L’ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DES VINS INFLUENCE LA TYPICITÉ AROMATIQUE DES EAUX-DE-VIE NOUVELLES
La conservation des vins de distillation est depuis fort longtemps un sujet de recherche important pour les équipes de la Station viticole du BNIC. Au début de la décennie 1990, la majorité des acteurs, les viticulteurs et les négociants, observaient une diminution régulière et quasi systématique de la qualité aromatique des eaux-de-vie à partir de la fin de janvier. Ils attribuaient ce constat à une baisse de la qualité des vins sans que des moyens analytiques et scientifiques de l’époque n’aient pu le confirmer. Les professionnels, soucieux de maîtriser la qualité durant toute la campagne de distillation, ont décidé de lancer des études pour relier ce constat empirique à des acquis scientifiques. Les premières études sur la conservation des vins ont commencé à partir de 1993, et depuis cette thématique est devenue un centre d’intérêt grandissant. Les équipes de la Station viticole ont travaillé le sujet sous de multiples aspects.
Bernard Galy, l’ingénieur oenologue, et Claudie Roulland, l’ingénieure en microbiologie, ont mis en oeuvre des travaux de recherches à la fois larges et plus spécifiques pour comprendre les divers mécanismes influençant la conservation des vins et expérimenter des moyens pour mieux sécuriser le potentiel de qualité durant toute la campagne de distillation.
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