Retour sur le Baromètre du Cognac : PKF Arsilon dévoile les tendances et défis du secteur

12 septembre 2024

La Rédaction

Organisé par PKF Arsilon, le Baromètre du Cognac se tient une fois tous les 2 ans, depuis plus de 10 ans. L’occasion de dresser un état des lieux des tendances et défis actuels du marché, des chiffres clés de la viticulture ainsi qu’un aperçu macro-économique de la production française des spiritueux et de ses marchés.

Le Baromètre du Cognac, basé sur les données de près de 300 exploitations viticoles suivies par PKF Arsilon et les statistiques du BNIC, met en lumière les évolutions récentes du secteur. Y sont abordés notamment l’évolution des ventes, des performances (rendement, coût de production, rentabilité, etc.) et les défis auxquels les exploitations viticoles de la filière doivent répondre.

En 2023, les livraisons mondiales de Cognac ont généré un chiffre d’affaires global de 3,346 Mds €, malgré une baisse de 22 % des expéditions en volume.
La récolte 2023 a été notable par son ampleur, atteignant 1.145.256 Hl./AP distillé, soit la plus grande récolte depuis 30 ans. Cette abondance, bien que positive en termes de capacité de production et de distillation, pose des défis logistiques et commerciaux importants en raison des seuils de rendement autorisés. Les expéditions vers le marché nord-américain, 1er marché du Cognac, ont chuté de 41 % entre 2021 et 2023, tandis que les exportations vers l’Extrême Orient (Chine principalement) demeurent stables.

« Les évènements géopolitiques récents ont profondément impacté l’industrie des spiritueux, avec, en premier lieu, des coûts de production en forte augmentation et une pression fiscale toujours très élevée, » a déclaré Jean-Pierre Cointreau, Président de la Maison des Vins & Spiritueux.

« Organiser cette présentation du Baromètre du Cognac prend tout son sens dans un contexte incertain et dégradé. Cela permet d’échanger sur les enjeux et les défis de la filière viticole, et notamment ceux liés aux coûts de production, ainsi que la gestion de la trésorerie. La viticulture a toujours été résiliente et a su s’adapter aux périodes de crise. Les contraintes actuelles vont générer de l’innovation, de nouveaux modèles et, sans nul doute, être un accélérateur bénéfique dans : la viticulture de précision, l’apport technologique et la robotique, la formation et l’expertise, le développement durable. » déclare Vincent Nobileau, Associé et responsable du bureau de Cognac de PKF Arsilon.

Source/Crédit photo: PKF Arsilon

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