La vente en tête

8 mars 2009

tribune_vitibio.jpgQuand le vin est tiré, il faut le boire… ou le faire boire. A ce stade de leur croissance, les vignerons bio s’intéressent de très près à la commercialisation de leurs produits. Ce que le vrac ne fait pas, ils aimeraient bien que la vente en bouteille s’en charge. Ils affûtent leur stratégie dans ce sens.

En février dernier, l’assemblée générale de Vitibio, l’association créée depuis cinq ans par les vignerons bio des deux Charentes, a mis nettement l’accent sur les aspects commerciaux. Il faut dire que seulement 30 % des volumes de vins aptes à produire du Cognac des adhérents de Vitibio sont écoulés sur le circuit bio. Le reste se retrouve dans le circuit traditionnel. Face à ce constat, l’idée a germé au sein de la filière d’encourager la transformation pour pouvoir présenter des produits finis, commercialisés directement dans les points de vente, magasins ou grandes surfaces. En cette fin de printemps, l’association se préparait activement à lancer son premier ballon d’essai. L’idée ! Offrir une gamme complète de produits viti-vinicoles bio – un ou deux Cognacs, quelques Pineaux et Vins de pays charentais, du jus de raisin et du pétillant sans alcool – dans cinq ou six points de ventes de la côte charentaise, principalement auprès de la grande distribution. La mise en avant de ces produits se fera sous une identité visuelle commune, avec PLV (publicité sur les lieux de vente), dépliants, notice explicative sur le goulot des bouteilles… L’opération est prévue de se dérouler entre le 15 juillet et le 15 août. « Si tout se passe bien, nous pourrons envisager de dupliquer l’opération sur la période des fêtes » indique Jean-Gabriel Beillard, l’animateur de l’association. Peu soucieux de se faire « dévorer » par la grande distribution, les vignerons bio reconnaissent pourtant que la présence en GMS est devenue quasi incontournable. Mais plutôt que de passer par un référencement pur et dur, ils privilégieraient volontiers un système d’approvisionnement régulier d’une gamme de produits viti-vinicoles bio, réclamant certes une organisation rigoureuse mais plus respectueux des intérêts des fournisseurs. Un certain nombre d’enseignes se disent intéressées par les produits viti-vinicoles bio, sans manifester pour autant de véritable engouement. La place des produits viti-vinicoles bio en GMS est sans doute encore largement à conquérir. Si Vitibio avait envisagé un temps de créer une marque collective qui servirait d’ombrelle à tous les produits viticoles régionaux, cette intention reste à l’état de projet. La seule marque commune sur les linéaires cet été sera celle de Biocéan, la marque de la Coopérative des Vignerons Bio des Charentes, présidée par Eric Berthonnaud. A priori, c’est la coopérative, structure collective, qui fournira les Vins de pays charentais lors de l’opération estivale.

Les produits viticoles bio à la recherche de débouchés

A côté de la piste GMS, Jean-François Rault, responsable de la commission commercialisation, appuyé par Charles Leroux, président de l’association Vitibio, a évoqué d’autres axes de débouchés, comme l’introduction des produits bio sur le marché de la restauration collective, la production d’alcool bio pour le mutage de Porto bio, les cosmétiques, l’élaboration de MCR bio ou le débouché culinaire. A priori, la piste culinaire est la plus avancée pour la production d’eau-de-vie bio, dopée qu’elle fut par la reconnaissance du logo AB sur le Cognac. Elle concerne cependant de faibles quantités. Bien plus intéressante en terme volumique était celle du mutage du Porto bio. Mais alors que des rendez-vous étaient programmés avec les gens du Douro, l’association se demande si elle ne s’est pas fait brûler la politesse par les producteurs italiens. L’élaboration d’alcool bio pour des parfums et cosmétiques bute sur des problèmes de prix de revient, de même que la fabrication de MCR bio. Pourtant, un intérêt réel existe dans ce domaine. Aujourd’hui, il n’existe pas de MCR bio sur le marché français. Les vignerons bio qui souhaitent pratiquer l’enrichissement utilisent le sucre de canne bio, d’un coût moins élevé que les MCR bio. Mais dans les appellations où l’enrichissement doit passer obligatoirement par des MCR, les moûts concentrés rectifiés proviennent de raisins conventionnels, même en AB. Il y a sans doute là quelque chose à creuser. Les producteurs bio, viticulteurs ou non, plaçaient beaucoup d’espoir dans la restauration collective, scolaire ou d’entreprise. Ils y voyaient l’opportunité d’une fourniture régulièrement de produits bio, s’intégrant dans des menus bio prévus à cadence régulière, tous les quinze jours ou tous les mois. Or il s’avère que les gestionnaires – villes ou entreprise privées – envisagent les choses beaucoup plus en pointillés. Poussée par les Verts, une agglomération comme Poitiers s’était engagée dans cette voie puis a fait machine arrière. Cela n’a pas empêché l’échelon régional Agrobio Poitou-Charentes de créer tout récemment une structure, « Paysans bio distribution », qui se donne pour but de centraliser les achats et l’approvisionnement pour les écoles, les entreprises et même la restauration privée. Consciente de l’intérêt sous-jacent pour les produits bio, la filière est convaincue qu’une meilleure organisation pourra entraîner la décision.

Expérimentation technique

Au plan technique, l’expérimentation cuivre, lancée à l’initiative des bio en 2000 et suivie par la Chambre d’agriculture 16, s’est interrompue en 2003. Après un gros travail de mise en place de protocoles d’essais et de suivis jusqu’à la récolte par Yoann Lefebvre, technicien viticole, cette expérimentation sur quatre ans a débouché sur des résultats très intéressants, pour les bio comme pour les conventionnels. En 2004, les professionnels de la filière ont souhaité réorienter leurs efforts vers les maladies du bois, en collaboration avec les deux Chambres 16 et 17 (voir encadré). L’interdiction de l’arsénite de soude – déjà effective chez les bio – ne peut que conforter la pertinence de cette approche.

Au plan financier, l’association Vitibio a fonctionné l’an dernier avec un budget de l’ordre de 60 000 € dont une partie d’aides du FEOGA sur les actions menées et également des subventions des collectivités territoriales (conseils généraux, communauté de communes de Haute-Saintonge). Aujourd’hui, les subventions alimentent 80 % des fonds de l’association contre 20 % financés par les adhérents. Peu à peu, les bio espèrent réussir à inverser la tendance. En 2003, les surfaces viticoles conduites en bio représentaient presque 1 000 ha sur les deux Charentes. Un bond exponentiel pour des surfaces qui, en 1998, ne portaient encore que sur 140 ha. A l’évidence, les années 1999 et 2000 ont représenté un pic en terme de conversion en bio, sans doute sous l’effet des incitations financières liées au CTE.Aujourd’hui, le mouvement se poursuit mais à un rythme nettement plus lent. Le bio a toujours le vent en poupe et ce n’est certainement pas l’élection de Ségolène Royal à la tête de la Région qui va contrecarrer la tendance. Bien au contraire. Dès son arrivée, outre sa position médiatique contre toutes cultures de plantes génétiquement modifiées sur son territoire et la levée du moratoire sur les nouveaux OGM, le nouveau staff régional a manifesté le désir de soutenir le bio. Ainsi, peut-on lire dans la délibération anti-OGM adoptée par la Région que le Conseil régional « a choisi d’impulser une politique de lutte contre les pollutions et de reconquête de la qualité environnementale qui se traduit par un soutien à l’agriculture biologique, à l’agriculture solidaire et respectueuse de l’environnement ». Le 15 avril, soit 15 jours après son accession à la présidence de la Région, S. Royal invitait la filière bio à une journée de réflexion. Si aucune mesure concrète n’est encore sortie de cette rencontre, les bio, représentés par l’association Agrobio Poitou-Charentes, espèrent conquérir une plus grande place dans la politique agricole régionale, en sachant que les AB se vivent un peu aujourd’hui comme « la roue de secours de la cinquième roue de l’agriculture ». C’est dire ! Alors qu’ils devaient simplifier la procédure de conversion, les CAD (contrats d’agriculture durable) s’avèrent plus contraignants (voir encadré). De même, en Europe, les bio français se sentent un peu les parents pauvres. Dans beaucoup de pays de l’Union européenne, leurs homologues jouissent d’aides pérennes alors qu’en France, les aides à la conversion s’interrompent cinq ans après le début de la conversion. La FNAB (Fédération nationale de l’agriculture biologique) s’est adressée au ministère de l’agriculture pour le prolongement de ces soutiens financiers. Plusieurs arguments sont avancés comme le fait que, statistiquement, les agriculteurs bio touchent 25 % d’aides PAC en moins, qu’ils créent 20 à 30 % d’emplois en plus et qu’ils apportent un bénéfice environnemental à l’ensemble de la société. Sur cette base, l’échelon syndical demande une « rémunération de reconnaissance » de 5 000 € par UTA (unité de travailleur agricole) et une prime à l’ha dégressive d’environ 150 € par an, quelles que soient les spéculations. Pour l’instant, le ministre Hervé Gaymard ne semble pas très ouvert à ces propositions mais le dossier reste sur la table.

Au plan régional, l’association Vitibio met la dernière main à la rédaction de sa charte éthique, une façon de s’assurer que, « même si les produits sont bons, il n’y a pas de coquille dans le système et que tout le monde joue le jeu ». C’est David Ramnoux qui, lors de l’AG, a brossé à grands traits les principes de cette charte éthique. L’éthique, une notion qui ne laisse pas indifférent un homme du commerce comme Cyril Camus. A l’invitation de Vitibio, le jeune P-DG de la maison de Cognac est venu parler de la mise en place d’une marque, un sujet qui s’inscrivait dans le droit fil des préoccupations commerciales de la filière viticole bio. A cette occasion, il a confirmé que le monde du Cognac était à l’écoute des attentes de la société et que le respect de l’environnement faisait bien partie de ces attentes. En plus d’être bon, le Cognac devra être éthique.

Sur le thème des maladies du bois

Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres. L’interdiction de l’arsénite de soude pour les conventionnels ne résout pas le problème des bio vis-à-vis des maladies du bois. L’ensemble de la viticulture est aujourd’hui préoccupé par cette question.

Sur le thème des maladies du bois, plusieurs essais sont mis en place par les deux Chambres d’agriculture 16 et 17 à la demande des vignerons bio. A Foussignac (canton de Jarnac), sur une parcelle appartenant à Guy Pinard, la Chambre d’agriculture de la Charente va tester l’incidence des plaies de taille sur l’apparition des maladies du bois, de la taille de formation (établissement du pied de vigne) jusqu’aux tailles en vert en passant par les tailles d’hiver. Chez Jean-François Decroy, à Saint-Laurent-des-Combes (canton de Brossac) va être conduite une expérimentation pour tenter de mesurer l’efficacité d’un ensemencement des sols par le champignon trychoderma. Le protocole d’essai repose sur une hypothèse : que ce champignon « hyper-colonisateur » s’installe au détriment des champignons responsables des maladies du bois (esca et BDA). Un essai « fente » est également prévu chez Eric Berthonnaud, à Germignac (canton d’Archiac). Suivi par Michel Girard, de la Chambre d’agriculture 17, il s’attachera à vérifier si la pratique traditionnelle qui consiste à percer les pieds de vigne atteint de l’esca – en partant de l’hypothèse que l’oxygène apporté à l’intérieur des ceps tue les champignons anaérobies responsables de l’esca – peut constituer une vraie réponse. Ces différentes plates-formes feront l’objet de restitutions et d’échanges, notamment avec le SRPV de Cognac. Parlant restitution, Yoann Lefebvre, en charge de l’essai cuprique conduit pendant quatre ans avec les vignerons bio, envisage de publier une synthèse écrite des résultats en fin d’année. L’expérimentation cuivre a prouvé que même en année de forte pression maladie, le mildiou pouvait être très correctement maîtrisé avec des doses ne dépassant par 4 kg de cuivre métal par ha et par an. Au sien de l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique), la qualité du protocole et du suivi mis en place en Charente a fait progresser l’ensemble de la filière, des résultats qui ne laissent pas non plus indifférents les conventionnels. Même chose pour le dosage du cuivre dans les jus de raisin. Ce dosage réalisé à titre expérimental en 2003 tend à démontrer l’influence d’un ensemble de facteurs, paramètres que l’association Vitibio a relevés de manière un peu empirique auprès de ses adhérents : date d’application du dernier traitement cuprique, dose, effet du lessivage, récolte (manuelle ou mécanique), pressurage (phénomène de dilution). Des étapes qu’il convient de mieux apprécier pour diminuer les risques de taux de cuivre élevé dans les moûts. L’an dernier, pour des applications cupriques de l’ordre de 4 kg/ha, la plupart des dosages indiquaient des taux extrêmement faibles, inférieurs à 1 mg.

 Les CAD « conversion bio » : une priorité nationale

Considérés comme prioritaires au plan national, les CAD « conversion » sont les seuls à échapper à la notion de territorialité. Ils jouissent d’une enveloppe spécifique.

La protection de l’environnement et notamment de la ressource en eau potable constitue l’objectif n° 1 des CAD ou contrats d’agriculture durable. Il n’est donc pas illogique que les CAD conversion jouissent d’un statut spécial. Ainsi sont-ils les seuls à s’émanciper de la notion de territorialité qui s’applique à tous sauf à eux. Conséquence : n’importe qui peut signer un CAD conversion bio, quelle que soit sa situation territoriale. Par ailleurs, si les CAD sont connus pour avoir de très faibles enveloppes (contrairement aux CTE), ces enveloppes sont proportionnellement plus importantes en agrobio. Car les enveloppes CAD sont définies au plan régional et, dans ce cadre-là, il a été prévu de réserver 13 % des financements à l’AB. Un montant qui permet, à ce jour, d’honorer tous les dossiers conversion.

Les aides servies courent sur les trois années de conversion (en viti) plus deux années supplémentaires soit cinq ans. Elles sont dégressives au fil du temps et une dégressivité s’applique également à la surface et sur le montant financier. Les primes sont nationales. Tout retour vers le conventionnel, même sur une micro-parcelle d’un seul are, est sanctionné par le remboursement intégral des aides. Une exigence draconienne qui ne souffre aucune exception, contrairement aux CTE, qui toléraient une certaine souplesse vis-à-vis du changement d’assiette.

CAD « conversion bio viti » : bases de calcul de la prime agri-environnementale

Calcul de la prime potentielle

– sur les 10 premiers ha de vignes : les 3 premières années (877 €/ha), l’année 4 (526 €), l’année 5 (351 €) ;

– sur les ha suivants : les 3 premières années (572 €/ha), l’année 4 (343 €), l’année 5 (229 €).

Si la conversion est totale sur toute l’exploitation, il convient d’appliquer 20 % de majoration à ces montants. A noter que la prime ha ne peut pas dépasser 900 €. Les vitibio peuvent être concernés par ce plafond, en cas de conversion totale de l’exploitation.

Application de la dégressivité financière

Elle porte sur le montant de la prime potentielle vue plus haut :

– si le montant total de la prime conversion est inférieur à 30 000 € : pas de dégressivité – l’aide est servie à 100 % ;

– montant compris entre 30 000 et 60 000 € : tranche des 30 000 € servie à 100 % – au-delà, si 1 UTH ou moins (50 % de la prime) – entre 1 et 2 UTH (60 %) – entre 2 et 3 UTH (70 %) – + de 3 UTH (80 %) ;

– montant supérieur à 60 000 € : tranche des 30 000 € servie à 100 % – de 30 à 60 000 € (se reporter à la dégressivité appliquée à la tranche) – au-delà : si 1 UTH (15 % de la prime) – de 1 à 2 UTH (20 %) – 2 à 3 UTH (25 %) – + de 3 UTH (30 %).

A l’instar de l’ancien CTE, il est prévu que le CAD comporte deux volets, un volet agri-environnemental (aides vues précédemment), prépondérant et un volet socio-économique (aides à l’investissement). En règle générale, ces aides participent au financement d’activités comme la transformation de la production, la mise aux normes, l’infrastructure des bâtiments, l’accueil dans le cadre de la vente directe… C’est le cas en Charente où le CAD départemental prévoit dans son arrêté la partie investissement. A l’inverse, la Charente-Maritime n’a pas pris d’arrêté en ce sens. Pour l’heure, le volet socio-économique est donc inactivé, pour tous les CAD qui se signent dans le département littoral.

Le montage des dossiers « CAD conversion »

En Charente, il est principalement assuré par la MAB 16 (Maison de l’agriculture biologique) mais la Chambre d’agriculture propose également ce service. Dans le cadre de la MAB, le montage du dossier s’accompagne d’une formation à la conversion de six jours (généralement étalée sur trois mois) associant aspects administratif et technique. La MAB 16 a présenté trois CAD conversion en décembre, quatre en mai et risque d’en soumettre cinq à la CDOA de septembre.

En Charente-Maritime, la prise en charge des dossiers se partage entre trois intervenants : le GAB 17, la Chambre d’agriculture et l’ADASEA. En perspective de la CDOA de septembre où cinq dossiers CAD conversion doivent être présentés (trois par le GAB 17, un par la Chambre, un par l’ADASEA), une réunion d’information commune d’une demi-journée a été organisée récemment. Dans quelques mois, le GAB 17 envisage de mettre en place une formation spécifique, préalable à la signature d’un CAD conversion.

Contacts

Charente – MAB 16 : lycée de l’Oisellerie (1er étage), 16400 La Couronne. Tél. 05 45 63 00 59. Fax : 05 45 63 00 59 – e.mail mab16@wanadoo.fr – Animatrice : Marie Chartier. – Chambre d’agriculture : Les Chaumes de Crage, Ma Campagne, BP 1364, 16016 Angoulême cedex. Tél. 05 45 24 49 49. Fax : 05 45 24 49 99.

Charente-Maritime – GAB 17 : 40 F, avenue de Rochefort, 17400 Saint- Jean-d’Angély. Tél. 05 46 32 09 68 – Animatrice : Karine Trouillard – Chambre d’agriculture : 2, avenue de Fétilly, 17074 La Rochelle cedex. Tél. 05 46 50 45 00. Fax : 05 46 36 17 64 – e.mail : ca_larochelle@charente-maritime.fr – ADASEA : Fief Montlouis, route des Marsais, 17100 Saintes. Tél. 05 46 93 88 20. Fax : 05 46 95 09 01.

 

Pineau des Charentes Campagne 2004-2005

Elaboration de Pineau : déclaration d’intention et revendication parcellaire

Déclaration d’intention d’élaboration – Tout producteur souhaitant élaborer du Pineau des Charentes doit, conformément aux dispositions du décret d’appellation, impérativement souscrire auprès des services de l’INAO une déclaration d’intention d’élaboration avant le 1er août 2004 (imprimés envoyés par le centre INAO de Cognac). Cette déclaration d’intention d’élaboration concerne les producteurs traditionnels ou en tout cas ceux qui ont inscrit des parcelles de moûts pour Pineau avant le 1er septembre 2003 pour une production à partir de la récolte 2004.

l Cas des producteurs mixtes (producteur de Pineau à titre individuel et livraison à une coopérative) : la déclaration d’intention ne doit porter que sur les volumes élaborés à titre individuel, la coopérative faisant une déclaration groupée pour l’ensemble de ses adhérents.

l Modifications de structure sur l’exploitation (achat, vente, arrachages, regroupement sociétaires…) : elles doivent être impérativement signalées par courrier à l’INAO.

Revendication parcellaire – Les viticulteurs qui souhaitent produire des moûts pour l’élaboration de Pineau des Charentes à partir de 2005 doivent demander à l’INAO l’inscription des parcelles proposées avant le 1er septembre 2004. La même démarche s’impose au viticulteur individuel, en cas d’inscription de parcelles supplémentaires. L’inscription doit être demandée à l’INAO avant le 1er septembre qui précède la première déclaration d’intention d’élaboration (par exemple, pour une production en 2005, demande d’inscription des parcelles avant le 1er septembre 2004). La liste des parcelles identifiées est extraite de la déclaration d’encépagement du viticulteur.

Institut national des appellations d’origine – Centre de Cognac – 3, rue Samuel-Champlain – 16100 Châteaubernard – Tél. : 05 45 35 30 00 – Fax : 05 45 35 25 11.

(Communiqué de l’INAO)

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