Exceptée la date, repoussée fin juillet par le jeu des chaises musicales (le Blues squatte désormais le créneau de début juillet), la Fête du Cognac brille par sa permanence. On pourrait presque parler, à son égard, d’intemporalité tant la manifestation s’inscrit dans l’inconscient festif des Charentais. Les jeunes, agriculteurs ou pas, sont toujours aux manettes, les toilettes sont sèches, madame l’Archiduchesse, il y a du melon, des moules et des frites au menu, le ticket d’entrée reste accessible (5 E), les tables seront dressées sous les platanes en bordure de Charente, le Cognac Summit coulera à flots et la scène mettra le feu aux Quais, d’ordinaire si tranquilles. Un scénario écrit d’avance, pour le bonheur des 7 à 8 000 « festicognacs », inconditionnels de l’événement.
Pour s’occuper de ce petit monde, 360 bénévoles seront sur le pont et dans les cabanes. « Sinon il n’y aurait plus de fête, plus de festivités sur les Quais » reconnaissent à 200 % les organisateurs. Pour plus de convivialité, les cuisines seront ouvertes sur l’extérieur et les gobelets, recyclables (écocitoyenneté oblige). Les verres seront à l’effigie de la fête. « Ils seront rien qu’à nous. » Comme déjà dit, le ticket d’entrée reste à 5 E. Le prix du repas, lui, progresse d’un iota. Il passe de 15 à 16 E. Nouveauté cette année : la billetterie est en ligne. Il est possible d’acheter ses billets, de commander ses repas sur internet (www.lafeteducognac.fr). Les files d’attentes devraient sacrément raccourcir. Tant mieux.
brassage musical
Lors de leur assemblée générale, les jeunes de la Fête du Cognac ont eu une pensée pour Bernard Guionnet. « Il a toujours soutenu notre action. » La Fête du Cognac 2010 s’est soldée par des recettes à hauteur de 205 000 E (entrées, cabanes, bars), soit 64 % du budget de la Fête. Les 36 % restant furent couverts par des subventions. Quant au retour de satisfaction, il fait sauter les compteurs !