciens viticoles de la Chambre d’agriculture de la Charente. Pour beaucoup de viticulteurs membres des GDA de Charente, aller plus loin dans la maîtrise de la protection induisait une remise en cause des pratiques de pulvérisation et de l’utilisation des matériels.

Le pulvérisateur idéal en Charentes doit être « ultra-polyvalent » et fiable

En Charentes quand par exemple une propriété de 30 ha possède quatre types de vignes, des vignes palissées à 2 m, des palissées hautes et larges, des cordons hauts à port retombant et des arcures hautes non palissées, les traitements sont appliqués par le même appareil, d’où le besoin de polyvalence. La réalisation de traitements sur des surfaces de 30 à 35 ha dans la journée avec le même appareil est fréquente avec en plus parfois des îlots distants d’une dizaine de km. Le même pulvérisateur doit s’adapter à 4 configurations de palissage et de végétation, faire preuve de fiabilité, avoir un débit de chantier élevé et être facile à « piloter ». Un tel cahier des charges peut paraître bien complexe mais dans la région de Cognac, c’est la réalité de l’utilisation des pulvérisateurs dans beaucoup de propriétés. Les attentes, les déceptions et les interrogations des viticulteurs au niveau des matériels de pulvérisation sont nombreuses. Quels sont les limites et les avantages des appareils les plus fréquemment utilisés dans la région, les pneumatiques face par face, les pneumatiques mains et canons, les voûtes charentaises, les bi ou tri-turbines surélevées, les aéro à voûtes droites, les flux tangentiels et les tunnels de pulvérisation. Vouloir s’engager dans des démarches de réduction d’utilisation des intrants phytosanitaires plus poussées sans penser à optimiser l’application des produits sur la végétation est peu réaliste. C’est donc en faisant part de tous ces constats à l’équipe de techniciens viticoles de la Chambre d’agriculture de la Charente que progressivement est née l’idée de mettre en place un forum pulvérisateurs.

Doser les concentrations de bouillie recueillies sur la végétation dans trois modèles de vignes différentes pour chaque appareil

L’idée des viticulteurs était simple et rationnelle : « Quand j’achète un pulvérisateur pneumatique face face, un aéro voûte droite… quelles sont ses meilleures conditions d’utilisation et de réglages dans les trois modes de conduite de la propriété ? Serait-il possible de mieux appréhender les avantages et les inconvénients de chaque type d’appareil ? » Aucun résultat d’essai ou d’expérimentation émanant des Chambres d’agriculture ou de l’IFV ou des constructeurs ne permettait de répondre à cette interrogation jusqu’à présent. Lors de l’achat d’un matériel neuf, les constructeurs et les distributeurs sont en mesure de fournir les paramètres de réglages pour les conduites de types palissées quelles que soient leur densité et leur hauteur, mais pas pour les ports libres. Tester un même pulvérisateur dans trois systèmes de conduite en couverture générale et en application localisée sur les grappes était bien sûr une procédure lourde à mettre en place mais indispensable pour satisfaire les attentes du contexte de production du vignoble charentais. Les techniciens de la Chambre d’agriculture de la Charente ont décidé de s’investir dans ce projet en s’appuyant sur les compétences des ingénieurs de l’IFV Aquitaine et Charentes. Au sein de l’IFV, une réflexion fondamentale d’étude de la pulvérisation viticole a été initiée depuis une dizaine d’années en cherchant à s’intéresser à la recherche d’une méthode de dosage de la quantité de bouillie réellement appliquée sur la végétation. C’est une évolution déterminante par rapport à la méthode traditionnelle des papiers hydro-sensibles qui ne permet d’obtenir qu’une analyse de la répartition du spectre de gouttelettes sur la végétation. Quel intérêt supplémentaire apporte la méthode d’évaluation de la concentration de bouillie réellement appliquée ? En comparant la concentration de bouillie recueillie sur les feuilles à celle mise en œuvre dans la cuve du pulvérisateur, les ingénieurs de l’IFV sont en mesure d’une part de mieux cerner le niveau de concentration de matière active susceptible d’assurer l’efficacité des traitements et d’autre part de pousser beaucoup plus loin les réflexions sur les réglages des divers pulvérisateurs dans des configurations de vignes différentes.

Le nouveau banc d’essai pulvé de l’IFV fait progresser la connaissance

L’IFV a dans un premier temps cherché à évaluer précisément la surface foliaire des principaux cépages de toutes les régions viticoles (Merlot, Cabernet, Sauvignon, Ugni blanc, Chardonnay…) pour reconstituer une vigne artificielle sur laquelle sont positionnés des capteurs qui recueillent les gouttelettes de bouillie pulvérisées. Les feuilles sont représentées par des carrés en PVC qui se fixent sur des supports métalliques modulables en hauteur et en épaisseur afin de reproduire la structure des palissages en pleine saison à l’identique. Les capteurs de bouillie se présentent sous la forme de ficelles en PVC disposées sur toute la hauteur et l’épaisseur du palissage artificiel. Le banc d’essai est installé en bout d’un rang de vigne et, aussitôt le passage du pulvérisateur, les capteurs (ficelles) sont enlevés et déposés individuellement dans des petits tubes identifiés. Après une phase de trempage, la concentration de bouillie recueillie par les ficelles va migrer dans la solution, ce qui permettra ensuite le dosage. Cette méthode est maintenant opérationnelle et les mesures de quantités de bouillie réellement appliquées sur la vigne sont un moyen novateur de faire progresser l’évaluation de la qualité de la pulvérisation, de cerner plus précisément les performances des pulvérisateurs et, par voie de conséquence, de gérer plus finement les doses de produits appliquées au vignoble. L’avantage de cette méthode est de pouvoir comparer des appareils ou des réglages dans des conditions standardisées. Son seul gros inconvénient réside dans la lourdeur de sa mise en œuvre (3 heures par pulvérisateur). Le banc d’essai pulvérisateurs qui a été mis en œuvre l’été dernier sur le vignoble des Martins des domaines Rémy Martin à Juillac-le-Coq utilisait ce dispositif mais reposait principalement sur le dosage des quantités de bouillie réellement appliquées au vignoble afin de comparer les différents modes de conduites typiques du vignoble de Cognac.

6 pulvérisateurs testés dans trois modes de conduite

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Le protocole d’évaluation des performances des pulvérisateurs a été mis en place par Matthieu Sabouret, le technicien en machinisme de la Chambre d’agriculture de la Charente, Laurent Duquesne, technicien viticole à la Chambre d’agriculture de la Charente et par Alexandre Davy, de l’IFV Aquitaine. Leur approche a été de comparer l’utilisation de six pulvérisateurs sur le même site, en utilisant le même tracteur (un Claas Nectis 257 VL mis à disposition gracieusement par le Centre Claas d’Angoulême), et en demandant au constructeur d’assurer le réglage des matériels en tenant compte des différentes conduites de vignes. Un groupe de viticulteurs de la Section Viticole des GDA était aussi associé à l’organisation de l’essai pour assurer la conduite des matériels et apporter une analyse concrète sur l’utilisation des pulvérisateurs. Plusieurs autres techniciens, Bruno Farthouat, de la MSA Charente, Denis Fougère et Francis Rouseau, des domaines Rémy Martin et Alain Martinet, le spécialiste du machinisme viticole du pôle phytosanitaire de Blanquefort ont aussi participé à cet essai. Le souhait des organisateurs était de tester un panel de pulvérisateurs représentatifs des équipements utilisés dans la région, un aéroconvection à voûte droite Grégoire, un pneumatique Nicolas Tornado équipé d’une rampe face face, un pneumatique Berthoud avec rampe mains et canons, un aéroconvection quadri-turbine S21, un flux tangentiel Weber et un tunnel de pulvérisation non ventilé Pulpano de la société Dagnaud. Tous les constructeurs ont été invités à participer à cette manifestation pour mettre à disposition des appareils neufs et assurer leurs réglages dans les meilleures conditions. Deux sociétés, Berthoud et Nicolas, n’ont pas souhaité participer au banc d’essai et les organisateurs ont tout de même testé les appareils en utilisant des équipements récents de deux exploitations. Les essais se sont déroulés pendant trois jours dans la deuxième quinzaine de juillet, à une époque où la végétation atteint un stade de développement important.

Une approche globale de contrôles statiques et au vignoble

essai_pulve.jpgLes organisateurs ont construit le banc d’essai en réalisant trois types d’observations à partir de contrôles des pulvérisateurs en statique, de contrôles de pulvérisation au vignoble et de commentaires pratiques d’utilisation. Matthieu Sabouret avait en charge l’organisation des contrôles statiques, débit/ha, vitesse d’avancement, puissance absorbée, rayon de braquage, consommation de gas-oil, calcul de débit de chantier… Les viticulteurs associés aux techniciens de la MSA de la Charente ont porté un jugement sur les aspects de sécurité et de fonctionnalité des appareils, comme par exemple la commodité d’utilisation des commandes, l’accès aux filtres, la facilité de remplissage, la réalisation des opérations d’entretien courantes… Ensuite, l’équipe de l’IFV animée par Alexandre Davy, le spécialiste de la pulvérisation et François Bernard, le responsable de l’unité Charentes, ont construit le protocole d’évaluation de la qualité de la pulvérisation au vignoble dont la méthode est une première en France. L’analyse fine de la structure de la végétation des trois modes de conduite, vignes hautes palissées, arcures hautes et cordons hauts a permis d’adapter les protocoles en tenant compte de la densité et du port des surfaces foliaires. Des mesures agronomiques pour caractériser chaque type de vigne, la situation de la végétation par rapport au sol, la hauteur de végétation, la situation des grappes, la surface foliaire totale… ont été réalisées pour pouvoir définir les modalités d’implantation des pièges de matière active.

Plus de 600 capteurs de dépôts de pulvérisation par modalité

Pour contrecarrer la variabilité des dépôts de pulvérisation, un nombre de capteurs important a été positionné sur l’ensemble de la surface foliaire et au niveau des grappes. Les capteurs destinés à recueillir les impacts de matière active au niveau des feuilles se présentent sous la forme de bandelettes en plastique qui s’agrafent sur la végétation. Au niveau des grappes, il s’agit de modules ayant la forme de trois billes en plastique (de la taille d’une baie) qui s’installent directement sur les raisins.

davy.jpgA. Davy et ses collègues ont choisi de tenir compte de l’architecture de chaque mode de conduite pour installer d’une manière représentative les pièges. Trois zones de captures ont été privilégiées dans les vignes palissées et les arcures hautes : le bas, le milieu et le haut de la végétation sur toute l’épaisseur de la végétation. Pour les cordons hauts, les zones de piégeages concernent les deux côtés et le dessus du rang. Les fausses grappes sont disposées sur toute la hauteur et la largeur de la zone fructifère. Pour chaque test, 240 bandelettes et 80 fausses grappes ont été installées et aussitôt enlevées après le passage de l’appareil. Au total, plus de 6 000 capteurs ont été utilisés pour tester les six pulvérisateurs, ce qui a représenté un travail très important pendant les trois jours d’essais. Une équipe de 5 à 6 personnes a été mobilisée pour assurer ce travail logistique d’installation et ensuite de collecte des capteurs.

 

Des résultats qui reflètent les performances des pulvérisateurs utilisés dans des conditions de réglages définies

duquesne.jpgLes mesures de dépôts issus de la pulvérisation reflètent les performances de chaque appareil testé dans des conditions de réglages définies et propres à sa technologie. Les conclusions du banc d’essai de Juillac-le-Coq ne peuvent pas être interprétés comme un simple comparatif de diverses marques entre elles. L’intérêt de ce travail est bien plus large car il permet de quantifier les performances technologiques de divers principes de pulvérisation du fait des spécificités des 6 appareils testés. Les résultats des tests de dépôts de matière active exprimés en quantité de colorant dosé par unité de surface (ng/dm2 pour 1 g/ha) sont représentatifs de la quantité de bouillie qui a réussi à pénétrer à l’intérieur de la végétation : « c’est-à-dire les résultats de la pulvérisation ». L’utilisation de ce procédé en tant que nouveau moyen d’évaluation des performances de la pulvérisation dans le cadre d’un essai viticulteur sur trois modes de conduite est une première en France. Indéniablement, les résultats font progresser les connaissances sur l’efficacité de la pulvérisation et, par voie de conséquence, sur la gestion de la protection du vignoble. La demande de technicité au niveau de l’application des traitements viticoles intéresse aujourd’hui tous les acteurs, les techniciens, les viticulteurs et aussi une majorité de constructeurs. Les responsables des sociétés qui ont participé à ce banc d’essai sont aujourd’hui en mesure de disposer de données fiables pour optimiser les réglages et l’utilisation de leurs équipements dans le contexte du vignoble charentais. Le souhait des viticulteurs et des techniciens serait de renouveler ce type de tests viticulteurs pour apprécier les performances d’autres principes de pulvérisateurs. A plus long terme, pourquoi n’imaginerait-on pas ce genre de test avant la commercialisation des équipements pour que les constructeurs et les distributeurs régionaux disposent de paramètres précis des réglages des pulvérisateurs neufs au moment de leur mise en route. La méthodologie globale mise en œuvre dans cet essai a permis d’obtenir une masse de résultats dont la synthèse pour chaque appareil est présentée dans les pages suivantes. Les trois techniciens : Alexandre Davy (1), Laurent Duquesne (2) et Matthieu Sabouret (3) qui ont organisé le banc d’essai se tiennent à la disposition des viticulteurs pour leur donner des renseignements plus précis.
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(1) Alexandre Davy, IFV Aquitaine. Tél. 05 56 35 58 80 – E-mail : alexandre.davy@vignevin.com.
(2) Laurent Duquesne, conseiller viticole à l’antenne de Cognac de la Chambre d’agriculture de la Charente. Tél. 05 45 36 34 00 – E-mail : laurent.duquesne@charente.chambagri.fr
(3) Matthieu Sabouret, conseiller en machinisme de la Chambre d’agriculture de la Charente. Tél. 05 45 24 49 04 & 06 03 25 33 32 – E-mail : matthieu.sabouret@charente.chambagri.fr

Pulvécenter contrôle
vos pulvérisateurs
Pulvécenter est une jeune société implantée à Cognac dont l’activité concerne exclusivement la réalisation des contrôles des pulvérisateurs. Son créateur, Olivier Bonnefont (qui a occupé un poste de responsabilité au sein de la société Grégoire), de par sa connaissance du milieu viticole et de l’univers de la distribution des équipements viticoles, s’est investi dans cette nouvelle activité en faisant preuve de dynamisme et de pragmatisme. Il a essayé d’aborder son nouveau métier de façon professionnelle en tenant compte des attentes des agriculteurs et viticulteurs qui sont à la recherche de prestations de contrôles fiables et faciles à organiser. Pulvécenter est un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics pour effectuer les contrôles des pulvérisateurs devenus désormais obligatoires pour tous les équipements de protection des cultures.
L’entreprise s’est équipée de trois véhicules itinérants qui se déplacent dans les propriétés et chez les distributeurs de matériels agricoles et de produits phytosanitaires. Chaque véhicule est équipé d’un banc de contrôle ITEQ disposant de tous les accessoires (manomètres spécifiques aux différentes cultures, raccords spécifiques…) et d’un ensemble informatique permettant de délivrer les rapports de contrôles aussitôt le travail terminé. Les opérateurs chargés d’effectuer les contrôles ont suivi des formations dans un centre agréé qui ont débouché sur un agrément délivré par GIP-Pulvés. La durée moyenne de contrôle d’un pulvérisateur se situe entre 1 heure à 1 h 30 selon les caractéristiques de l’équipement. O. Bonnefont considère que le fait de réaliser le contrôle chez un distributeur de matériels agricoles réduit le risque de contre-visite.
Dans la démarche de travail initiée par Pulvécenter, une procédure de travail est envoyée à l’agriculteur avant l’intervention afin qu’il prépare le pulvérisateur au contrôle. L’objectif de cette démarche est en quelque sorte de réaliser un pré-contrôle pour ensuite faciliter la démarche officielle. A l’issue de la prestation, un certificat de contrôle valable pour une durée de cinq ans sera établi et une pastille attestant de la validité de l’opération sera apposée sur le matériel.
Pulvécenter : Olivier Bonnefont – Tél. 05 45 32 15 33 – E-mail : contact@pulvecenter.

 

 

 

 

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