Au coeur du processus de décision Cognac

10 février 2014

La Rédaction

 

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Christophe Forget, président de l’UGVC, Stéphane Roy, secrétaire général

  De février à mai 2014, va se tenir le premier cycle électoral complet du Syndicat viticole UGVC (Union générale des viticulteurs pour l’AOC Cognac). Non seulement vont être élus les 400 et quelques délégués du syndicat mais aussi la cinquantaine de membres de son conseil d’administration, ce qui n’avait pas été le cas lors des premières élections de 2011 (*).
Le conseil d’administration de l’UGVC est décrit comme " l’organe décisionnaire » du syndicat, son véritable outil de pilotage. En son sein, se discutent les prises de position viticoles, celles qui serviront à orienter les décisions régionales.

Mais l’audience du conseil d’administration ne s’arrête pas là. Il dépasse le seul périmètre du syndicat. «  Pour des questions de cohérence, dit-on, il est souhaitable que les représentants viticoles des différentes instances – assemblée plénière du BNIC, section ODG du Cognac – se recrutent parmi les membres du conseil d’adminsitration. » Où l’on voit tout le poids conféré, en termes de représentation, à la notion de syndicat unique. Dit autrement, pour avoir droit au chapitre, il faut en être. Manifester son opinion autrement paraît aujourd’hui difficile.

Ainsi, tous ceux que la marche des affaires du Cognac intéresse ont intérêt à ne pas manquer la première marche, celle de l’élection des délégués. Date limite des candidatures  : le 14 février. Faut-il le préciser  ! Ne peuvent se porter candidats que les adhérents de l’UGVC.

Une fois désignés par le suffrage, les délégués éliront à la majorité des deux tiers les administrateurs. Le vote à bulletin secret se déroulera le 27 mai prochain, jour de la première assemblée générale du syndicat. Suivra en juin l’élection du bureau.

Christophe Forget, premier et actuel président de l’UGVC, a laissé entendre qu’il ne briguerait pas forcément un nouveau mandat. «  J’ai été fier d’effectuer ce travail mais il est normal de laisser la présidence à d’autres. Je crois que l’on peut être utile de manière différente. Evidemment, je ne laisserai pas la structre en difficulté. Si je peux aider quelqu’un a se préparer, je le ferai. Pour autant, je n’ai pas vocation à rester président beaucop plus longtemps. »

(*) L’année 2011 signa le rapprochement des deux formations syndicales autrefois rivales, SGV et SVBC. Dans la foulée, se tinrent les premières élections, pour une période de trois ans (2011/2014). À l’époque, il y avait bien eu élection des délégués mais pas du conseil d’admistration. Pour sa composition, il avait été jugé plus pertinent à l’époque de fusionner les deux conseils d’admistration.
 

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