L’INSEE publie un rapport sur le niveau de vie des ménages agricoles

L’INSEE a publié le 11 octobre dernier une étude sur le niveau de vie des ménages agricoles.

En moyenne, seul un tiers des ressources des ménages agricoles provient de l’activité agricole. La majorité de leurs revenus sont issus d’autres activités, en particulier celles du conjoint, et un cinquième sont issus du patrimoine, notamment sous la forme de fermages. Cette répartition est très hétérogène selon l’orientation agricole des territoires.
Les revenus agricoles sont plus faibles dans les territoires d’élevage que dans ceux de production végétale. Ils sont particulièrement bas dans les territoires d’élevage de bovins viande. En revanche, ils sont souvent plus élevés dans les territoires viticoles et dans ceux combinant diverses grandes cultures.
Les trois quarts des agriculteurs exploitants sont des hommes, et plus de la moitié ont 50 ans ou plus. Le niveau de vie médian des ménages agricoles est comparable à celui de l’ensemble des ménages ayant des revenus d’activité. Cependant, les disparités au sein des ménages agricoles sont plus fortes et ils sont plus souvent touchés par la pauvreté monétaire.

Tableau du niveau de vie des ménages agricoles selon la production agricole dominante du territoire en 2018.

Les disparités du niveau de vie est davantage marqué dans le monde agricole que dans le reste de la société. « Le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes ne dépasse pas 9 800 euros par an. Il est 4,7 fois inférieur à celui des 10 % les plus aisées qui disposent d’au moins 46 500 euros. Parmi l’ensemble des ménages ayant des revenus d’activité, cet écart n’est que de 3,3. »
Ainsi, selon l’INSEE, 18% des ménages agricoles vivent sous le seuil de pauvreté (13 000 euros par an pour une personne seule en 2018), contre 13 % pour le reste de la société.

Même si quelques revenus patrimoniaux peuvent venir en aide aux familles du monde agricole (fermage, location de biens immobiliers), la majorité des ressources de ces famille est issu d’autres revenus d’activité, par le conjoint. Un comble. « Lorsqu’il travaille, le conjoint de l’agriculteur est salarié dans sept cas sur dix. L’agriculteur lui-même peut également exercer une activité salariée en dehors de l’exploitation. Un agriculteur sur cinq est ainsi bi-actif. »

Retrouvez tous les détails et les données de l’enquête sur le site officiel de l’INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5434584#tableau-figure5_radio2

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