Les nouveautés en machinisme Viti-vinicole

28 mars 2009

Le secteur viti-vinicole connaît depuis une dizaine d’années une période de forte évolution qui concerne aujourd’hui tous les secteurs d’activité, la vigne, le chai et tous les moyens de gestion. Les exigences de productivité amènent les responsables des propriétés viticoles à remettre en cause plus régulièrement leur organisation des travaux et cela suscite chez les fournisseurs de la filière une véritable émulation. D’une manière générale, les principales évolutions reposent soit sur un apport de nouvelles technologies sur des équipements existants (afin d’en optimiser le fonctionnement) soit carrément la mise au point de nouveaux produits souvent simples et rationnels. Les tendances de mécanisation au dernier Sitevi s’inscrivent complètement dans ce contexte global et nous allons essayer d’en présenter les éléments les plus marquants.

Pellenc adapte un procédé de visionnique sur les nouvelles prétailleuses

palmares_pellenc_opt.jpegAu niveau des travaux d’hiver, la grande évolution concerne la prétaille avec la nouvelle prétailleuse Visio de la société Pellenc. Cette machine est dotée d’un système de vision artificielle qui permet d’optimiser l’opération de prétaille en tenant compte de la densité de bois et de la présence des piquets. Le procédé de visionnique module la vitesse de rotation des plateaux selon la vigueur de la vigne, détecte la présence des piquets et contrôle en permanence la hauteur de coupe au-dessus du cordon ou en tête de palissage. A l’approche des piquets, la tête de prétaillage s’ouvre de quelques centimètres et se referme après son passage, ce qui a l’avantage de libérer le chauffeur d’une intervention contraignante et de mieux respecter les pieux et les pointes. La nouvelle conception des organes de coupe (en acier spécial plus résistant et plus léger) permet d’améliorer la capacité des plateaux de taille à dégager les bois et limite considérablement le poids de la tête de prétaillage. La conjonction de ces éléments associée au contrôle automatique de la hauteur de coupe permet d’effectuer les travaux de prétaillage à des niveaux de vitesse plus élevés tout en respectant beaucoup mieux le palissage. La société Pellenc a donc réussi grâce à la visionnique à optimiser l’efficacité et la productivité de la prétaille et la mise au point de cette technologie pourrait progressivement faire son apparition sur d’autres matériels comme les palisseuses, les effeuilleuses et peut-être les vendangeuses.

Un andaineur à sarments monté sur portique enjambeur chez Rebillier Rollin

La société Rebillier Rollin commercialise un nouvel andaineur à sarment qui ne fonctionne plus en interligne mais en enjambant un rang. Cette évolution permet d’utiliser à d’autre fin le portique fabriqué par cette société pour les épampreuses. Deux têtes d’andainage à balai reprennent les sarments tombés sous les ceps et les poussent au centre des allées. Le gros avantage réside dans le fait que les deux têtes d’andainage fonctionnent en sens inverse et les sarments sont regroupés d’une manière plus homogène. Par ailleurs, le nettoyage parfait sous les ceps permet aux tailleurs de ne plus se soucier de la chute des bois. Cette évolution s’inscrit dans une démarche d’utilisation de divers outils sur le bras avant polyvalent qui peut rester monter en permanence sur le tracteur. Les têtes d’andainage fonctionnent hydrauliquement et leur vitesse de rotation est réglable par un diviseur de débit motorisé afin de s’adapter aux volumes de bois. L’entreprise prépare une gamme d’outils nouveaux qui s’adapteront sur le même portique.

Un nouveau piquet châtaignier avec la pointe protégée par une enveloppe polyéthylène

Le palissage reste toujours un sujet d’intérêt important pour les viticulteurs qui voient leur temps d’entretien progresser régulièrement au fur et à mesure que les parcelles vieillissent. La longévité des piquets est un problème majeur et la société PolyRoc commercialise un piquet châtaignier doté d’une embase en polyéthylène qui protège le bois dans sa zone plus sensible du collet. En fait toute la pointe du piquet est recouverte d’une enveloppe en polyéthylène qui réduit considérablement les phénomènes de dépérissement du bois à la base du sol. Le produit est maintenant testé en Charentes et dans le Bordelais depuis plus de 5 ans, et les résultats semblent intéressants. La structure aérienne du bois est aussi parfaitement usinée, ce qui confère au piquet châtaignier un aspect qualitatif proche de celui des pins injectés. L’enveloppe protectrice couvre seulement 0,70 m pour des piquets de 2,20. La conception de ce nouveau produit paraît intéressante en raison de l’absence de traitement chimique, du coût (légèrement en dessous de celui des pins injectés) et de la longévité annoncée par le fabricant (supérieure à celle du pin ou des acacias). Néanmoins, il faudra attendre encore quelques années pour confirmer l’intérêt de l’enveloppe polyéthylène en matière de longévité.

Des innovations en matière de palissage chez Linus et Tordable

piquet_linus_opt.jpegToujours dans le domaine du palissage, la société Linus, dont la gamme de piquets métalliques a connu un certain succès, a développé un nouveau concept de palissage intégrant un nouveau piquet, le Linus Click, qui dispose d’un profilé spécial pour y adapter un écarteur de végétation, le Go, jouant le rôle de canalisateur de végétation. Ce dispositif d’écarteurs permet de supporter les fils releveurs et naturellement les jeunes rameaux se développent à l’intérieur de ce tunnel ouvert, et le repliage ultérieur de l’écarteur simplifie considérablement les opérations de palissage. Cette innovation va donc dans le sens de la réduction des temps travaux et déjà elle a conquis cette année un certain nombre de viticulteurs dans le Bordelais.

releveuse_palisso_opt.jpegLa mécanisation reste toujours un sujet d’actualité et la société Tordable développe un nouveau modèle, la Palisso, qui, après une année d’utilisation, a subi de profondes évolutions. L’opération de canalisation et de remontage de la végétation s’effectue grâce à des vis d’Archimède en plastique respectueux des rameaux et les ordonnant avec souplesse. La gestion des fils releveurs est complètement automatisée, ce qui permet au chauffeur de consacrer son attention à d’autres opérations comme l’agrafage. La machine Palisso dispose d’un système d’agrafage à chargement latéral qui pose les agrafes en toutes conditions et elle peut également être utilisée pour remonter des ficelles.

Lagarde et Avidor développent les performances des effeuilleuses

palmares_lagarde_opt.jpegpalmares_avidor_opt.jpegL’effeuillage mécanique est une pratique en plein essor dans la plupart des régions viticoles et l’offre de produit est de plus en plus large. La société Lagarde propose une effeuilleuse à une ou plusieurs têtes dont le principe associe un flux d’air haut débit à un déflecteur en forme d’aile d’avion. La circulation d’air à une vitesse élevée (280 km/h) qui s’effectue d’une manière tangentielle par rapport au déflecteur crée une dépression importante aspirant les feuilles vers une barre de coupe. La position des têtes d’effeuillage sur le plan de palissage est régulée automatiquement par un système d’asservissement numérique qui en quelque sorte observe et copie la surface foliaire de la vigne. L’asservissement est autorégulé par les mouvements dans l’espace d’un palpeur souple qui sont enregistrés par des capteurs à ultrasons. Ce système breveté permet de corriger en temps réel le positionnement de la tête d’effeuillage sur le rang de vigne.

La société Suisse Avidor continue de développer des équipements viticoles innovants et elle propose une unité polyvalente pour effeuiller, rogner et réaliser un traitement localisé sur les grappes. La turbulence créée par l’aspiration de l’effeuilleuse est utilisée pour réaliser une pulvérisation localisée sur les grappes. La réduction de surface foliaire au niveau de la zone fructifère aussitôt l’opération d’effeuillage constitue une opportunité pour faire pénétrer le flux de pulvérisation au cœur des grappes et le fait de pouvoir réaliser deux travaux en un seul passage génère des gains de temps substantiel. Conjointement à ces deux opérations, le positionnement de barres de coupes hydraulique rend possible la réalisation d’une troisième intervention, le rognage à partir d’un même outil. Des essais ont été réalisés l’été dernier à l’université de Turin, en Italie, avec cet outil polyvalent.

Balligand et Avidor proposent de nouvelles solutions pour appliquer les herbicides

dtecteur_avidor_opt.jpegLe désherbage chimique est aussi en pleine évolution du fait du retrait du marché de nombreux herbicides de prélevée. Les calendriers de désherbage deviennent plus complexes à gérer et le raisonnement des applications repose en grande partie sur l’observation de la flore. Les viticulteurs vont devoir désormais apprendre à pulvériser de manière plus juste des herbicides de postlevée en modulant les doses d’herbicides selon le stade de développement des adventices. Les équipements de désherbage à bas volume semblent les plus en phase avec cette tendance et la rampe Undavina avec son principe de pulvérisation centrifuge à bas volume a déjà conquis une part de marché significative. La société Avidor distribue une tête de désherbage sélective (importée des États-Unis) dont un capteur à infrarouge déclenche la pulvérisation uniquement après avoir repéré les herbes. L’émission d’un rayon infrarouge détecte la présence de chlorophylle et déclenche le flux de pulvérisation à partir d’une buse spéciale située 15 à 20 cm en arrière. Ce système offre l’avantage de pouvoir localiser la pulvérisation d’herbicides foliaires uniquement sur les zones où il y a de l’herbe. Le matériel peu encombrant peut se monter à l’avant d’un tracteur interligne et ainsi le désherbage est réalisé simultanément à une autre intervention. Des essais ont été conduits cette année à l’ITV et les premières conclusions seront disponibles au début de l’année 2004.

palmares_balligand_opt.jpegLa société Balligand a aussi développé une nouvelle tête de désherbage à bas volume dont l’originalité réside dans le principe d’injection du produit. Un injecteur envoie le produit à pulvériser sur un disque cranté plat à axe horizontal qui fonctionne grâce à un moteur électrique. La largeur de traitement (de 5 à 60 cm) est ajustée par l’ouverture d’un volet réglable et l’excédent de produit est recueilli au fond d’un carter puis recyclé dans le bidon de pulvérisation. L’avantage de ce système réside dans le fait que seule une fraction du volume de bouillie injecté est effectivement dirigée vers les herbes et le reste est récupéré. Les phénomènes de dérives sont aussi considérablement limités et les volumes de bouillie appliqués n’excèdent pas 50 l/ha.

Un retour du travail du sol en tant qu’intervention complémentaire à l’enherbement ou au désherbage

palmares_boisselet_opt.jpegLe retour vers des pratiques de travail du sol superficiel de manière alternée dans l’année ou une allée sur deux semble également une tendance générale dans le vignoble. Il existe une gamme d’équipements simples et fiables, des décompacteurs à dents rigides, des vibroculteurs légers, des outils rotatifs qui permettent de réaliser ces travaux dans de bonnes conditions. La reprise superficielle des sols partiellement enherbés au cours de l’année nécessite l’utilisation combinée d’outils pour réaliser en un seul passage, un léger décompactage et la destruction du couvert végétal (en général avec des outils rotatifs). L’utilisation de châssis de décompactage à 5 ou 6 dents rigides connectés à une herse rotative satisfont partiellement cette utilisation. En effet, ces matériels absorbent de la puissance et leur fonctionnement s’effectue souvent à des vitesses inférieures à 5 km/h. On assiste aussi à une volonté de certains viticulteurs de revenir à des interventions travail du sol sous le rang en été pour remplacer une application d’herbicide et les constructeurs ont bien anticipé ces besoins avec l’apparition de gamme d’outils interceps. Des entreprises de dimensions régionales comme la société Cognacq, les Ets Delorier, les Ets Rebillier Rollin proposent une diversité de lames interceps à déclenchement électro-hydrauliques qui durant l’été sont utilisables à des niveaux de vitesse élevés. On assiste aussi au développement d’outils interceps plus polyvalents chez des constructeurs comme Clemens et Boisselet. L’approche de ces entreprises est de commercialiser un bâti polyvalent sur lequel viennent des outils de travail du sol variés travaillant sur des profondeurs variables. On peut par exemple installer le traditionnel décavaillonneur mais aussi des lames interceps et une nouvelle génération d’outils rotatifs. La société Boisselet vient justement de mettre au point un module de binage intercep rotatif dont l’objectif est de travailler à une certaine profondeur sans déplacer la terre. Le Pelmatic est constitué d’un disque métallique concave doté de trois pétales et le tout est surmonté d’un cylindre lisse. L’outil possède une capacité de pénétration forte dans les sols durs et caillouteux qui n’ont pas été travaillés depuis longtemps.

Des gammes de pulvérisateurs plus complètes mais sans réelles innovations

holder_opt.jpegDans le domaine de la pulvérisation viticole, on ne constate pas d’évolution fondamentale des principes de pulvérisation mais plutôt l’introduction de technologies nouvelles sur les matériels existant pour en optimiser le fonctionnement. Berthoud a fait évoluer la conception de ses pendillards destinés au traitement face par face. En effet, la tendance générale dans les vignobles palissés est à une augmentation des hauteurs de palissage et surface foliaire à traiter. Berthoud a décidé de monter sur ses nouveaux pendillards deux modules Airmist grand angle par face pour couvrir dans des vignes hautes jusqu’à 2 m de hauteur de végétation. Nicolas Thomas continue de compléter sa gamme de produits pour adapter ses fabrications à tous les vignobles. Le succès des appareils pneumatiques des gammes Tornado et Ouragan avec les rampes face par face repose à la fois sur des approches technologiques maîtrisées et fiabilisées. Chez Paris, des efforts importants ont été réalisés sur les pulvérisateurs pneumatiques et là aussi le concept des rampes Columbia a trouvé son public. Plus récemment, cette entreprise a sorti une nouvelle gamme d’aéroconvection avec des turbines beaucoup plus performantes et absorbant des puissances raisonnables. Tecnoma continue de miser sur sa gamme de pneumatiques et sur le Turbocol qu’il souhaite repositionner sur le marché en proposant au printemps prochain une nouvelle rampe extensible. S 21 continue de proposer aux viticulteurs un concept de fabrication de pulvérisation sur mesure au travers d’une diversité de modèles. Le constructeur allemand Holder manifeste la volonté de développer ses ventes en France en lançant un nouveau pulvérisateur aéroconvection équipé de deux turbines arrière. Chacune d’elles concentre son flux d’air sur une face de rang et des déflecteurs verticaux canalisent le flux d’air sous une forme laminaire de manière à assurer une bonne pénétration sur les palissages hauts. Les porte-jets ne sont plus implantés au centre des déflecteurs mais sur le côté et la bouillie est littéralement aspirée par le flux d’air. Ce système utilisé depuis quelques années en Allemagne donne de bons résultats et les appareils sont nettement moins coûteux que les flux tangentiels.

Le respect de la vendange lors du transport et des interventions de transfert

benne_vibrante_sthik_opt.jpegDans le domaine de la vinification, les évolutions sans être véritablement spectaculaires touchent une diversité de domaine avec le même souci de respecter l’intégralité qualitative des productions quelles que soient les phases d’élaboration. Par exemple, au niveau du transport de la vendange, la société Sthik a maintenant complètement fiabilisé sa technique de benne vibrante pour le déchargement de la vendange. Cette innovation permet en effet de décharger la vendange par gravité sans aucune intervention mécanique et le débit des apports est totalement modulable. Il est possible d’alimenter lentement une table de tri comme de vider en quelques minutes une benne de 30 hl dans un pressoir pneumatique. Au cours des vendanges 2003, plusieurs équipements ont fonctionné sur de la vendange blanche et rouge, et la technologie est désormais au point. Le constructeur aborde cette année la fabrication sur des bases plus industrielles, ce qui va permettre de rendre le prix de ce produit accessible à un public beaucoup plus large de viticulteurs.

Le tri de la vendange est devenu une intervention conseillée par de nombreux œnologues qui la considèrent à la fois comme corrective sur le plan de l’élimination des fragments végétaux et préventives vis-à-vis de la future structure organoleptique des vins. Dans ce domaine, il existe une gamme très large de produits utilisant soit des technologies simples soit des approches technologiques sélectives au niveau des baies. Des sociétés comme Vinicole Schneider et Socma proposent maintenant des équipements fonctionnels et parfaitement adaptés à une diversité de besoins. L’égrappage de la vendange demeure une opération capitale dans toutes les approches de vinification de vins de bouche et depuis quelques années la plupart des constructeurs ont fait évoluer leurs matériels. C’est le cas de la société Fabbri qui a développé cette année une nouvelle gamme d’égrappoirs fouloirs complètement modulables. Il s’agit d’un matériel de base qui permet d’utiliser des cages et des hérissons de conceptions différentes pour s’adapter à des natures de vendanges différentes et à des méthodes de traitements variables. Les utilisateurs sont en mesure de pouvoir changer un élément en moins de 5 minutes et la vitesse de rotation de tous les éléments est bien sûr réglable. Le bloc de foulage est aussi escamotable.

Pressurage : un nouveau constructeur innove

setiv_opt.jpegLe pressurage de la vendange constitue en blanc comme en rouge une étape qualitative essentielle sur le plan du respect des équilibres qualitatifs des moûts et des vins. La qualité de fonctionnement des divers équipements de pressurage reste cependant fortement conditionné par les interventions technologiques lors de la réception et du transfert de la vendange. La principale évolution a été développée par la société Setiv, de Trèbes dans l’Aude. Les responsables de cette entreprise qui possède une vingtaine d’années de recul en matière de suivi de pressurage ont mis au point un nouveau concept d’extraction des jus, le pressoir draineur. L’atout de ce matériel réside dans sa surface d’égouttage qui représente 25 % de la surface totale de la cage. Le pressoir, entièrement en inox, reprend le principe des pressoirs horizontaux traditionnels avec deux plateaux qui se déplacent sur une vis mais sans aucun cerclage intérieur pour assurer les rebéchages. L’ensemble de la cage et les deux plateaux mobiles sont perforés et au centre de la cage, deux draineurs centraux permettent de collecter les jus dans la zone où l’extraction est la plus difficile. Par ailleurs, le cycle de pressurage est autogéré par un automate basse pression qui module en permanence la vitesse de rotation de la cage dès que la pression augmente à l’intérieur de la cage. Les jus sont extraits à des niveaux de pression nettement inférieurs à 2 bars car la capacité d’égouttage de la vendange lors du remplissage et du déroulement du cycle de pressurage est maximale. Le rebéchage n’est plus nécessaire au bon écoulement des jus et sur de la vendange blanche récoltée à la machine, le cycle de pressurage ne dépasse pas 1 heure. Les performances de débit d’un pressoir draineur de 27 hl de capacité de cage correspondent à celle d’un pressoir pneumatique de 40 hl. Ce constructeur va lancer en 2004 une présérie de 10 pressoirs avec pour l’instant trois capacités de 15 hl, 27 hl et 40 hl.

sigma_opt.jpegLe constructeur allemand Wilmès a aussi fait évoluer les pressoirs de la gamme Sigma en les équipant d’une nouvelle génération de drains centraux. Il s’agit d’une membrane à fentes en matière synthétique (alimentaire et positionnée sur une armature inox) dont la surface d’égouttage est importante. Le maillage très fin de ce nouveau concept de draineurs a permis de réduire les pressions de pressurage maximale à 1,2 bar. L’égouttage de la vendange lors du remplissage est également considérablement amélioré. D’ici un an ou deux, ce type de draineur sera monté sur l’ensemble de la gamme Wilmès.

egrappoir_fabbri_opt.jpegLe constructeur italien Diemme propose sur ces modèles à cage fermée un dispositif de pressurage sous atmosphère neutre par injection de gaz neutre ou d’azote. Enfin Bucher continue d’optimiser le fonctionnement de ses pressoirs verticaux et propose maintenant des pressoirs pneumatiques de toutes petites capacités (moins de 5 hl) avec le même niveau de technologie que sur les autres gammes.

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